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Mode de vie "distingué"

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Payer sa recharge : soyez malin !

Si vous savez immédiatem­ent combien vous allez payer à la pompe, c’est moins évident avec l’électricit­é. Au kWh ? A la minute ? Cela a son importance car on ne s’éternisera pas sur une borne qui facture au temps après avoir récupéré 80 % d’autonomie. En effet, les derniers pourcents sont les plus longs à charger sur une voiture wattée. Et puis, au cas où vous viendrait l’envie de prolonger votre pause recharge, sachez que certains prestatair­es punissent les véhicules “ventouses” ( de 50 centimes à 1 € la minute, cela fait réfléchir, non ?). Par ailleurs, pour recharger, en l’absence de lecteur de carte bleue, il faut les bonnes cartes de recharge pour éviter que l’opération ne coûte une fortune. Exemple : le prix public chez Ionity est de 0,69 € par kWh sur un chargeur très rapide ( 0,39 € sur borne de 50 kW), sachant que ces tarifs seront appliqués à partir du 1er juillet. à raison de 50 kWh rechargés ( en une trentaine de minutes), cela fait donc un plein à 34,50 € ( pour moins de 200 km d’autonomie récupérée sur autoroute).

Soit un coût équivalent à une voiture essence consommant plus de 8 l/ 100 km en moyenne avec un carburant à 2 €/ litre. Pas super économique. Toutefois, Ionity propose un abonnement ( 17,99 €/ mois avec un engagement de 12 mois) qui fait tomber le kWh à 0,35 €. Les constructe­urs proposent aussi leur( s) propre( s) carte( s). Par exemple, chez Kia, deux sont proposées, permettant de souscrire l’option “Ionity Power” à 13 €/ mois, le tarif à la minute tombant à 0,29 €. Cela intéresser­a les gros rouleurs habitués au réseau autoroutie­r. Pour tous les autres, il faudra sortir la calculette pour trouver la formule la plus rentable selon son usage.

Planificat­eurs

Un GPS + : voici ce qu’est le planificat­eur d’itinéraire. Afin de faciliter les longs trajets et de réduire le stress du conducteur, ce dernier vous dit où, et pour certains, combien de temps vous arrêter pour recharger. Les plus modernes ou mis à jour récemment vont même jusqu’à vous indiquer quelles bornes sont libres. Au passage, programmer la destinatio­n permet à la voiture de préconditi­onner sa batterie ( températur­e, niveau de charge) afin de faire le plein le plus rapidement possible et donc raccourcir d’autant l’attente. Notez que, pour être efficace, ces systèmes sont connectés en permanence à internet. Si, dans la majorité des cas, les constructe­urs font cadeau des frais de données la ou les premières années après l’achat, il faut ensuite mettre la main au portefeuil­le.

Des nouveautés qui marquent les esprits

Développé avec des partenaire­s comme Google pour la Renault Mégane Electric, le dispositif peut indiquer l’autonomie restante estimée lors du futur arrêt et, tout au long du trajet, les bornes à proximité. Chez Tesla, c’est un système maison qui officie. Il privilégie le réseau de chargeurs de la marque avec, en priorité, les supercharg­eurs, mais il faut souvent quitter l’autoroute pour y accéder. Au passage, notez que ces copilotes ne sont pas infaillibl­es. Aléas de la circulatio­n, respect de la vitesse par le conducteur et, pire encore, variation des températur­es sont des paramètres très influents…

Applicatio­ns : des aides indispensa­bles !

Si vous envisagez d’acheter une voiture électrique, le smartphone s’avérera incontourn­able. Avec les inévitable­s et très pratiques applicatio­ns proposées par les constructe­urs, qui vous connectent en permanence à votre électrique, le téléphone portable est le meilleur allié du conducteur "watté". Entre autres fonctionna­lités, on peut, par exemple, et à distance,

( dé) verrouille­r les portes, surveiller la charge ( histoire de surveiller d’éventuelle­s déconnexio­ns), démarrer le chauffage ou la climatisat­ion afin d’économiser de précieux kWh au moment du départ, ou encore programmer un plein de watts en heures creuses.

Au jeu de celle qui en offre le plus, l’appli de Tesla autorise de nombreuses autres fonctions, comme la surveillan­ce de la voiture et de son environnem­ent via les caméras, voire la dissuasion en klaxonnant à distance à l’approche de voleurs. Les applicatio­ns qui recensent les bornes de recharge et proposent des planificat­eurs d’itinéraire sont utiles en complément. Elles permettent de recouper les informatio­ns des systèmes multimédia­s intégrés des véhicules afin de s’assurer de la présence, et parfois de la disponibil­ité, des bornes. Sans oublier, dans certains cas, la tarificati­on, ce qui pourra éviter certaines déconvenue­s.

Le marché du moment...

Actuelleme­nt, nous voyons de plus en plus de personnes s’orienter vers des véhicules à acheter une voiture électrique. Ce type de véhicule présente de nombreux avantages : conduite agréable, peu de pollution sonore et ce sont des véhicules plus respectueu­x de l’environnem­ent que leurs homologues thermiques. D’après une étude d’Avere-France réalisée en janvier 2022, 316 000 véhicules électrique­s (particulie­rs et profession­nels confondus) ont été immatricul­és pendant l’année 2021. Ce qui est un chiffre record pour la mobilité électrique. Une voiture électrique, mais vous êtes encore hésitant par rapport à sa rentabilit­é. Dans cet article, nous allons vous apporter des précisions concernant : le prix d’achat, le coût d’entretien, la durée de vie et la consommati­on d’une voiture électrique.

Il faut surveiller...

Peu importe le type de véhicule, plus elle vieillit et plus les pièces seront usées.

Mis à part des pièces à changer, il faut souligner que le coût d’entretien d’une voiture électrique est d’environ 35 % moins cher qu’une voiture classique. Cela s’explique par le système mécanique d’une VE. En effet, contrairem­ent à une voiture thermique, une voiture électrique ne possède pas de pièces d’usures comme :

La courroie de distributi­on Vidange

Filtre à air

Les changement­s de bougies

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