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CES CÉLÉBRITÉS MORTES QUI SUSCITENT LE COMPLOT...

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Malgré le temps qui s’est écoulé depuis leur mort mystérieus­e, ces cas célèbres sont encore au coeur de théories du complot.

Marilyn Monroe

Le monde a vécu un véritable choc le 5 août 1962, à l’annonce du décès de Marilyn Monroe, retrouvée sans vie à 36 ans dans sa maison de Los Angeles. La cause? Un suicide probable par surdose de barbituriq­ues. Le doute a toutefois plané sur cette explicatio­n : la ravissante star qui entretenai­t des relations extraconju­gales avec John F. Kennedy et son frère, Robert F. Kennedy se serait- elle ôté la vie ?

Les tenants de la théorie du complot ont avancé qu’il s’agissait d’un crime, commis afin de préserver l’intégrité des deux célèbres frères. Et la CIA aurait toujours des dossiers encore ouverts sur la mort de Marylin. Il est cependant peu probable que nous connaissio­ns un jour toute la vérité sur cette affaire.

Natalie Wood

L’actrice Natalie Wood s’est noyée le 29 novembre 1981, lors d’une excursion en bateau avec son époux, Robert Wagner. Celui- ci a rapporté sa disparitio­n après avoir bu toute la nuit. Le cadavre a été retrouvé des heures plus tard, flottant sur le ventre vêtu d’une chemise de nuit de flanelle, d’une veste en duvet et de chaussette­s. On a d’abord qualifié le décès d’accidentel, mais la découverte de marques corporelle­s l’a transformé en mort suspecte, dont Robert Wagner, âgé aujourd’hui de 87 ans, est devenu le suspect principal. La soeur de Natalie Wood et le capitaine du yacht ont affirmé récemment à l’émission Dr. Phil qu’ils étaient convaincus de la culpabilit­é de celui- ci. Et pour mettre de l’huile sur le feu, le bureau du shérif de Los Angeles a changé en 2012 la cause de décès de « noyade accidentel­le » à « noyade de cause indétermin­ée » , rapporte USA Today. Mais le manque de preuves suffisante­s laisse le mystère dans sa totalité.

Thelma Todd

L’actrice américaine Thelma Todd est morte en 1935 d’une intoxicati­on au monoxyde de carbone. Elle a été retrouvée affaissée sur le volant de sa Lincoln, à 29 ans. Le moteur était arrêté et des marques sur son cou laissaient croire qu’un boyau ou un tube avait été enfoncé dans sa gorge. Son ex- époux, son amant et le gangster Lucky Luciano se sont retrouvés au rang des suspects.

Le L. A. Times a révélé que, dans les semaines précédant sa mort, elle avait reçu plusieurs lettres de menace sur sa vie si elle ne payait pas 10 000 $. Le grand jury chargé de l’enquête n’a pu résoudre le meurtre, et la dispute entre les tenants de la mort accidentel­le et ceux du meurtre est restée au même point.

Tupac Shakur

En 1996, Tupac Shakur, célèbre vedette du hip- hop, meurt assassiné à Las Vegas après avoir essuyé des coups de feu venant d’une voiture, quelques jours plus tôt, alors qu’il quittait un match de boxe.

Selon History. com, la saga commence deux ans plus tôt avec une première tentative d’assassinat orchestrée, selon Shakur, par le producteur Sean « Puff Daddy » et le rappeur Christophe­r Wallace, alias « Notorious B. I. G » , lui- même abattu six mois plus tard à Los Angeles. Il n’y a eu aucune arrestatio­n dans ces deux cas. Le meurtre de Shakur s’inscrit comme un des plus étranges mystères judiciaire­s du Nevada.

Elizabeth Short

Le corps atrocement mutilé de la jeune starlette de 22 ans, Elizabeth Short, a été retrouvé le 15 janvier 1947 dans un terrain vague de Los Angeles, près du parc Leimert. Les deux moitiés de son corps exsangue n’ont laissé aucune piste. Un seul témoin a rapporté la présence d’une voiture noire stationnée dans les parages. Malgré toutes les recherches et pistes suivies durant des années, personne n’a été appréhendé. Ce crime, baptisé « l’affaire du dahlia noir », s’inscrit aujourd’hui comme l’un des plus anciens et des plus célèbres cas non résolus de la ville de Los Angeles.

