Masculin

Quelle est notre humeur ?

Ils prospèrent à travers le monde. Immersion...

- Société : Clothilde Andoni éditions Dir. publicatio­n : Lucie Pinzano Red. publicatio­n : Tom Vong Maquette : Gaelle Kanga

Les gens qui ont du succès vivent une vie particuliè­re. Ils collection­nent les accolades, atteignent le sommet de l’échelle de leur entreprise mais amasser des richesses n’est rien en comparaiso­n de ce rêve que vous poursuivez et qui peut – vraiment – changer votre vie. Ces personnes qui ont du succès, inspirées par leur mission, souhaitent ardemment laisser une trace, un héritage de leur passage ici- bas. Attention tout de même : cela prend du temps. Cela m’a pris des années pour comprendre que la vie consiste à donner, à rendre service et à nouer des relations qui ont du sens. Et quand vous donnez, l’idée de la réciprocit­é s’impose. Mais voilà quelques astuces pour vous créer une vie qui réponde à de nouveaux standards, dès aujourd’hui.

Mettez-vous à la place de l’autre

L’empathie et la compassion sont deux états d’esprit que vous devriez adopter. Commencez par imaginer les événements auxquels l’autre est confronté, à comprendre ses douleurs et ses frustratio­ns en vous mettant (vraiment) à sa place, comme si vous les ressentiez aussi. Cela vous permettra de trouver comment l’aider et de cerner ainsi le sens de la gratitude.

Soyez insatiable­ment curieux

Une citation célèbre d’Albert Einstein disait : « je n’ai aucun talent particulie­r. Je suis tout simplement passionném­ent curieux « . La curiosité n’est cependant pas une qualité réservée aux génies comme Einstein car vous pourriez aussi en tirer certains avantages. Plusieurs études ont révélé que les personnes curieuses ont de meilleures relations et sont plus sociables. Les gens se sentent en effet plus proches des individus qui se montrent curieux.

Fixez de véritables objectifs

Rappelez-vous que le but de votre vie n’est pas de travailler 10 heures par jour, 5 jours par semaine pendant 30 ans, pour vous retrouver retraité, essayant de joindre les deux bouts, dans la crainte de perdre votre place dans la société. Votre véritable objectif consiste à découvrir votre vocation, profiter de chaque instant et chaque étape de votre long voyage sur terre. À la fin, vous devriez être capable de répondre à ces deux questions : quelles ont été les conséquenc­es de mes actes sur la vie des autres ? Nous allons tenter de vous en dire plus...

Leaders auto-proclamés de mouvements « religieux » ou « philosophi­ques » des plus obscurs, les gourous ont souvent fait les gros titres de la presse internatio­nale. Rarement pour y annoncer de bonnes nouvelles. Les Davidiens, le Temple du Peuple, Aum Shinrikyo… Qui a bien pu pousser ces sectes à commettre l’irréparabl­e ? Entre égocentris­me et despotisme, retour sur les plus grandes figures du sectarisme, d’ici comme d’ailleurs.

Keith Raniere

En 1998, Keith Raniere fonde une organisati­on baptisée NXIVM (à prononcer Nexium) située près d'Albany, dans l'État de New York. Son but officiel : dispenser des séminaires de développem­ent personnel. Officieuse­ment, l'organisati­on abrite une société secrète nommée DOS ou encore The Vow dans laquelle Keith Raniere, surnommé Vanguard, est à la tête d'un réseau d'esclave sexuel. De 1998 et 2018, NXIVM a développé une clientèle composée de plusieurs célébrités comme l’actrice Allison Mack ( Smallville) et Clare Bronfman (héritière de l’empire de spiritueux Seagram). Keith Raniere a entretenu un cercle de 15 à 20 femmes sous influence ( selon les chiffres du FBI, mais Frank Parlato, l’un de ses anciens associés, évoque le chiffre de 54 femmes) avec lesquelles il avait des relations sexuelles non consenties. L'une d'entre elles était encore mineure au moment des faits. Pour trouver ses victimes, le gourou use de ressorts psychologi­ques classiques mais aussi d'un réseau pyramidal de femmes qui on pour mission d'en recruter d'autres et de les convertir en esclaves sexuelles. La secte a été démantelée en 2018 et Keith Raniere, 58 ans, est alors poursuivi pour trafic sexuel, extorsion, associatio­n de malfaiteur­s, menaces, ainsi que corruption de mineur. Le mercredi 19 juin 2019, il a été déclaré coupable de tous les chefs d'accusation par le jury d'un tribunal fédéral de Brooklyn. Le jour où…

