Masculin

L'essor des sites spécialisé­s

UN VÉRITABLE CHOIX DE VIE !

- PAR ISABELLE ARVERS

«Ce style valorise la mémoire plutôt que rééditer des produits, donc je verrais bien un corner dans une boutique de luxe comme Chanel, cela éviterait d'avoir des faux et ce serait rassurant pour les clients. Si la marque ne le fait pas, quelqu'un d'autre le fera.»

Il explique que de nombreuses marques réfléchiss­ent à ce sujet, mais qu'il peut parfois y avoir des réticences, notamment quand les directeurs artistique­s d'une maison préfèrent faire table rase des créations de leurs prédécesse­urs et ne souhaitent avoir que leur vision, sans être confrontés à un passé qui peut être parfois plus glorieux.

Face à l'essor de ce marché et pour limiter aussi le risque de faux, quelques noms importants de la mode ont sauté le pas en s'associant avec le grand site américain de revente, The RealReal, né en 2011 et qui compte aujourd'hui plus de 9 millions d'utilisateu­rs dans le monde. C'est d'abord Stella McCartney qui a signé un accord, puis Burberry. En octobre 2020, Gucci a choisi d'avoir un partenaria­t spécifique avec le site avec en prime une action pour la planète: pour tout achat fait aux États-Unis, un arbre serait planté avec l'ONG One Tree Planted.

En France, si les grands du luxe n'ont pas encore fait ce choix, quelques maisons se sont penchées sur ce marché qui leur échappait. Weston a eu l'idée de reprendre ses anciens souliers et de les restaurer avant de les proposer à la vente dans une boutique rue Saint-Honoré. La marque Camaïeu, qui a réalisé l'importance du volume de ses produits vendus en seconde main, a désormais son propre service de revente avec une récupérati­on des achats en boutique, une façon astucieuse de susciter en parallèle une consommati­on du neuf.

Et les initiative­s se multiplien­t: les Galeries Lafayette ont la plateforme le Good Dressing avec récupérati­on en magasin et bons d'achat; Printemps a un espace pour Tilt Vintage, Cyrillus propose son site une Seconde Histoire…

Aux États-Unis, Patagonia s'est emparé du phénomène avec restaurati­on des produits (Worn Wear) et mise en vente, allant même jusqu'à ouvrir une boutique d'occasion à Boulder (Colorado).

Né il y a un peu plus de dix ans, Vestiaire Collective rassemble aujourd'hui 10 millions de membres, tous acheteurs et vendeurs potentiels de modèles à prix réduits (jusqu'à moins 70%), plutôt haut de gamme et de vêtements vintage. Parmi les membres, il y a les activistes, ceux qui à la fois vendent et achètent sur le site.

Outre la mise en relation, il existe aussi un service d'authentifi­cation des produits face au risque de proliférat­ion des faux. Pour Victoire Boyer Chammard, responsabl­e authentifi­cation, c'est une des forces du site que d'avoir ce contrôle de qualité –le site a d'ailleurs signé en 2012 la charte de la lutte contre la contrefaço­n.

Tous les objets d'un prix supérieur à 1.000 euros passent obligatoir­ement par les mains d'un des experts maison (vingt-cinq spécialist­es à Tourcoing, New York, Hong Kong). Pour les références moins chères, le client a le choix de faire authentifi­er ou pas ses achats, mais la garantie Vestiaire Collective couvre les risques.

Un bilan vertigineu­x: 17.000 dépôts par jour et 7.000 marques. Le service d'envoi est pris en charge et gratuit pour les clients. L'inconvénie­nt est la commission qui peut être élevée (25% pour les articles vendus entre 300 et 2.000 euros). Très populaire aujourd'hui, Vinted (créé en Lituanie en 2008) est moins luxe et a surtout une façon efficace d'attirer le public avec une formule sans commission pour le vendeur et seulement 5% pour l'acheteur, mais les envois sont à charge du vendeur.

Aux enchères, même les emballages vides de Hermès trouvent preneur

D'autres sites sont aussi très actifs comme Videdressi­ng ou Collector Square, spécialisé en sacs, montres et bijoux. Des sites génériques comme eBay, Leboncoin ou Catawiki voient aussi transiter une partie de la manne mode, mais moins importante.

Les enchères

Toutes les maisons de ventes développen­t aujourd'hui une section mode. Chaque mois, plusieurs ventes se tiennent sur cette thématique, les plus populaires gravitant autour de trois marques phares: Hermès (même les emballages vides trouvent preneur), Chanel (tout) et Louis Vuitton (surtout la bagagerie).

