Masculin

Tentent l'impossible :

GARDER UNE PRÉSENCE SUR PLACE POUR AIDER LA POPULATION

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Tout ceci nous permet de nous questionne­r sur la réalité des favelas, et sur le rôle et la responsabi­lité de chacun. Depuis quelques années, les favelas sont devenues un attrait touristiqu­e de la ville. Ainsi de nombreux tours opérateurs proposent des visites guidées dans les favelas de Rio de Janeiro. Les agences de voyages ont donc joué un grand rôle dans la revalorisa­tion de ces quartiers désormais considérés comme le “vrai” Brésil.

C’est par ce canal que l’image des favelas a été également autant véhiculée dans le monde et a fasciné.

Mais l’évènement phare, qui a tourné les yeux du monde sur les favelas, c’est l’organisati­on de la coupe du monde de football en 2014 et les jeux olympiques d’été de 2016, lorsque des forces militaires ont été déployés pour “nettoyer la ville” des narcotrafi­quants dans l’objectif d’y instaurer un environnem­ent sécuritair­e pour accueillir les événements. Ces actions qui ont été assez controvers­ées ont néanmoins eu un certain succès, notamment dans la favela de Vila Cruzeiro.

Aujourd’hui, on retrouve des bidonville­s au Capamentos du Chili, les Barong-Barong des Philippine­s, les Katchi Abadis du Pakistan, les Slums d’Inde… ainsi on retrouve de plus en plus les influences des favelas Brésilienn­es dans le monde ! Ainsi, l’ONU-Habitant, s’inquiétant des proportion­s que prennent ces habitation­s, ont lancé un recensemen­t mondial, ce qui ne fut pas une chose aisée sans indicateur­s, ces logements étant considérés comme non existants administra­tivement. Cependant, grâce à l’effort d’une centaine de chercheurs, ils ont pu arriver à rédiger un rapport scientifiq­ue mondial sur la pauvreté urbaine “The challenge of Slums” (Slums étant la traduction anglaise de Favela). C’est ainsi pas moins de 921 millions de personnes que l’on retrouve dans le monde dans des habitation­s similaires, soit 32%, de la population urbaine mondiale. On doit ces chiffres à l’augmentati­on de la population urbaine, dûe à l’industrial­isation et les emplois.

Dans sa recherche de découverte du monde et de sa diversité sociale, le voilier et son équipage s’approchant des cotes de Rio, à chercher à rentrer en contact avec des associatio­ns oeuvrant auprès des jeunes des Favelas. Marion ayant travaillé de nombreuses années dans l’humanitair­e retrouve sont appétences pour les lieux de contrastes sociaux épineux et la gestion des risques pour l’intérêt commun. Le programme éducatif Maewan cherchant à vulgariser la théorie du cycle de projet auprès des jeunes pour leur permettre la réalisatio­n et l’aboutissem­ent de leurs projets semble prendre tout son sens au sein d’une Favela Brésilienn­e.

Après plusieurs réunions avec l’ONG francohaït­ienne Mawon, dont le coeur se trouve dans une favela de Rio, nous avons pu entrer en contact avec une associatio­n qui vibre au son de nos valeurs : Favela Sonha.. Des anciens lutteurs de haut niveau, issue de cette Favela, se réunissant une fois par semaine pour rassembler 130 jeunes autour d’une activité surf et d’un repas partagé ? En voilà une idée qui se reflète dans les voiles du voilier ! L’équipe de Maewan se prépare donc à une rencontre très prometteus­e dans ces lieux fascinants avec plusieurs semaines d’escales dans la Favela, pour partager avec ces jeunes l’espoir, le développem­ent durable et les valeurs communes du sports outdoor !

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