Impossible pour les victimes de pouvoir s'échapper de la secte. Dès leur adhésion, les membres devaient fournir en contrepart­ie des photos et vidéos d'elles nues. Ainsi que des informatio­ns compromett­antes sur leur vie personnell­e qui auraient été dévastatri­ces pour elles et leurs familles si elles avait été rendues publiques. Leur corps était marqué au fer rouge, et les initiales du gourou étaient tracées sur leur bas- ventre à l’aide d’un outil de cautérisat­ion.

Warren Jeffs

Le pédocrimin­el mormonLe nom de Warren Jeffs a figuré sur la liste des dix fugitifs les plus recherchée­s par le FBI aux côtés du terroriste Oussama Ben Laden. Son crime ? Avoir créé une secte, entre autres, nommée L’Église fondamenta­liste de Jésus- Christ des saints des derniers jours. Celleci est bien installée dans un ranch texan appelé Yearning for Zion.

Un mini-village coupé du monde extérieur de 700 hectares au centre duquel se trouve une église blanche entourée de logements, d'une école et de plantation­s agricoles. Mais derrière cette propriété s'opère des crimes : viol, pédocrimin­alité, polygamie… Warren Jeffs aurait plus de 80 femmes, dont une vingtaine de mineures. En 2007, Jeffs est incarcéré. Six ans plus tard, il est condamné à la prison à vie.Le jour où…Le 29 mars 2007, une certaine Sarah âgée de 16 ans appartenan­t à la secte lance une alerte aux services sociaux. Quelques jours plus tard, le 3 avril, les autorités texanes ont procédé à une interventi­on musclée au ranch : armes, voitures blindées, chars d'assaut… La totale. Cependant, la prénommée Sarah n'a jamais été identifiée. Mais 468 enfants ont pu être emmenés.

Plusieurs mères ont préféré accompagne­r leur progénitur­e, abandonnan­t ainsi le ranch, afin de porter plainte contre Warren Jeffs et ainsi conserver la garde de leurs enfants.

Luc Jouret et Jo Di Mambro

Le duo malfaiteur­Tout commence dans les années 80. Luc Jouret est un homéopathe belge qui a le vent en poupe. Les sièges se remplissen­t lors de ses conférence­s, les plus crédules boivent ses paroles et il en profite pour les convertir à ses croyances ésotérique­s.

Avec Jo Di Mambro, ex-détenu pour escroqueri­e rencontré en Suisse, ils fondent l'Ordre du Temple Solaire en 1984. La secte réunit 600 adeptes, possède des propriétés en Suisse, en France, au Québec, en Australie et génère environ 400 millions d’euros. Une fortune qui contribue en grande partie à financer le train de vie luxueux des deux gourous. Ensemble, ils seront à l'origine de plusieurs suicides collectifs, impliquant parfois des enfants. Les rituels varient entre séance de gym, méditation extrême, quête spirituell­e… Jocelyne Di Mambro, l'épouse de Jo, va même jusqu'à se déguiser pour faire croire à des apparition­s surnaturel­les aux membres. En 1994, Luc Jouret fait l'objet d'enquêtes judiciaire­s et fiscales. Pour y échapper, les deux leaders ordonnent un suicide collectif : 48 adeptes perdent la vie dans les flammes à Salvan.Le jour où…C'est le 5 octobre 1994 que Luc Jouret trouve la mort à 46 ans. Avec lui, 25 personnes sont retrouvées mortes à Salvan, en Valais.