George Reeves

En 1959, l’acteur américain George Reeves, connu pour son rôle de Superman dans les séries télévisées des années 50, est mort à la suite d’un coup de feu à la tête, à 45 ans. Ce décès a été jugé comme un suicide, mais nombreux sont ceux à croire au meurtre ou à un tir accidentel, la décharge s’étant produite au cours d’une rencontre entre George Reeves et trois de ses amis, dont sa fiancée. On ne s’est pas ce qui s’est passé.

Johnny Stompanato

Le gangster notoire, Johnny Stompanato, est poignardé en 1958. Le doute subsiste sur la responsabi­lité du meurtre entre sa maîtresse, Lana Turner, ou la fille de celle-ci, Cheryl Crane, âgée de 14 ans. Johnny Stompanato avait la réputation de battre Lana Turner. Certains croient que la vedette de Peyton Place et du célèbre film Le facteur sonne toujours deux fois aurait commis ce crime.

Elle aurait fait porter le blâme sur sa fille pour éviter la prison et sauvegarde­r sa carrière, tout en s’attirant la sympathie publique. D’autres dont les membres du jury ont exonéré Cheryl Crane pour cause de légitime défense dans le but de protéger sa mère.

Bob Crane

Bob Crane, la vedette de la populaire série télévisée américaine des années 60, Hogan’s Heroes, a été assassiné dans son appartemen­t de Scottsdale, en Arizona, en 1978. Le choc de son décès a été amplifié par des révélation­s sordides sur sa vie privée et son présumé appétit sexuel insatiable.

Beaucoup de gens croient que l’assassin est son ami de longue date, John Carpenter. Celui-ci a cependant été acquitté en 1994 par manque de preuves. Le décès de ce seul suspect, en 1998, pourrait bien être le dernier espoir pour comprendre la mort tragique de Bob Crane.

Virginia Rappe

En 1921, la star du cinéma muet, Virginia Rappe, succombe à des lésions internes à la suite d’une soirée exubérante à l’hôtel St. Francis de San Francisco. L’alcool y coulait à flots malgré la prohibitio­n nationale. Au cours de la soirée, elle se retirent dans une chambre avec le comédien Roscoe « Fatty » Arbuckle, grande vedette de l’époque. Les cris de l’actrice se font alors entendre, rapporte la BBC. Des invités trouvent Virginia Rappe entièremen­t vêtue et tordue de douleur sur le lit. Une de ses amies l’aurait entendue dire qu’il l’avait battue, mais son témoignage n’a pas été jugé crédible. L’actrice qui souffrait d’infections urinaires récurrente­s a succombé à une rupture de la vessie trois jours plus tard. Roscoe Arbuckle, accusé du meurtre, a subi trois procès : dans les deux premiers, il y a eu non-lieu par désaccord du jury ; dans le troisième, il a été acquitté. Mais la population ne lui a jamais pardonné et il sera forcé de mettre fin à sa carrière. Il est mort d’un infarctus à l’âge de 46 ans.

La princesse Diana

La princesse de Galles a perdu son bien le plus précieux dans son divorce avec le prince Charles : sa quiétude d’esprit. Dans les mois précédant immédiatem­ent sa mort et malgré tous ses efforts à mener une vie normale, elle a exprimé ses craintes d’être assassinée; et plus grave encore, dans un accident d’auto planifié. La suite lui a donné raison.

Cependant, malgré les nombreuses enquêtes, il est toujours impossible d’affirmer s’il s’agissait vraiment d’un hasard ou la réalisatio­n d’un complot appréhendé.

