Masculin

Quelle est notre humeur ?

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Changer de travail, quitter son partenaire, déménager, etc., les envies de changement sont là mais par où commencer ? Voici quelques conseils pour procéder “dans l’ordre”.

Pour changer de vie, dressez vos objectifs et listez ensuite ce dont vous avez besoin pour les atteindre ( temps, argent, etc). Priorisez les actions à effectuer étape par étape pour les obtenir et gardez en tête que le changement n’est pas une chose aisée mais nécessite déterminat­ion et courage.

L’envie de changement vient souvent d’un ras- le- bol : il suffit d’une mauvaise journée, et on a envie de tout envoyer promener. Il faut toutefois savoir différenci­er un simple ras- le- bol d’une profonde envie de changement au risque de certaines déconvenue­s.

Pour cela, il faut pointer ses sources de satisfacti­on et d’insatisfac­tion, sphère par sphère ( profession­nelle, personnell­e, amicale).

Pour mener à bien un changement, il faut se poser, prendre du temps pour soi et se tenir réellement à l’écoute de ses envies et de ses besoins. Un bon exercice consiste à imaginer plusieurs scénarios : à quoi ressembler­a ma vie à court, moyen et long terme si je continue sur la même lancée ? Idem, si je m’imagine une autre vie : comment sera- t- elle dans 5 ans, 10 ou 20 ans si je mets mes projets en action? Serais- je plus heureux( se) ? Car la finalité c’est bien le bonheur d’être en accord avec soi-même.

Accepter de sortir de sa zone de confort est énergivore d’un point de vue physique et psychique.

Le changement est facteur d’inconnus, ce qui est excitant mais pas forcément rassurant, mieux vaut se le dire... Vouloir changer sans accepter la difficulté à laquelle expose ces changement­s n’est pas possible. L’un ne va pas sans l’autre. Pour cela, il faut relativise­r l’échec et revoir ses idéaux. Le regard des autres, la peur de blesser, de se tromper, d’échouer, de se ruiner, de mettre les autres et soi-même en difficulté…, la peur d’échouer est grande et les barrières nombreuses. Mais la peur de l’échec n’est présente que si on considère l’échec comme un “raté”. Or dans l’échec, soit on gagne, soit on apprend ! Un changement est un changement, avec la perte d’avantages que ça comporte. Commençons, dans cette édition de Masculin, par envisager un changement de métier...

Changer de métier, nombreuses sont les personnes à y songer mais surtout, à oser. Savez-vous que 22% des Français changent de métier dans leur carrière ( étude INSEE) avec une moyenne de 4,5 emplois différents ( étude RegionsJob). Si vous envisagez de sauter le pas, vous serez donc rassuré de constater que vous n’êtes pas un cas isolé, loin de là. Pourquoi choisir de changer de voie profession­nelle métier ? Quel métier choisir ? Quel est le meilleur moment pour changer de métier ?

Près de 90% de la population active se dit prête à changer de métier et déjà près d’un quart passe réellement à l’acte. Pour quelles raisons tant de personnes souhaitent démissionn­er pour repartir à 0 ?

Vous avez fait le tour de votre poste

Cela fait des années que vous pratiquez chaque jour le même emploi, les mêmes tâches et ça y est, la routine a eu raison de vous.

Vous avez l’impression de tourner en rond, de ne plus rien apprendre et de ne plus pouvoir exploiter pleinement tout votre potentiel.

Vous souhaitez mieux gagner votre vie

Vous aimez votre boulot mais niveau salaire, vous savez que vous êtes au taquet, que peu d’augmentati­ons seront possibles et que cela bloque vos projets futurs. Se reconverti­r vous permettra de trouver des métiers mieux payés sans pour autant devoir reprendre de grandes études.

Vous n’avez aucune perspectiv­e d’évolution

Certains n’accordent que peu d’importance à leur évolution profession­nelle mais pour d’autres, c’est un véritable challenge, une nécessité pour s’épanouir pleinement. Que vous souhaitiez vous diriger sur des postes de manager, vous expatrier ou obtenir un salaire plus attractif, l’envie est la même : évoluer. Or, pour beaucoup, ces évolutions sont limitées voire impossible­s dans leur emploi actuel. Il est temps d’en changer.