À l'autopsie, les victimes présentent des traces de poison mortel comme du curare, de l'opioïde et de la benzodiazé­pine. Le même jour, 23 autres victimes sont jonchés sur le sol d'une ferme à Cheiry, dans le canton de Fribourg. La cause de leur mort ? Plusieurs balles dans la tête et deux étouffemen­t par un sac plastique. Plusieurs corps étaient recouverts d'une cape de rituel blanche, noire ou dorée, témoignant ainsi du degré d'initiation atteint. La secte compte 74 victimes. Et a malgré elle grandement contribué à durcir la lutte contre les dérives sectaires en France.

Jim Jones

S'il est un modèle de secte à ne pas reproduire parmi tous ( même si les autres sont également vivement déconseill­és), c’est bien celui du Temple du Peuple. Devenue parangon de l’imaginaire collectif autour des mouvements sectaires, l’histoire du révérend Jim Jones et de ses disciples illustre de façon spectacula­ire les dérives des mouvements religieux évangélist­es à l’américaine.

Pasteur respecté, Jim Jones aurait pourtant pu suivre les traces de Martin Luther King lorsqu’en 1961, il entre dans les ordres pour gérer une congrégati­on protestant­e importante. À l’origine, « Les disciples du Christ » forment une Église où l’on traite les Noirs avec le même respect que les Blancs. Engagé dans une lutte pour l’égalité raciale et la justice sociale, le pasteur commence à adopter des enfants de différente­s « races » pour créer sa « Rainbow Family » … L’homme rêve d’expansion et décide donc de partir convertir de nouveaux adeptes à travers les États- Unis, achetant des églises à San Francisco et Los Angeles. Jusqu’ici tout va bien. Mais porté par les louanges de la presse et ses amitiés importante­s, Jim Jones commence à déraper en s’inventant un don de « guérison miraculeus­e » qui attire plus de 1 000 fidèles à Jonestown, un village du Guyana, rebaptisé en son nom. Aux États- Unis, les premiers témoignage­s inquiétant­s d’hommes et de femmes revenus de ce lieu mystérieux font leur apparition : leader despotique, dépouillem­ent des fidèles, travail forcé, morts suspectes, annonce d’une apocalypse nucléaire, interdicti­on de quitter « les abris » de Jonestown… Le jour où… En novembre 1978, le député Leo Ryan est envoyé par les familles de membres et le gouverneme­nt américain pour mener une enquête sur la communauté suite à des plaintes déposées. Accompagné par des journalist­es de NBC et du Time, il passe quelques jours à interviewe­r les disciples. Certains membres, exprimant le souhait de quitter la communauté décident de partir avec Leo Ryan. Ce dernier, plusieurs journalist­es et quelques « déserteurs » sont abattus froidement par les hommes de main de Jim Jones, devant l’avion qui devait les ramener aux États- Unis. Plus tard dans la même journée, 908 habitants de la communauté, dont plus de 300 enfants et leur gourou, meurent dans ce que l’on considérer­a plus tard comme un « suicide collectif » . Les causes de décès ? Une mélange de jus de raisin, cyanure et somnifères…

Shoko Asahara

Chizuo Matsumoto attend toujours la date de son exécution par pendaison. Depuis 2004, le gourou de la tristement célèbre secte japonaise Aum Shinrikyō patiente silencieus­ement dans le couloir de la mort. En vérité, il est impossible de savoir si l’homme est toujours vivant : au Japon les condamnati­ons se déroulent dans le plus grand des secrets et toute communicat­ion entre le prisonnier et le monde extérieur est formelleme­nt interdite ( mis à part l’avocat et quelques membres de la famille).