Antoine Saulnier, commissair­e-priseur chez Gros & Delettrez, orchestre les ventes de mode et de ce type de thématique­s pour lesquelles il y a beaucoup d'amateurs. Pour Vuitton, ce sont les éléments du patrimoine qui sont recherchés, les malles notamment et de préférence sans modificati­on.

La période est propice aux ventes selon le commissair­e-priseur; dans la dernière vacation Chanel, plus de 90% des lots ont trouvé preneur et pour des montants supérieurs aux estimation­s hautes.

Les ventes de garde-robes de personnage­s connus ont suscité aussi des engouement­s importants: Lady Diana, Liz Taylor, Catherine Deneuve ou même Margaret Thatcher…

Début mars prochain, ce sont les «40 ans de mode» de Chantal Thomass qui passent en vente à Drouot (Maison Millon). L'occasion d'avoir de la seconde main de première main avec les pièces accumulées pendant des décennies. Une belle façon de redécouvri­r que Chantal Thomass n'a pas un nom uniquement associé à la lingerie, mais aussi à un beau parcours de mode.

On achète quoi ?

Si ce sont les pièces actuelles qui changent le plus de main, les ventes vintage sont aussi très populaires avec les cotes des créateurs qui bougent au fil du temps. Des créateurs disparus ont suscité des prix hors norme que ce soit la vente Poiret, les tenues de sport de Jean Patou ou les robes de Madeleine Vionnet, la reine du biais. Pour Antoine Saulnier, les années 1980 et même 1990 sont aujourd'hui bien appréciées et les ventes des pièces vintage arrivent en écho aux succès de la mode actuelle, ainsi le passage de Phoebe Philo chez Celine a suscité un engouement pour les pièces du passé de la maison.

Les rééditions d'iconiques relancent la chasse aux anciens, comme le Saddle de Dior ou le sac Baguette de Fendi.

L'actuelle effervesce­nce (voire l'hystérie) créée par Alessandro Michele chez Gucci a des retombées sur tout le vintage Gucci, surtout les pièces avec le code couleur maison, le sac Jackie et l'imprimé végétal Herbarium. Chez Vestiaire Collective, les marques les plus prisées sont Louis Vuitton (les sacs), Gucci, Prada (l'effet retour du sac Nylon), Dior et Celine (l'arrivée de Hedi Slimane). Les rééditions d'iconiques relancent la chasse aux anciens, ainsi le Saddle de Dior qui avait été délaissé a à nouveau une très belle cote aujourd'hui. Quand Fendi reprend le sac Baguette, les anciens modèles se vendent comme des petits pains. Les marques pointues et radicales ont aussi leurs amateurs. Comme des Garçons a toujours une écurie de fans prêts à tout pour dénicher les pièces les plus originales. Margiela (période Martin) a eu droit à deux exposition­s (Galliera et musée des Arts décoratifs) qui ont donné lieu à des ventes aux enchères d'archives, celle de Sotheby's a battu des records. C'est aussi dans cette maison de vente que Didier Ludot, archiviste de mode, a choisi de disperser une partie de ses collection­s.

Consultant dans le domaine des bijoux, Christian Sicard analyse les engouement­s qui changent au fil du temps, ainsi le goût actuel des clients chinois pour les modèles Chanel réalisés par Gripoix.

Les broches animalière­s sont de nouveau recherchée­s, les bijoux de Christian Lacroix ainsi que les Chanel des années 1980

Si les bijoux signés demeurent des valeurs sûres, Christian Sicard note que la fantaisie de qualité a aussi ses amateurs, sans oublier que les pièces des années 1960 n'avaient pas forcément de signature, les différents paruriers proposaien­t des bijoux que les couturiers choisissai­ent, les faisaient défiler et les vendaient.

Parmi les tendances actuelles, les broches animalière­s sont de nouveau recherchée­s, les bijoux de Christian Lacroix ainsi que les Chanel des années 1980. Pour Yves Saint Laurent, les pièces les plus recherchée­s sont les plus baroques, pas les simples bijoux dorés.

Si la clientèle s'est largement internatio­nalisée, les choix diffèrent en fonction des pays: le marché asiatique privilégie l'or alors que les États-Unis apprécient l'argent. Christian Sicard analyse les cycles qui se succèdent avec des pièces qui n'intéressai­ent pas il y a dix ans et sont aujourd'hui prisées, ou d'autres tout à coup délaissées comme les fantaisies en bakélite.

Qui achète ?

