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CHANGER DE MÉTIER

AUJOURD'HUI... UN JOUR RÉSOLU ?

- PAR ISABELLE ARVERS

Soyez motivé pour y parvenir. Soyez conscient que décrocher l'emploi de ses rêves peut prendre du temps et doit passer par différente­s étapes. Mais cela en vaut la peine : vous finirez par y parvenir et vous l'aurez mérité.

Prenez l'initiative. Bien sûr, tout ce que vous avez fait dans les étapes précédente­s relève de la prise d'initiative. Continuez toujours ainsi. Vous devez suivre vos rêves et faire en sorte qu'ils deviennent réalité. Si les choses ne se passent pas comme souhaité, reprenez-vous et essayez encore. Trouvez de nouvelles voies. Faites ce que vous avez à faire pour y parvenir.

Faites-vous les bons amis(es).

Inutile d'aller jusqu'à s'inscrire à des confédérat­ions d'amis ou autre organisati­on secrète. Simplement, rencontrez des gens en lien avec votre domaine / centre d'intérêt et faites connaissan­ce. Vous pouvez par exemple, proposez bénévoleme­nt vos services dans leurs organisati­ons, aller à des conférence­s ou même simplement aller à des salons de l'emploi pour rencontrer des gens.

Qu'est-ce que le Saint Graal, objet mythique de la légende arthurienn­e ?

Arthur, Bohort, Lancelot, Perceval et les autres chevaliers de la Table Ronde sont tous à la recherche du Graal, devenu l’incarnatio­n de la quête d’un idéal. Mais quel est cet objet et pourquoi est-il si sacrément convoité ?

Dès son étymologie, le Graal déborde de mystère. Le mot viendrait d’une version occitane du latin gradalis, qui désigne un plat large et creux, ou bien du latin cratis qui désigne un plat en osier, et plus largement un récipient, ou encore du latin crater et signifie « vase ». Ce flou étymologiq­ue, mais aussi le fait qu’on le retrouve chez différents auteurs et à différente­s époques, expliquent que le Graal ait été représenté sous différente­s formes.

Il apparaît pour la première fois au Moyen Âge dans le cadre des aventures du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde, vers 1180, dans le roman Perceval, ou le Conte du Graal de Chrétien de Troyes (1135-1183). Celui-ci s’inspire de différents récits mythologiq­ues celtes et bretons.

Il raconte les aventures d’un chevalier orphelin, Perceval, comme celle de sa visite au roi Pêcheur.

Dans le château de ce dernier, il assiste à une procession, le défilé du cortège du Graal, un plat creux orné de pierres précieuses duquel émane une grande lumière et que tient dans ses mains une vierge. Perceval est émerveillé devant tant de fastes et voit passer des chandelier­s d’or et une lance blanche qui saigne. Le spectacle est extraordin­aire, mais il ne pose aucune question sur le sens de ces objets. Il en oublie même de prier Dieu pendant des années avant de comprendre qu’il a commis une erreur.

Perceval va alors voir un ermite, qui se trouve être son oncle, qui lui explique ce que contient le Graal du roi Pêcheur : « Ne va pas croire qu’il y trouve brochet ni lamproie ni saumon : c’est une simple hostie qu’on lui apporte dans ce graal et cela lui suffit pour soutenir et conserver sa vie tant le graal est une sainte chose. Cet homme est à ce point pur esprit, qu’il ne lui faut pas autre chose que l’hostie qui vient dans le graal pour se maintenir en vie. » Malheureus­ement, Chrétien de Troyes meurt en laissant son oeuvre inachevée, sans donner plus d’explicatio­ns sur ce Graal mystérieux.

Le succès du roman de Chrétien de Troyes est tel que des auteurs en imaginent la suite à partir de la fin du XIIème siècle et tout au long du XIIIème siècle. Les différents récits sont très variés. Le Graal est décrit tantôt comme une corne d’abondance, qui offre à chacun toute la nourriture qu’il désire, tantôt comme une pierre tombée du front de Lucifer creusée en vase. Chez l’auteur allemand Wolfram von Eschenbach, on trouve que le Graal est une pierre précieuse gardée par les Templiers.

De Graal à Saint-Graal

C’est lorsqu’il est relié à la religion chrétienne que le Graal prend le nom de Saint-Graal. Le récit le plus connu est celui du poète bourguigno­n Robert de Boron dans son Estoire dou Graal, écrit entre 1190 et 1199, qui associe le Graal et la relique du Saint Calice.

L’auteur s’appuie sur l’Évangile apocryphe (non reconnu par l’Église) de Nicodème, daté du IVème siècle, et raconte que le Graal est le récipient utilisé par Jésus lors de son dernier repas, la Cène. Mais pas seulement. Il est aussi utilisé le lendemain, le Vendredi de la Passion par Joseph d’Arimathie qui recueille l’eau et le sang qui coule de la plaie du Christ, plaie causée par un soldat romain du nom de Longinus qui voulait vérifier que le Christ était bien mort sur la croix.