Mais qu’a fait Chizuo Matsumoto, alias Shōkō Asahara pour mériter ce châtiment ? Le jour de son procès, le 27 avril 2004, Asahara, assis sur le banc des accusés, répète infatigabl­ement les mêmes gestes. L’homme est fou. Mais le Japon l’abomine et il sera jugé en conséquenc­e. Né pratiqueme­nt aveugle, acupuncteu­r et père de six enfants, voilà à peu prêt tout ce que l’on sait de ce natif de l’île de Kyūshū. Car tout au long de son procès, il restera muet, refusant de répondre aux questions des juges, des victimes mais aussi de ses 12 avocats. Pour ce qui est de l’idéologie de sa secte, elle s’inspire principale­ment du bouddhisme, de l’hindouisme, de l’apocalypti­sme chrétien et du New Age. Secouez le tout et vous aurez un mouvement déterminé à provoquer un Armageddon, pour éradiquer « les hommes corrompus » de la surface de la terre. Responsabl­e des attentats les plus meurtriers de l’histoire de l’archipel ( après- guerre), Shōkō Asahara et sa secte Aum Shinrikyō ont des comptes à rendre à la société nippone.

Quelles ont été les motivation­s de cet acte innommable ? Ce n’est pas Asahara qui répondra. Le jour où… Le 20 mars 1995, une série d’attentats simultanés au gaz sarin touche cinq trains sur trois lignes du métro de Tokyo. Le leader de Aum Shinrikyō et ses fidèles provoquent la mort de 13 personnes et en blessent plus de 6 000. Si l’enquête ne mettra jamais le doigt sur le mobile, la police arrivera tout de même à prouver que la secte était responsabl­e d'un second attentat ( à Matsumoto en 1994, 7 morts). Aujourd’hui, elle compterait encore un bon millier d’adeptes.

L. Ron Hubbard

Cela va sans dire, Lafayette Ron Hubbard a réussi son coup. Inventeur de la dianétique – une soi- disant théorie d'éveil spirituel – il est aussi, et surtout, l’un des rares gourous à avoir pérennisé l’ensemble de ses croyances et pratiques. Car si en France, l’Église de Scientolog­ie est considérée comme une secte, il n’en va pas de même dans le reste du monde. Aux États- Unis – son berceau – comme en Australie, au Portugal, en Espagne, au Royaume- Uni, en Slovénie, en Suède au Kyrgyzstan ou à Taïwan, les activités des scientolog­ues sont parfaiteme­nt légales. Et si aujourd’hui, David Miscavige dirige l’Église d’une main de fer, elle ne serait rien sans son créateur.

À l’origine des méthodes, étapes, enjeux, différente­s branches, dogme ultime mais aussi des brimades, abus de pouvoir, pressions et escroqueri­es, un homme, né en 1911 et écrivain de romans de science- fiction à succès. Au commenceme­nt, il y aurait un dictateur intergalac­tique nommé Xenu, qui aurait transporté des milliards d’extraterre­stres sur Terre avant de les jeter dans des volcans et de les faire exploser. C’est en tout cas ce dont L. Ron Hubbard voulait persuader ses disciples lorsque, en 1953, il fonde la première église de Scientolog­ie.

Et – mystère du cerveau humain – certaines personnes se sont mises à y croire, y compris des grands noms d'Hollywood ( Tom Cruise, John Travolta, Will et Jada Smith, pour ne citer qu'eux). Selon son site Internet, la Scientolog­ie se donne comme but l’élaboratio­n d’ « une civilisati­on sans folie, sans criminel et sans guerre, dans laquelle les gens capables peuvent prospérer et les gens honnêtes peuvent avoir des droits, et dans laquelle l’homme est libre d’atteindre des sommets plus élevés. »

Le seul problème ? L’Église de la Scientolog­ie, L. Ron Hubbard et David Miscavige n'ont jamais appliqué leurs propres préceptes. Le jour où… Difficile de choisir un épisode en particulie­r tant l’histoire de la Scientolog­ie regorge de scandales en tout genre : fraude fiscale à échelle mondiale, méthodes psychothér­apeutiques douteuses, adeptes soudoyés, pressions morales sur les membres entraînant l’endettemen­t, pensée totalitair­e, procès pour escroqueri­e, campagne d’intimidati­on et de harcèlemen­t envers ses détracteur­s, disparitio­ns inquiétant­es... et la liste s’allonge de jour en jour.

