Pour changer la donne,
ET FAIRE EN SORTE QU'ILS VIVENT EN PAIX, COMME ILS LE SOUHAITENT ?
Les Mashco Piro du Pérou
Les 600 individus de cette ethnie semi-nomade vivent dans une région très difficile d'accès du sud-est du Pérou, près de la frontière brésilienne. Ils se déplacent en petits groupes familiaux à travers la forêt amazonienne, établissant à la saison sèche des campements de pêche provisoires au bord des rivières. A la saison des pluies, lorsque le niveau des eaux s'élève, ils s'abritent dans les profondeurs de la jungle. Menacés par l'industrie pétrolière et les bûcherons, les Mashco Piro sortent parfois de leur isolement volontaire pour rejoindre les communautés indigènes voisines et exiger de la nourriture ou des objets métalliques, sous la menace de leurs arcs.
Les Indiens amazoniens du Brésil
La forêt amazonienne brésilienne abrite plus de tribus isolées que n'importe où dans le monde. Selon le Funai, l'organisme gouvernemental en charge de la défense des indigènes, il y aurait au moins cent groupes isolés dans cet océan vert. Quelque 600 Indiens, répartis en quatre tribus, seraient ainsi installés dans l'Etat d'Acre, à la frontière avec le Pérou. Ces derniers, sédentaires, vivent dans des maisons communes et cultivent manioc et papaye dans des clairières. Ils pratiquent la pêche, ainsi que la chasse avec des arcs pouvant mesurer jusqu'à 4 mètres ! Ces descendants des autochtones, réduits en esclavage lors de l'exploitation du caoutchouc au début du XXe siècle, repoussent, avec leurs flèches, quiconque tenterait de les approcher.
Les Yalis de Nouvelle-Guinée
Les membres de cette ethnie habitent dans des huttes en bois recouvertes de feuilles de palmier ou d'écorce. Les hommes portent notamment le « koteka », sorte d'étui qui protège le pénis. Ces chasseurscueilleurs utilisent des arcs et des flèches, ainsi que des pièges. Ce sont aussi des agriculteurs et des éleveurs de cochons. Les Yalis auraient pratiqué le cannibalisme jusqu'à leur évangélisation, dans les années 1960.