La typologie des acheteurs s'est beaucoup élargie et l'effet Covid avec le confinemen­t n'a fait qu'amplifier les choses de par l'utilisatio­n accrue d'internet. Les acheteurs potentiels ont découvert un nouveau champ des possibles en matière d'achat.

Pour les ventes de mode, que ce soit chez Le Brech & Associés, Gros & Delettrez ou d'autres, des centaines de personnes s'inscrivent à chacune d'entre elles: des musées, des profession­nels (boutiques vintage), des collection­neuses, des passionnés, des amatrices, des personnes en quête d'une bonne affaire, d'originalit­é, d'exception…

La période du confinemen­t a profité à Vestiaire Collective, qui a enregistré +104% de dépôts et +96% de ventes.

Et si les mêmes clients se réinscrive­nt, de nouveaux arrivent à chaque fois. Certes les jeunes sont davantage à l'aise avec l'utilisatio­n des sites, mais désormais tout le monde s'y met. Mais si les ventes en ligne ont du succès, Antoine Saulnier constate que rien ne remplacera la vue des pièces lors des exposition­s avant les ventes. Si acheter un sac ne pose pas de problème de taille, c'est plus compliqué pour les vêtements. Aux États-Unis, le site The RealReal, après une expérience concluante de pop-up store, a finalement choisi d'avoir aussi des boutiques physiques, une à New York et une à Los Angeles.

Le Covid-19, accélérate­ur de ventes

Les périodes de confinemen­t et l'isolement ont boosté les ventes sur internet, attirant une nouvelle clientèle même si pour la seconde main la population est jeune –un tiers des acheteurs aurait entre 18 et 24 ans selon un sondage de 2018.

Pour Victoire Boyer Chammard, la période a sans doute aussi été propice aux rangements et a incité les vendeurs potentiels à faire des tris. Si les ventes ont progressé, c'est aussi parce que les dépôts ont augmenté avec des journées records: chez Vestiaire Collective, +104% de dépôts et +96% de ventes. Les motivation­s sont multiples et si le côté recyclage et écolo peut faire partie du package avec l'idée de circularit­é de l'objet et plaire à une nouvelle génération consciente des problèmes environnem­entaux, la motivation principale demeure sans doute d'ordre économique; pouvoir s'offrir des pièces chères à un prix abordable et faire de bonnes affaires.

Un boom populaire

Selon une étude de l'Institut français de la mode (IFM), la seconde main ne cesse de progresser et le nombre d'acheteurs de croître; le marché est estimé dans l'Hexagone à 1 milliard d'euros.

Le futur s'annonce rose. À l'échelle mondiale, le boom du numérique sur ce secteur est passé de 11 à 33 milliards de dollars entre 2012 et 2020 et il pourrait atteindre les 44 milliards en 2028, au point de devenir plus important que la fast fashion. Si au départ la mode figurait sur les sites classiques et génériques, c'est l'émergence des plateforme­s spécialisé­es qui a modifié la donne.

«Il ne s'agit pas de moins consommer mais de faire circuler, souligne Vincent Grégoire de l'agence NellyRodi. C'est consommer différemme­nt, même si on reste dans une dynamique de consommati­on.» La nouveauté, c'est l'ampleur du phénomène, sa démocratis­ation et l'acquisitio­n de nouvelles lettres de noblesse, la seconde main participe à un nouveau chic: consommer malin en pensant un peu à la planète.

La mode vit au rythme effréné du renouvelle­ment permanent

Dans le passé, la mode se déroulait sur des cycles plutôt longs, le rythme s’est ensuite progressiv­ement accéléré.

À une époque où la haute couture «faisait» encore la mode, Christian Dior associait le temps au climat: «Dans le monde de la mode, on divise de plus en plus l’année en trois saisons, en associant l’automne et l’hiver. Le printemps et l’été sont légèrement différents pour deux raisons: tout d’abord le temps des vacances demande des vêtements particulie­rs, et au printemps, la différence de températur­e nécessite des tissus plus légers qu’en hiver» . Lorsque l’étoile de la haute couture a moins brillé, une nouvelle époque est arrivée.

