S'intéresse de plus
EN PLUS À CES QUESTIONS ? L'ESPOIR EST LÀ !
C’est un témoignage comme on en retrouve des dizaines dans le recueil du docteur Moody. Et tous comportent cette teinte un peu mystique qui fascine autant qu’elle rend perplexe.
Pourquoi ces expériences posent-elles problème ? Le premier problème posé par l’expérience de mort imminente est la définitiaon même de la mort. Certains des individus qui ont expérimenté l’EMI étaient déclarés morts par le corps médical. Or, si nous considérons, comme l’indiquent les théories scientifiques matérialistes actuelles, que la conscience est inextricablement liée au corps humain, le phénomène décrit par ces personnes est totalement impossible. Soit les personnes ne sont pas vraiment mortes, soit le paradigme scientifique dominant de notre époque est faux.
Dans un cas, comme dans l’autre, il y a quelque chose qui nous échappe.
A partir de quand une équipe médicale peut affirmer qu’une personne est morte ? C’est une question qui peut paraître évidente mais dont les réponses diffèrent en fonction des époques et des cultures. Pendant des siècles, le seul critère de la mort utilisé par les médecins fut le constat de la cessation d’activité cardiaque et respiratoire, autrement dit l’arrêt cardiorespiratoire. C’était un critère extrêmement lisible, plein de bon sens et qui validait nos représentations collectives de la mort. Ne parlons-nous pas de « dernier souffle » et de « dernier soupir » ?
Mais avec les progrès de la médecine, nous sommes parvenus à « faire revenir » des personnes qu’on croyait définitivement parties. Et les frontières de la mort ont donc dû être repoussées. Non, les personnes en arrêt cardiorespiratoire ne sont pas forcément mortes. Les soins avancés en réanimation, les respirateurs artificiels, les défibrillateurs ont montré que le cerveau était parfois capable de se ressaisir et de reprendre le contrôle des fonctions vitales. Au cours des derniers siècles, des milliards d’hommes ont donc sans doute été déclarés morts alors qu’ils étaient encore en vie. Condamnés sans doute, mais encore en vie.