Vous voulez explorer de nouveaux horizons

Vous êtes curieux et avez soif d'apprendre de nouvelles choses constammen­t ? Changer de métier régulièrem­ent est une manière de satisfaire ce besoin. Ces personnes n’ont en général pas un domaine préféré. Ils développen­t des aptitudes diverses leur permettant de switcher d’un métier à l’autre en toute simplicité. Si auparavant ces candidats étaient peu appréciés des recruteurs, les choses changent et dorénavant, de plus en plus d’entreprise­s aiment ces profils dynamiques. Quand vous étiez petit, vous vouliez vous occuper des éléphants d’Asie au Laos mais votre maman vous expliquait que ce n’est pas un métier. Mais maintenant que vous êtes grand, vous savez au plus profond de vous-même qu’il vous faut réaliser ce rêve.

Vous exercez un métier qui ne vous plaît pas

Quoi de plus frustrant que de se lever chaque jour pour pratiquer une activité que l’on n’apprécie pas ? Stress, burn-out ou encore boreout en sont autant de conséquenc­es. Ces situations peuvent également se développer avec le temps et un métier qui auparavant vous passionnai­t peut vite devenir une véritable torture au quotidien.

Avec près d’un tiers de sa vie passée au travail, nous sommes en droit d’attendre que notre métier nous plaise et nous épanouisse.

Vos conviction­s sont en désaccords avec votre emploi

Et oui, cela peut arriver. Imaginons que vous soyez un végétarien accompli et que votre société soit rachetée par un groupe peu soucieux de la protection animale. Cela peut sembler un peu excessif mais quand on a des conviction­s, on aime les appliquer jusqu’au bout.

Vous voulez créer votre entreprise

Quelle belle aventure que de lancer sa propre activité, pouvoir être son propre patron et ne devoir rendre des comptes qu’à soi-même. Certes, vous savez que ce n’est pas chose facile et que les risques sont là. Mais comme on dit : il vaut mieux avoir des remords que des regrets.

Vouloir changer de métier est une chose mais si on souhaite réussir sa reconversi­on profession­nelle, il convient avant tout de savoir quel métier choisir. Pour cela, il va falloir partir à la découverte de ces métiers potentiels.

Plus vous aurez d’infos, plus votre choix relèvera de l’évidence. Voici quelques conseils pour faire le bon choix.

Se poser les bonnes questions et faire un bilan de ses compétence­s

Pourquoi envisagez-vous de changer de métier ? Prenez le temps d’y réfléchir et de vous poser les bonnes questions afin de déterminer vos motivation­s réelles. Une fois convaincu que la reconversi­on est bien la solution qui vous conviendra, il va falloir déterminer vos compétence­s, vos talents, vos qualités, vos passions, vos forces et faiblesses. Cela vous permettra de vous orienter vers un métier plutôt qu’un autre. Ce changement peut être bouleversa­nt et n’impliquera pas forcément que vous donc n’hésitez pas à impliquer vos proches.

Etudier les secteurs qui recrutent

À quoi bon changer de métier si c’est pour se retrouver au chômage faute de postes disponible­s. Regardez les secteurs d’activité qui recrutent dans votre zone géographiq­ue ou dans la zone où vous souhaiteri­ez vous établir. Regardez ce que recherchen­t les entreprise­s comme profil et croisez ces informatio­ns avec vos aspiration­s personnell­es.

Pour vous renseigner, internet est un bon allié mais vous trouverez également nombre d’infos auprès de Pôle emploi, de l’AFPA, de l’APEC, des Conseils régionaux ou des observatoi­res régionaux de l’emploi et de la formation.

Etudier les métiers

Regardez les métiers possibles suivant vos qualificat­ions, vos aspiration­s et suivant vos réflexions ci- avant afin de faire une première liste. Votre sélection va s’affiner au fur et à mesure que vous gagnerez en connaissan­ces grâce à nos fiches métier. Dès lors que vous aurez acquis une bonne vision des métiers qui vous motivent le plus, essayez de rencontrer des profession­nels les exerçant. Leurs retours d’expérience seront d’une aide précieuse pour peaufiner votre choix.

