Nature à perte
DE VUE ET UNE VIE DE NOMADE BIEN ASSUMÉE !
Le choix d’un bon fourgon
Choisir un van pour y vivre à l’année ce n’est pas si facile. Pour s’y retrouver, il faut compter sur le trio « besoinsexigences-budget« . Les besoins, il est important les lister en se posant des questions concernant le nombre de personnes à bord, la gestion de l’énergie, les endroits que l’on veut parcourir par exemple. Les exigences, elles seront déterminées par le modèle du van, sa motorisation, sa taille et même par sa confection (clef en main ou aménagement maison). Enfin, le budget est essentiel, et parfois il peut aussi être rallongé à cause des affaires d’assurances, d’homologation, etc.
Une organisation sans faille
Pour voyager en van au long cours, le combo « préparation-sacrifices-défis » revient tous les jours. Eh oui, pour vivre cette aventure du mieux possible, il faut déjà bien se préparer. En clair, le passage d’un test visant à savoir si la vie van est faite pour soit est un bon moyen de se jauger (voyage de 2 mois en immersion totale par exemple). Parallèlement, si l’expérience s’avère fructueuse, une planification financière solide est conseillée pour transiter tranquillement vers une vie en van. Ensuite, une fois qu’on est enfin installé en van, c’est là que le plus dur commence !
Chaque jour, les éléments liés au nomadisme nous rappellent qu’il y a de nombreux domaines à prendre en compte comme la gestion de l’énergie (eau, gaz, électricité), les endroits où dormir pour la nuit, la météo, son hygiène personnelle etc. En outre, c’est pour cela qu’il est important de disposer d’équipements adaptés à ses besoins pour ne pas regretter ce choix de vie.
Une maison sur roues prête, c’est un véhicule bien rempli. Cependant, cela doit être fait efficacement afin de tout avoir sous la main rapidement. En premier lieu, tout le matériel doit être sectorisé par pôles. Pour notre part la répartition du matériel s’effectue en 4 zones distinctes: cuisine, chambre, salle de bain, garage.
Les inconvénients d’une vie en van viennent souvent :
● Des odeurs qui semblent amplifiées dans un petit espace. Le dégagement gazeux de deux
● humains et parfois d’un chien dans un espace réduit est un assortiment régulier d’odeurs
● intéressantes et généralement indésirables.
● Des douches minuscules présentes dans nos chers fourgons aménagés. Elles sont si petites que simplement faire demi-tour est un exercice d’équilibre, de contrôle et de prise de conscience de l’espace.
● Des embouteillages intérieurs, car si nous nous déplaçons dans le van en même temps, nous sommes assurément sur le même chemin. Et parfois ça peut être agaçant.
● De l’encombrement et du désordre qui peut vite arriver.
● Du maintien du budget: malgré les coûts fluctuants, il est très difficile de maintenir un budget régulier, bien que nous essayions.
● D’une absence de communauté régulière: le fait de faire partie d’une communauté régulière nous manque. Ayant vécu dans la ville dans un quartier particulièrement social, parfois les interactions nous manquent.