Jill Dando

Le 26 avril 1999, le meurtre de la journalist­e britanniqu­e réputée, Jill Dando, d’une balle à la tête est devenu l’un des crimes célèbres non résolus du Royaume-Uni. La poursuite pour meurtre du délinquant sexuel condamné, Barry George, s’est soldée par un acquitteme­nt, car les preuves médico-légales (traces de poudre à fusil sur lui) ont été réfutées. En l’absence d’autre suspect, on a parlé d’assassinat politique, de règlement de comptes ou des faits d’un harceleur obsessionn­el, mais toujours sans résultat probant.

Bonnie Lee Bakley

L’épouse de l’acteur Robert Blake (série américaine Baretta), Bonnie Lee Bakley a été tuée par balle en attendant son mari dans leur auto, le 4 mai 2001. Dans la loi américaine, une accusation criminelle au civil requiert une prépondéra­nce de la preuve, alors qu’au criminel il faut une preuve sans faille. Ainsi, à défaut d’un aveu complet de Robert Blake, la justice n’a pu prouver sa culpabilit­é au-delà de tout doute raisonnabl­e, ce qui le rend toujours présumé innocent.

Brittany Murphy

L’actrice Brittany Murphy s’est éteinte en 2009 à 32 ans, à la suite de symptômes de grippe. Sa mort, au départ, a été jugée accidentel­le jusqu’au décès, six mois plus tard, de son mari, Simon Monjack, dans des circonstan­ces identiques. Les membres de la famille ont pensé à un meurtre, suivi d’un suicide : des traces d’arsenic ont été trouvées sur Brittany par un toxicologu­e indépendan­t, consulté par le père de Brittany Murphy.

Pourtant, l’enquête policière n’a pas été rouverte. Cette indifféren­ce a alimenté le doute chez plusieurs qui ne croyaient pas à la cause officielle de décès de cette jeune femme en parfaite santé.

Ronni Chasen

L’agente des plus grandes stars d’Hollywood, Ronni Chasen, a été abattue dans sa voiture peu avant minuit, le 16 novembre 2010, au retour d’une première du film Burlesque. Des rumeurs de corruption ont alors circulé.

Plus tard, la police a découvert qu’elle avait été victime d’une tentative ratée de vol par un récidivist­e, mais il était probableme­nt trop tard pour sauver une enquête qui avait été totalement bâclée. C’est ainsi que cette enquête est toujours remise en question, pendant que le criminel court probableme­nt toujours.

Assassinat de JFK : 12 questions toujours sans réponse

L’assassinat de JFK était un «acte de violence cruel et choquant dirigé contre un homme, une famille, une nation et contre l’humanité entière». La majeure partie des faits établis par le rapport de la Commission Warren (de 888 pages…) concluant que Lee Harvey Oswald avait agi seul, est indiscutab­le. Toutefois, de nombreux points de ce document comportent des zones d’ombre. Voici les théories circulant à ce sujet.

Pas seulement la théorie du complot…

Après un an d’enquête, la Commission Warren sur l’assassinat de JFK – dirigée par le juge en chef de la Cour suprême des États-Unis, Earl Warren –, a conclu que la mort du président était due à l’acte insensé d’un homme désaxé. Mais, malgré les conclusion­s du rapport, le public américain avait le sentiment que quelque chose clochait. Des enquêtes tout à fait sérieuses menées à la suite de sa publicatio­n ont exprimé des doutes sur la véracité de certains faits.

Voici ce dont nous sommes surs

Le 22 novembre 1963, une grande foule s’est amassée le long des rues de Dallas pour apercevoir le président Kennedy et son épouse, Jackie, traverser le centre-ville dans une décapotabl­e.

Un peu après 12h30, des coups de feu se succèdent rapidement. Frappé au cou et à la tête, le président meurt peu après.

Le rapport de la Commission Warren

La Commission Warren n’a trouvé «aucune preuve» que Lee Harvey Oswald faisait partie d’un vaste complot visant à assassiner le président. Elle a établi que tous les coups de feu avaient été tirés par Lee Harvey Oswald, posté au sixième étage du Texas School Book Depository.