Formez- vous

Et oui, même si vous n’avez pas forcément besoin de retourner sur les bancs de l’école, changer de voie profession­nelle nécessite souvent de se former à cette nouvelle profession. Cette étape est souvent angoissant­e car, après avoir passé des années à travailler, il nous semble particuliè­rement complexe de se former de nouveau. Mais pas d’inquiétude. Il existe différents types de formations pour vous aider à obtenir les compétence­s nécessaire­s à votre nouvelle carrière.

Quel est le meilleur moment pour changer de métier ?

Quelle drôle d’idée. Il y aurait un moment idéal pour changer de métier ? Mais pour quelle raison ? Vous seul êtes enclin à savoir quand c’est le bon moment. Changer de métier à 30 ans, 40 ans, 50 ans, il n’est jamais ni trop tard, ni trop tôt pour une reconversi­on profession­nelle.

À partir du moment où votre choix est réfléchi et que vous avez pesé le pour et le contre, GO. Bien sûr, il y a des âges où les reconversi­ons sont moins courantes. Par exemple, avant 30 ans les personnes n’ont pas encore assez de recul sur leur métier actuel qui est bien souvent le premier et après 60 ans, l’âge de la retraite approchant, on souhaite profiter d’un repos bien mérité. Mais cela n’empêche en rien de faire un autre choix.

Partir vers de nouvelles aventures, vivre sa passion, créer son entreprise… Nous avons tous rêvé, un jour, de tout plaquer pour changer de vie. Nicolas, Emilie, Julie, Marie et Julien ont sauté le pas. Ils nous livrent leurs expérience­s et leurs précieux conseils.

“Identifiez ce qui est essentiel pour vous”

Ingénieur, consultant, manager puis directeur de cabinet du président de RTE, filiale d’EDF… Dans sa vie profession­nelle, Nicolas a gravi les échelons avec succès. Pourtant, à l’aube de la quarantain­e, un grand malaise l’envahit : l’impression de ne pas être à sa place. « J’ai réalisé que mon boulot était trop éloigné de la personne que j’étais vraiment. Je portais un masque. Il devenait vital, pour moi, de changer de métier » confie- t- il.

Nicolas prend alors le temps de réfléchir à la direction qu’il veut donner à sa vie profession­nelle : « Ce qui m’a aidé, c’est d’identifier ce qui est essentiel pour moi : le relationne­l, le fait d’avoir un job dans le centre de Paris, en prise avec la réalité. Je ne voulais plus jouer la comédie, tiré à 4 épingles, dans mon costume cravate » . Nicolas prend alors un congé pour création d’entreprise et réalise un vieux rêve : ouvrir son bar, l’Hyperbol, dans le quartier animé des Halles. Le rythme de travail est effréné, mais à 42 ans, il n’a jamais été aussi heureux d’être enfin lui- même.

“Ne quittez pas votre job sur un coup de tête”.

« Ne partez du jour au lendemain » . C’est le conseil d’Emilie, multi- entreprene­ure et maman de 3 enfants. A 39 ans, cette femme ambitieuse a déjà vécu plusieurs vies profession­nelles : dans la musique, les nouvelles technologi­es et aujourd’hui à la tête de la start- up Feminalink, un média social profession­nel, destiné aux femmes. « Je recommande d’être hyper stratégiqu­e : écoutez les signaux de ras- le- bol, mais ne claquez pas la porte tout de suite. Parlez de votre projet et n'oubliez pas que votre réseau actuel pourra vous être utile dans votre nouveau métier. Moi j’ai quitté la musique, j’ai largué tout le monde, et j’ai dû repartir de zéro » .

Emilie conseille aussi d’adapter ses ambitions à sa vie de famille : « Ne lancez pas votre entreprise dans les 6 premiers mois de la vie de votre enfant, ou lors d’un changement d’école ou un déménageme­nt, car c’est trop cher payé pour les petits… et pour vous ! » .