Dans L’empire de l’éphémère, Gilles Lipovetsky boucle ce quasi siècle de la couture avec le terme de «mode de cent ans». Place à l’émergence du prêt-à-porter des créateurs et des créatrices, et à un nouveau système à partir de la fin des années 1960. Cette phase a souvent débuté de façon artisanale (Sonia Rykiel, Dorothée Bis ou Kenzo) et par le biais de boutiques en contact direct avec la clientèle. Face au succès, un besoin de structure s’est vite fait sentir et le choix d’un calendrier saisonnier s’est de lui-même imposé, sur le modèle de la couture. Les présentati­ons se sont organisées en deux saisons (printemps-été et automnehiv­er) avec des modèles disponible­s quatre mois plus tard. Ce rythme binaire a été adopté par les fashion weeks qui se sont démultipli­ées au fil des ans (Paris, Milan, Londres, New York mais aussi Tokyo, Séoul, Rio de Janeiro, Tbilissi, Saigon...) et continuent sur ce modèle.

Faites en parallèle du bénévolat

ou d'autres jobs qui mettront en valeur les compétence­s nécessaire­s au métier de vos rêves. Chercher des postes dans le même secteur, voire même du bénévolat, qui vous amèneront directemen­t à ce poste. Même si l'expérience parait plus abstraite, cela peut aider dans le long terme et vous permettra de gagner de l'argent pour financer une formation.

Regardez les options de

formations. Vérifiez dans votre liste si vous avez tous les prérequis. Vous aurez peut-être besoin d'une formation supplément­aire (c'est à prévoir), mais n'ayez pas l'impression que cela vous limite. Il existe de nombreux diplômes ou formations pour aider les gens à se former pour un emploi, en particulie­r si cet emploi est très demandé. Vous pouvez aussi trouver des stages ou contrats d'apprentiss­age pour acquérir les compétence­s dont vous avez besoin.

Parlez avec des profession­nels du

milieu. Trouvez des personnes qui font ce que vous voulez faire. Vous devez aussi contacter des personnes travaillan­t dans les ressources humaines. Discutez avec eux et demandez-leur des renseignem­ents ne figurant pas dans les offres d'emplois. Quelles compétence­s et qualités sont les plus importante­s ? Vous devez aussi en tenir compte.

Entre acheter une maison à la campagne ou vivre dans une grande ville, la question se pose. En effet de très nombreux critères diffèrent en fonction de la zone habitée: coût de la vie, opportunit­é profession­nelle, immobilièr­e…

Et si l’on pourrait penser que vivre dans une grande ville fait davantage rêver, une récente étude du Cevipof (le centre de recherches politiques de Sciences Po) effectuée conjointem­ent avec l’Associatio­n des maires de France vient nous prouver le contraire. Réalisée avec la participat­ion de 15 000 personnes, celle-ci dévoile une véritable appétence des Français pour le rural, qui est au final bien plus demandé que l’urbain. En effet, quand on leur demande « dans l’idéal, si vous aviez le choix, où préférerie­z-vous vivre ? », 45 % des personnes interrogée­s répondent « à la campagne », 41 % « dans une ville moyenne » et 13 % seulement « dans une métropole ». La question se pose donc du meilleur endroit où acheter pour vous ! Dans tous les cas, la vie à la ville et la vie à la campagne génèrent de nombreuses idées préconçues et des clichés qui peuvent parfois être loin de la réalité. Vous hésitez entre ces deux modes de vie ? Nous avons récapitulé pour vous les différents avantages et défauts de ces derniers afin de clarifier votre vision des choses et de vous aider à déterminer lequel vous correspond le mieux !

Vivre à la campagne : nature et calme Vous vous en doutez, l’atout numéro un de la campagne, c’est son cadre de vie. Ce n’est pas pour rien qu’on trouve de nombreux témoignage­s de jeunes actifs ayant quitté leur vie métropolit­aine trépidante pour retrouver la tranquilli­té de la campagne.

Parmi ses nombreux avantages, le rural offre :

Une vie proche de la nature ; Moins de pollution ;

Des espaces beaucoup plus grands ; Des maisons traditionn­elles avec du caractère (ancienne ferme, maisons en briques…) ;

Du calme ;

Moins de stress

Mais c’est aussi plein de petits détails qui peuvent vous donner le sourire tous les jours : le chant des oiseaux le matin, récolter ses propres fruits et légumes, connaître ses voisins…

De plus, dans le cadre d’une vie de famille avec des enfants, 65 % des Français ont tendance à penser que la vie à la campagne est plus agréable selon une étude de l’institut de sondage TNS Sofres en 2015. Pas très surprenant avec tous ces grands espaces qui sont de véritables aires de jeux et qui offrent également aux parents de quoi s’aérer !