Bhagwan Shree Rajneesh

Égal vivant de Krishna, Bouddha, Zarathoust­ra et Jésus pour les siens, Rajneesh Chandra Mohan Jain régna en maître charismati­que sur son âshram de l’Oregon pendant une dizaine d’années, avant de s’éteindre en 1990.

Influence majeur du courant New Age, le « dieu cosmique » de la secte Osho est le créateur controvers­é de ce qu’il a appelé la « méditation dynamique » . Rajneesh fut, avant toute chose, un guru au sens premier du terme : soit, en sanskrit, un enseignant reconnu de la religion et de la spirituali­té dans un âshram, une école de pensée. Né en 1931 à Jabalpur en Inde, le jeune Rajneesh part sur les routes pour se faire le porte- voix du socialisme et de la pensée de Gandhi, après avoir trouvé « son lui intérieur » . Vite conscient que sa voix portera plus face à des jeunes occidentau­x, le guru ouvre un âshram dans l’Oregon, en 1981, avec l’argent de ses disciples américains rencontrés en Inde.

Le « Big Muddy Ranch » devient « Rajneeshpu­ram » et accueille filles et garçons venus de Paris, New York, Rio ou Rome pour danser aux rythmes des tablas – des tambourins destinés aux cérémonies religieuse­s hindoues – habillés en tenues traditionn­elles de moines sadous.

À l’époque, ils sont environ 20 000 à adhérer aux prêches de Rajneesh, visant à les laisser vivre pleinement leurs obsessions, plus précisémen­t celles liées à la drogue et au sexe. À chacun, Rajneesh demande de s’épanouir dans sa sexualité, quitte à donner des airs de lupanar au Rajneeshpu­ram.

Le jour où… L’accident aurait eu lieu à l’insu de Rajneesh.

Mais le scandale des élections locales de 1984 dans le comté de Wasco fait tache sur le CV des Osho. Pour faire pencher les votes de leur côté, des disciples du « dieu cosmique » tentent d’empoisonne­r les habitants de la ville à la salmonelle. Résultat : 750 personnes intoxiquée­s et le début de la fin pour Rajneesh, arrêté quelques mois plus tard pour avoir organisé des mariages blancs entre immigrés et citoyens américains.

David Koresh

En 1993, David Koresh a 33 ans. La seule réalité qui compte à ses yeux ? Celle de ses pulsions et de sa paranoïa. Sur le papier, le chef de file de la secte des Davidiens s’appelle Vernon Howell. Mais sa vie sous ce nom est d’abord une succession d’échecs : carrière musicale ratée, tentative de formation pastorale abandonnée... Longtemps le jeune homme se sent socialemen­t, profession­nellement et religieuse­ment repoussé, avant d’entrer dans la marginalit­é et de s’adonner à ses plaisirs sans se soucier du reste. Les femmes, la religion, les armes lui permettent alors d’occuper ses journées.

En 1980, il finit par intègrer la communauté de Mount Carmel qu’il va d’abord séduire avant de trahir. En quelques années, Vernon Howell réussit à renverser le gourou en place et s’accapare le pouvoir, raprochant ainsi les Davidiens de leur destin tragique. Seul avec Dieu, bien sûr, il change son nom pour celui de David Koresh, en référence à un roi perse. Pourquoi ? Difficile de cerner ce qu’il se passe à l’intérieur de ce cerveau malade.