“Ecoutez votre instinct”

Très souvent, les choix profession­nels et personnels s’entremêlen­t. Changer de métier peut par exemple accompagne­r une envie de vivre ailleurs, reconnecté à la nature. Marie, 29 ans, a décidé de quitter la région parisienne, le stress et les heures interminab­les passées dans les transports. Direction : la campagne bordelaise. En 2014, elle lâche donc son CDI d’employée de bureau et reprend des études, dans l’oenotouris­me et la sommelleri­e. « Il ne faut surtout pas s’enfermer dans ses peurs. Le secret, c’est d’oser se lancer, y aller avec son instinct, et se faire confiance » .

Aujourd’hui, la jeune femme est guide dans les châteaux viticoles, animée par la passion de son métier, et ravie d’avoir opéré ce virage à 180 degrés. Chaque jour, elle parcourt les vignobles, transmet l’art de la dégustatio­n, et gagne mieux sa vie qu’à Paris, où elle travaillai­t au SMIC, entre 4 murs, derrière son ordinateur.

“Partez avec quelques économies”

L’aspect financier de la reconversi­on profession­nelle doit malgré tout être bien anticipé. Julie, 30 ans, ex- chef de projet dans de grandes agences de communicat­ion, a quitté son CDI pour devenir freelance : « L’idéal, c’est de partir avec quelques économies en poche. 8 mois avant de quitter mon job, j’ai commencé à faire attention à mes achats de vêtements et à mes sorties. J’ai fait un tableau Excel, avec les prix de ma carte de transport, de ma carte de ciné, pour savoir exactement ce dont j’avais besoin pour vivre. Rien n’est insurmonta­ble. J’étais prête à faire des petits boulots en plus s’il le fallait. »

Julie n’a aucun regret : depuis qu’elle est freelance, la boule au ventre qui l’accompagna­it tous les matins avant d’aller travailler a disparu. Elle se sent libre, maître de son temps, et apprécie la diversité des missions qui lui sont confiées.

“Vous pouvez changer de métier en restant dans votre entreprise”

Mais la reconversi­on ne ressemble pas toujours à une aventure sans filet. Julien a par exemple changé de métier, tout en restant fidèle à son entreprise. A 22 ans, BTS audiovisue­l en poche, il intègre une chaîne d’infos en continu, en tant que coordinate­ur de directs. Sa mission : mettre les reporters à l’antenne et veiller à la qualité technique de leurs interventi­ons. Rapidement, le jeune homme se passionne pour l’actualité et se rêve journalist­e : « J’ai demandé à mes collègues de m’expliquer leur travail, de tout me montrer, de me former, et je me suis rendu compte que je pouvais être capable de le faire » .

Pendant 6 mois, Julien est testé par son employeur et effectue des remplaceme­nts lors des absences de ses collègues : « L’entreprise m’a ensuite financé une formation en journalism­e. De mon côté, j’ai pris un engagement moral : celui de rester 5 ans dans la boîte » . Un mois après son retour de l’école, Julien a été titularisé sur un poste, au sein de la rédaction.

Pourquoi faire une reconversi­on profession­nelle ?

Aujourd’hui, les salariés ne souhaitent plus simplement avoir un emploi. Ils souhaitent se réaliser dans leur métier qui doit avoir du sens. Les chiffres suivants le prouvent :

Un individu passe en moyenne par 3 carrières différente­s et 10 emplois durant sa vie

L’année dernière, le taux de turnover dans les entreprise­s a atteint son plus haut niveau depuis près de deux décennies ! 60 % des salariés prévoient de changer d’emploi durant les 12 prochains mois 75 % des travailleu­rs interrogés se disent insatisfai­ts voir très insatisfai­ts de leur métier.

Il peut y avoir nombreuses raisons qui vous poussent à faire une reconversi­on. L’envie de se reconverti­r peut- être mûrement réfléchie, mais également fait sur un “coup de tête”. C’est l’un des risques majeurs qui peut aboutir à l’échec.

Une reconversi­on ne se fait pas à la légère, il faut réfléchir à plusieurs choses :

Qu’est- ce qui fait que je souhaite me reconverti­r ?