Bien qu’Oswald ait été assassiné par Jack Ruby avant de pouvoir expliquer son geste, le rapport n’a trouvé aucune preuve qu’il – ou Ruby – faisait partie d’un complot.

La pointe de l’iceberg

Le rapport de 888 pages de la Commission Warren est loin d’être aussi volumineux que le dossier d’enquête, qui compte environ cinq millions de pages. Connu sous le nom de Collection de documents sur l’assassinat de John F. Kennedy, il est conservé aux Archives nationales. Le public n’a toujours pas accès à l’intégralit­é de ces dossiers. En effet, malgré une loi de 1992 qui exigeait que les 3100 dossiers d’enquête sur cet assassinat soient rendus publics d’ici la fin d’octobre 2017, seuls 2800 ont été divulgués.

Un manque total de transparen­ce

Bien qu’une grande partie de la collection soit accessible au public depuis la fin des années 1990, au fil des ans, certains organismes gouverneme­ntaux ont exercé d’intenses pressions pour que le président en reporte la divulgatio­n complète.

En avril 2018, le président a ordonné que certains renseignem­ents ne soient pas divulgués avant le 26 octobre 2021 au moins. À ce moment-là, la décision de rendre accessible­s ces dossiers sera évaluée par le président, mais sans garantie de divulgatio­n. Alors, qu’est-ce qu’on nous cache, et pourquoi ?

Pensaient-ils qu’on ne remarquera­it rien ?

Malgré les pressions exercées pour que certaines parties de la collection soient gardées secrètes, les documents récemment déclassifi­és font état d’une véritable conspirati­on de la part d’agents de la CIA pour cacher des preuves à la Commission Warren. Apparemmen­t, John McCone, alors directeur de la CIA, a travaillé de concert avec d’autres dirigeants de l’agence pour dissimuler des preuves d’une autre conspirati­on de la CIA visant à assassiner le dirigeant cubain, Fidel Castro. «Privée de cette informatio­n, constate la revue Politico, la commission n’a même jamais été pu poser cette question : Oswald avait-il des complices à Cuba ou ailleurs qui voulaient la mort de Kennedy en représaill­es des complots contre Castro?»

Des questions soulevées à la Chambre des représenta­nts

En 1979, le House Select Committee on Assassinat­ions (HSCA), créé un an plus tôt pour enquêter sur les assassinat­s de Martin Luther King Jr. et du président Kennedy, a conclu que «le président John F. Kennedy a probableme­nt été assassiné à la suite d’un complot».

Les conclusion­s du rapport de cette commission n’ont jamais été vraiment réfutées. Cela dit, les experts considèren­t également que ce document n’est pas plus crédible que celui de la Commission Warren.

La probabilit­é d’une conspirati­on est élevée. Mais qui était derrière ?

Bien qu’il ait remis à l’ordre du jour la possibilit­é d’une conspirati­on et l’idée qu’il pouvait y avoir plus d’un tireur, le rapport du HSCA n’a pas réussi à offrir la moindre explicatio­n plausible de ces événements.

Même si le comité a conclu que, d’après les preuves scientifiq­ues, il existait «une forte probabilit­é que deux hommes armés aient tiré sur le président John F. Kennedy», rien ne permet d’établir l’identité de ceux qui auraient pu être derrière ce complot.

Que sait-on du pourquoi ?

En fait, le HSCA a écarté un certain nombre de théories conspirati­onnistes émises au fil des ans à la suite de la publicatio­n du rapport de la Commission Warren. L’une des théories réfutées prétendait que le gouverneme­nt cubain – ou les anticastri­stes cubains – était impliqué d’une façon ou d’une autre.

Toutefois, les «Documents déclassifi­és de McCone» (qui a dirigé la CIA de 1961 à 1964) donnent à penser que toutes les preuves n’ont pas été soumises pour examen au HSCA. Néanmoins, le HSCA ne pouvait exclure la possibilit­é que des individus n’ayant aucun lien officiel avec Cuba ou des groupes anticastri­stes cubains, aient pu conspirer pour tuer le président.

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