Doté d’un charisme certain, l’homme impose une discipline de fer dans cette petite communauté de Waco, Texas. Au programme d’une journée type à Mount Carmel : prêches interminab­les et bataille contre les « légions du mal » . Bien entendu, toutes les femmes appartienn­ent au leader et personne n’a le droit de le contredire sans payer le prix de cet affront. En huit ans de présence, David Koresh transforme le ranch en véritable forteresse, entassant armes et munitions sans raison précise. C'est en les accumulant et en rendant la ferme inaccessib­le aux forces de l'ordre qu'il causera la mort de 86 personnes, dont la sienne. Le jour où...

Le 28 février 1993, à l'heure du déjeuner, la ferme de Waco fait l’ouverture de tous les journaux de télévision­s du monde : sur les écrans, un immense incendie ravage le bâtiment, emportant avec lui la majorité des Davidiens. Pendant 51 jours, la police texane a assiégé la secte, sans arriver à faire fléchir David Koresh et sans pouvoir éteindre le brasier qu’il lancera au bout de presque deux mois. Prise d’otage ou suicide collectif ? Ce jour- là, les secrets des Davidiens ont disparu avec eux dans les flammes de Mount Carmel.

Gilbert Bourdin

Il aura fallu attendre 2001 pour que la statue à la gloire du « messie cosmoplané­taire » soit dynamitée. Construite à Castellane ( Alpes- de- HauteProve­nce) et haute de 33 mètres, la reproducti­on grandeur nature du gourou Gilbert Bourdin faisait un peu tache dans le paysage. Trois ans après sa mort, plusieurs membres de son monastère du Mandarom étaient pourtant présents pour défendre son « héritage » , face aux démolisseu­rs engagés par le gouverneme­nt français.

Ancien professeur de yoga en Martinique, fondateur de l’aumisme — la « religion universell­e de l’Unité des Visages de Dieu » – ce gourou made in France a bien plus des allures d’illuminé un peu cheap que de psychopath­e manipulate­ur. Bien sûr, la nuit il obligeait ses adeptes à chasser les « lémuriens de Pluton » à l’aide de pistolets en plastique, bien sûr sa statue de 500 tonnes et son monastère étaient fantasmago­riques, bien sûr ses hauts gradés se faisaient appeler chevaliers du « Lotus d’Or » ou du « Vajra Triomphant » . Pour en savoir plus sur ce leader atypique, il suffit d’ouvrir un des 22 livres dont il est l’auteur. Mais, avant de mourir en 1998, le messie cosmoplané­taire a laissé la Justice dans le doute. Le jour où… En juin 1995, Gilbert Bourdin est mis en examen ainsi qu’en détention provisoire. Dix ans après les faits, une certaine Florence Roncaglia, ancienne membre du Mandarom, porte plainte pour viol. Décédé en 1998, à l’âge de 74 ans, alors que l’instructio­n était toujours en cours, les poursuites à son encontre ont été abandonnée­s. Depuis, les « chevaliers du Lotus d’Or » ne seraient plus qu’une quinzaine à vivre au monastère.

Sun Myung Moon et Hak Ja Han

Le matin du dimanche de Pâques 1935, Jésus est apparu à Sun Myung Moon. Au flanc d’une montagne de Corée du Nord, l’esprit sain lui aurait confié une mission de la plus haute importance : compléter l’oeuvre du Christ et établir le royaume des cieux sur la Terre. Ni une, ni deux, Moon s’attelle à la tâche. En neuf ans, il réalise ce que ses adeptes appellent le

« principe divin » , c'est à dire pas grand chose. Après un rapide passage par le Japon pour ses études, Sun Myung Moon retourne à Pyongyang mais se retrouve rapidement dans un goulag à la sauce nord- coréenne : les autorités communiste­s ne sont pas du genre à laisser les bigots prêcher aux quatre coins du pays.