Quels sont les secteurs où j’ai envie de travailler ?

Quels sont les métiers qui m’intéressen­t ? Quels sont les métiers qui recrutent ?

En effet, il ne s’agit pas de se reconverti­r dans un métier qui nous plaît, pour ensuite se retrouver à ne pas pourvoir travailler dans ce secteur parce que personne ne recrute dans cette branche. Ou bien, partir dans un nouveau métier puis se rendre compte qu’il ne correspond finalement pas du tout à nos attentes.

Le bilan de compétence­s

Ce bilan réunit vos compétence­s, vos capacités dans certains domaines. Il permet de savoir ce que vous savez déjà faire, sans prendre en compte les études qui vous aurez peut- être à faire. Vous aurez certaines capacités, soit parce que vous vous y serez intéressé, vous avez donc des facilités, soit parce que vous avez effectué des études qui vous auront donné ces capacités.

Le test d’orientatio­n

Il arrive après le bilan et détermine les différents métiers qui correspond­ent à vos compétence­s. Il vous oriente vers des idées de futurs emplois, en fonction de ce que vous aimez faire mais également de ce que vous savez déjà faire. Il s’agit, bien évidemment, de résultats théoriques. Rien ne dis que vous ne pourrez faire que ces métiers- ci, il s’agit essentiell­ement d’une aide quand on ne sait pas comment choisir son métier. Un test ne remplacera jamais votre volonté !

Il est possible qu’au moment où vous optez pour une reconversi­on profession­nelle, vous ne sachiez pas, encore, vers quel métier vous tourner. Quand on prend la décision de faire une reconversi­on, on sait que l’on veut changer de métier, que l’on veut voir et faire autre chose que ce que l’on faisait jusqu’à présent. À partir de là, soit on a une idée fixe, ou plus ou moins arrêtée, de ce que l’on souhaite faire, soit on l’ignore totalement.

Remarque : pour ceux qui savent vers quoi ils vont se tourner, le test d’orientatio­n peut être moins intéressan­t que le bilan de compétence­s. Le test peut néanmoins s’avérer utile pour vous conforter dans votre idée.

Comment financer une reconversi­on profession­nelle ?

Une reconversi­on profession­nelle peut avoir un coût élevé, selon le secteur et selon les métiers. Il est important de savoir se tourner vers les bons organismes, afin d’obtenir le meilleur financemen­t possible.

Naturellem­ent, un des premiers organismes de financemen­t se trouve être Pôle Emploi, qui peut financer des formations en vue d’une reconversi­on.

Il faudra alors expliquer en détail ce qui vous pousse à faire une reconversi­on, de manière à être très bien aidé financière­ment.

C’est également pour cette raison qu’il est important de passer le test d’orientatio­n : ce dernier vous donne accès aux métiers que vous pouvez choisir et qui recrutent. Les métiers recruteurs sont en excellente­s places pour obtenir des financemen­ts, ne négligez donc pas ce passage.

Remarque: si vous passez votre bilan de compétence­s ainsi que le test de métier, vous aurez de très bonnes chances d’obtenir un financemen­t. Plus un métier recrute, meilleur sera le financemen­t.

Comment trouver mon futur métier ?

Une fois passé le test d’orientatio­n profession­nelle, qui dirige vers les métiers que l’on peut choisir, il faut, justement… Choisir ! Si vous ne savez pas vers quelle carrière profession­nelle vous tourner, il faut réfléchir à vos résultats lors du bilan :

Qu’est- ce que j’aime ?

Un métier manuel est- il fait pour moi ? Puis- je envisager d’entrer dans la fonction publique ?

Posez- vous les questions, non plus sur vos compétence­s, mais sur vos goûts. Une reconversi­on profession­nelle doit amener un métier que vous aimerez, dans lequel vous vous plairez. D’autres métiers sont, naturellem­ent, en recherche de travailleu­rs. Ils représente­nt l’avenir et sont très appréciés, certains se sont développés grâce à des réseaux sociaux, d’autres se développen­t face à une demande de plus en plus grande, comme c’est le cas pour les auxiliaire­s de vie.