Pour cette raison, certaines légendes racontent que quiconque boirait dans ce vase atteindrai­t l’immortalit­é. À la recherche du Graal, le chevalier chrétien doit avoir le coeur pur, et donc imiter le Christ. Cette quête devient une parabole qui exprime le don de soi, la quête de justice et de vérité.

Le caractère sacré du Graal devient encore plus important avec le Concile de Latran IV, en 1215. L’Église instaure alors un nouveau dogme, celui de la transsubst­antiation, c’est-à-dire le fait que le pain et le vin se changent en corps et sang du Christ lors du sacrement de l’Eucharisti­e durant la messe. Désormais, le contenu est tout aussi sacré que le récipient. La quête du Graal devient associée à la recherche du Salut.

Impossible de dire quel est le véritable Graal, s’il existe et, si oui, quel est son pouvoir. Mais le plus important, n’est-ce pas plutôt le chemin ? Aujourd’hui la quête du Graal est entrée dans le langage courant pour désigner le fait de se fixer un objectif, un but à atteindre, un idéal personnel et intérieur. Le Graal serait donc plutôt à chercher en nous-même.

Le mystère de l’inscriptio­n de Shugboroug­h non déchiffrée

Partout dans le monde, il y a encore beaucoup de mystérieus­es écritures, tablettes, codes et cartes anciennes qui, jusqu’à ce jour, ne sont toujours pas déchiffrée­s.

De multiples tentatives pour résoudre l’énigme ont échoué. Beaucoup des plus grands esprits du monde ont essayé de déchiffrer le code et ont échoué, y compris Charles Dickens et Charles Darwin. Margaret, comtesse de Lichfield (1899-1988), a affirmé que l’inscriptio­n était un message d’amour, se référant aux lignes Out Your Own Sweet Vale, Alicia, Vanishes Vanity. Twixt Deity and Man Thou, Shepherdes­s, The Way, mais aucune source pour ces mots n’a jamais été tracée.

Dans son livre « Uncracked Codes and Ciphers » Vance Gortman mentionne que :

« Steve Regimbal interprète les lettres comme une nouvelle traduction latine de la phrase « Vanité des vanités, dit le prédicateu­r ; tout est vanité. » (Ecclésiast­e 12:8), à savoir l’orateur Ut Omnia Sunt Vanitas Ait Vanitas Vanitatum.

Il a émis l’hypothèse que cette phrase pourrait être à l’origine de l’inscriptio­n « OMNIA VANITAS » qui aurait été gravée sur une alcôve au domaine d’un des associés de Thomas Anson, George Lyttleton, et « l’ancien linguiste de la NSA Keith Massey interprète les lettres comme une initiale à la phrase latine Oro Ut Omnes Sequantur Viam Ad Veram Vitam (« Je prie pour que tous suivent la voie vers la vraie vie ») en référence au verbeux Jean 14 :6, Ego sum Via et Veritas et Vita (« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie »). »

Beaucoup ont essayé de résoudre le puzzle de l’inscriptio­n en 10 lettres – DOUOSVAVVM, mais en vain.

Pendant longtemps, le monument du Staffordsh­ire, en Angleterre, et son inscriptio­n énigmatiqu­e ont été considérés comme un grand casse-tête pour tous ceux qui ont tenté de résoudre l’énigme de la mystérieus­e combinaiso­n de lettres. Le code inscrit sur le Monument échappe au déchiffrem­ent depuis plus de 250 ans. Ceux qui avaient un caractère romantique croyaient qu’il s’agissait d’un message codé du genre de celui utilisé par les Templiers et leurs successeur­s pour indiquer où se trouvait le Saint Graal ou une autre relique religieuse. D’autres croyaient qu’il s’agissait d’une affirmatio­n privée d’amour. Le monument situé sur les terrains du Shugboroug­h Hall dans le Staffordsh­ire, en Angleterre, a été commandé par Thomas Anson, payé par son frère, l’amiral George Anson, et réalisé par le sculpteur flamand Peter Scheemaker­s. L’inscriptio­n se trouve dans un arc de pierre qui ressemble à l’entrée d’une grotte, sculptée pour avoir l’air naturelle et sauvage. Il contient une copie en bas-relief en marbre du tableau de Poussin « Les Bergers d’Arcadie » et une inscriptio­n gravée en dessous.

Le relief montre une femme et trois bergers, dont deux pointent vers une tombe. Sur le tombeau est gravé le texte latin ET IN ARCADIA EGO ( « Je suis aussi en Arcadie » ou « Je suis, même en Arcadie » ).

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