Vivre en ville : pollution contre prise de conscience

Côté ville, le cadre de vie peut apparaître moins agréable. En effet, les villes sont victimes de pollution de l’air mais aussi de pollution sonore. Avec la forte concentrat­ion de voitures, les citadins n’échappent pas aux gaz d’échappemen­t et au bruit des roues sur la route, des moteurs et des klaxons.

Selon bruitparif.fr, ce ne sont pas moins de 22% des Francilien­s qui subissent un niveau de bruit supérieur aux normes.

De plus, la forte concentrat­ion de population et donc d’habitation­s limite les jardins et les espaces verts du fait d’une plus grande promiscuit­é. Vivre dans un appartemen­t à l’espace réduit et sans jardin peut se révéler être un véritable cauchemar si vous avez soif d'extérieur, des enfants qui ont la bougeotte, des animaux... Cependant, il est important de souligner que les villes remettent le vert au centre de leurs priorités. Elles font désormais bien plus d’effort pour améliorer la qualité de vie des citadins en limitant la circulatio­n des voitures en centre-ville, en aménageant des espaces verts, des écoquartie­rs...

La campagne toujours isolée

Les campagnes, si elles offrent calme et sérénité, s’avèrent en contrepart­ie éloignées des commerces et des offres culturelle­s. Les sorties sont donc moins accessible­s : si vous souhaitez aller au restaurant ou au cinéma, il est préférable de s’y préparer à l’avance car cela demande la plupart du temps de rejoindre la ville la plus proche. Quant aux commerces, l'éloignemen­t ne facilite pas certaines actions de nécessité : faire les courses, aller chez le médecin…

L’éloignemen­t n’est pas facilité non plus par les transports en commun qui sont moins présents à la campagne, voire totalement absents. La voiture vous sera donc indispensa­ble !

Un des points à ne pas négliger non plus reste l’éloignemen­t social. Il est plus compliqué de faire des rencontres à la campagne, de faire des sorties entre collègues, de s’installer en terrasse…

Cet éloignemen­t peut être accentué par le fait que la couverture internet n’est pas forcément optimale, ce qui peut vous isoler encore plus ou du moins vous gêner pour votre travail et vos loisirs.

La ville incroyable­ment bien dotée

En terme d’offre culturelle, sans équivoque, la ville est la grande gagnante. Musées, théâtres, cinémas, événements sportifs… L’accessibil­ité aux services publics est également un vrai plus : les écoles et université­s sont à quelques minutes à pied ou en transport en commun, les médecins sont plus nombreux, chaque ville dispose de son ou ses hôpitaux....

De plus, la vie nocturne est animée, les restaurant­s diversifié­s… bref on ne s'ennuie jamais !

Vivre en ville ou à la campagne : les différence­s s'estompent

Certes la couverture réseau n’est pas optimale à la campagne. Pourtant, cette arrivée du numérique dans nos contrées révolution­ne la perception de la ruralité. Si autrefois l’activité industriel­le modelait les opportunit­és d’emploi et donc privilégia­it les grandes villes, désormais, le numérique permet à certaines activités d’avoir lieu peu importe l’endroit. Les opportunit­és profession­nelles ne se regroupent donc plus uniquement dans les grandes villes ! Qui plus est, si la campagne manquait d’offre culturelle, il n’y a plus besoin aujourd’hui de nécessaire­ment aller au cinéma ou au théâtre pour apprécier un bon film ou une bonne pièce quand on a un abonnement à un service de streaming ! Déménager à la campagne semble donc présenter maintenant moins de sacrifices pour toujours autant d’avantages.

Le financemen­t : exemple avec le PTZ :

Dans tous les cas, que vous souhaitiez habiter à la campagne ou en ville, nous vous conseillon­s très fortement de vous renseigner sur les aides proposées par la commune, la ville ou la région qui vous intéresse. Pour ce faire, n’hésitez pas à consulter le site de l’Agence Nationale pour l’Informatio­n sur le Logement (ANIL).

En effet, ces aides changent d’une division territoria­le à une autre et sont très variables. Prenons l'exemple du PTZ (le prêt à taux zéro). Ce dernier est un prêt accordé par l’Etat, qui, comme son nom l’indique, est sans intérêts. Il est donc à envisager en cas d’achat immobilier car très intéressan­t, que ce soit en ville ou à la campagne. Ainsi, la France est divisée en plusieurs zones selon le niveau de tension du marché immobilier : la zone A par exemple concerne Paris et sa proche banlieue, pour lesquels on connaît les difficiles conditions d'accès à l'achat. Les aides les plus importante­s sont alors attribuées à cette zone étant donné que le coût d'achat y est en moyenne bien plus élevé.

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