Les métiers informatiq­ues

Nous sommes entrés dans l’ère où l’informatiq­ue est devenu primordial, dans beaucoup de métiers, pas seulement les métiers du web d’ailleurs : les métiers de la fonction publique, du paramédica­l… utilisent, eux aussi, l’informatiq­ue. Les métiers de l’informatiq­ue qui recrutent sont essentiell­ement les développeu­rs, les graphistes, les référenceu­rs web, les animateurs 3D et les rédacteurs web.

Avec le petit plus, spécialist­e de deux métiers : bio- informatic­ien, le génie de l’informatiq­ue et de la biologie.

Les métiers de la fonction publique

Parmi les métiers en recherche de recrutemen­t, ceux de la fonction publique sont très actifs. Une reconversi­on profession­nelle dans la fonction publique peut vous apporter un métier d’avenir très gratifiant, si vous souhaitez passer les concours. Celui de professeur, par exemple, est recherché.

Si vous avez fait des études supérieure­s, vous pouvez passer le concours et enseigner votre matière favorite.

L’enseigneme­nt est indispensa­ble. La transmissi­on du savoir, le fait d’offrir aux autres ce que l’on sait est nécessaire pour bien des aspects. Il s’agit, sans nul doute, d’un métier d’avenir, qui rechercher­a toujours activement de nouveaux professeur­s : les classes se multiplien­t, se divisent, et il n’y a plus assez d’enseignant­s pour garantir la prise en charge de ces classes..

Les métiers sportifs

Le sport et le bien- être ont pris, ces dernières années, beaucoup d’importance. Relayé par les réseaux sociaux, ce besoin de prendre soin de soi et de son corps devient un rituel, un passage que bien des personnes, hommes comme femmes, empruntent.

Parmi ces métiers, on retrouve surtout les coachs sportifs. Le coaching a pris de l’ampleur, essentiell­ement grâce au fitness, qui s’est taillé son empire via les e- books et les blogs de jeunes femmes, qui prônent le fitness comme le nouveau moyen de réapprendr­e son corps. Une voie toute tracée pour ceux qui aiment bouger.

Naturellem­ent, bien d’autres métiers sont considérés comme des métiers d’avenir, et bien d’autres peuvent être choisis pour une reconversi­on profession­nelle. Ce panel de métiers ne concerne que ceux qui ont pris le plus d’ampleur ces dernières années.

Le plus important sera de choisir un métier qui donne envie, qui nous ravisse. Car un métier qui plaît assure souvent une vie bien plus détendue et plaisante.

Quelle est la durée moyenne d'une reconversi­on ?

Le temps nécessaire pour effectuer les recherches, trouver une formation et se lancer dans le métier sera d’environ deux ans. Environ, car le temps utile à vos recherches dépendra de vous, de vos choix : mieux vous connaissez le secteur vers lequel vous vous dirigez, moins la reconversi­on sera longue.

Savoir que l’on désire effectuer une reconversi­on et connaître le métier que l’on fera par la suite sont deux choses très différente­s. Mieux vaut être très bien organisé lorsque l’on se met en recherche d’un futur métier, cela évite de perdre trop de temps sur les recherches de métiers et de la formation qui fera suite à cette décision.

Les dangers d'un métier toxique !

Les métiers dits “toxiques” sont ceux qui soumettent les travailleu­rs à un état de stress quasiment permanent, qui ôtent toute envie de plaisir à travailler.

Ces métiers sont souvent des choix par défaut et de trop nombreux salariés sont dans cette situation. Ce ne sont pas des métiers que l’on a choisis, mais plutôt ceux que l’on s’est senti obligé de choisir par défaut, pour diverses raisons :

Métier familial

Pas assez de temps pour entreprend­re plus d’études

Le métier que l’on souhaitait exercer ne recrutait pas…

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Dir. publicatio­n : Lucie Pinzano
Red. publicatio­n : Tom Vong
Maquette : Gaelle Kanga
Société : Clothilde Andoni éditions Dir. publicatio­n : Lucie Pinzano Red. publicatio­n : Tom Vong Maquette : Gaelle Kanga
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