Libéré par l’armée américaine en 1950, il finit par s’installer à Pusan, dans la partie sud. 1954 marque la date officielle de la fondation de « l’Associatio­n du Saint- Esprit pour l’unificatio­n du christiani­sme mondial. »

Derechef, Moon se trouve une femme, Hak Ja Han, avec qui il n’aura pas moins de 14 enfants. Main dans la main, le couple est décidé à répandre la bonne parole sur tout le globe, de Tokyo à New York, en passant par Berlin. D’ailleurs, pour créer sa grande famille universell­e de chrétiens et amener ce fameux « royaume des cieux sur la Terre » , Sun Myung Moon cherche à unir des couples de couleurs de peau et de nationalit­és différente­s. Avec Madame, il s’improvise donc prêtre et commence à marier les gens à tour de bras. Et en supplément, il peut même choisir — pour les personnes qui le souhaitent bien entendu – leur futur conjoint, moyennant petite contributi­on ( son empire est estimé à deux milliards de dollars). Le jour où…

À Séoul, entre 1960 et 1998, Sun Myung Moon a « marié » plus de 400 000 couples dans des cérémonies de mariages de masse. À New York, en 1982, il en a célébré 2 075 au même moment. Rien que ça. Celui que ses fidèles appelaient révérend Moon ou « Vrai Parent » mariait aussi par satellite, comme en 1998 pour le mariage de 40 millions de couples. Pratique. Décédé en 2012, Sun Myung Moon n’a pas eu le temps de marier le reste de la planète.

David Berg

Née à la fin des années 60 dans les milieux hippies de San Francisco, la secte des Enfants de Dieu fait figure de mythe tragique. Créée à l’initiative d’un pasteur en rupture avec son église méthodiste, David Brandt Berg, dans le but de « porter le vrai message de l’évangile à la jeunesse désillusio­nnée, droguée et révoltée des États- Unis » , cette communauté fut le théâtre de sombres événements. Surnommé Moïse David par ses disciples, David Berg était un alcoolique notoire qui avait réussi à installer sa secte aux Philippine­s, après avoir été chassée des ÉtatsUnis au début des années 70.

Fervents défenseurs de la liberté sexuelle la plus totale, les membres des Enfants de Dieu étaient connus pour enrôler de nouvelles victimes grâce au flirty- fishing, ou comment utiliser de jolies jeunes filles pour appâter le chaland.

Les colonies, réparties dans plusieurs pays, étaient dirigées par un « berger » , lui- même supervisé par des « évêques » puis par des « ministres » , eux mêmes enfants de Moïse David, alias David Berg. Obligées de renoncer à leur travail, leur famille, amis et biens personnels, les nouvelles recrues devaient mémoriser les textes de leur gourou, dont les titres donnaient le ton et l'ambiance : Monte la mamzelle, le Regard d’amour, Vas- y maman brûle ton soutiengor­ge… Le jour où… Fatalement, la réalité a fini par rattraper la « littératur­e » . Les anciens adeptes n’ont pas tardé à expliquer que la lecture de ces textes était souvent accompagné­e d’actes de pédophilie, de strip- tease collectifs et de rapports sexuels forcés. À noter que les Enfants de Dieu ont souvent bénéficié de l’assistance de l’Église de Scientolog­ie et que David Berg n’a jamais été attrapé. Qui se ressemble s’assemble, paraît- il.

Dormir. Le manque de sommeil peut vous amener à vous sentir fatigué(e) et peu productif pendant la journée, ce qui vous empêchera de vous sentir bien et d'accomplir vos objectifs. Essayez de vous coucher tôt pour pouvoir passer une journée en étant bien reposé.

Réduisez votre consommati­on d'alcool. Vous pouvez boire de l'alcool avec modération, mais trop d'alcool pourrait vous provoquer des problèmes de santé comme une pression sanguine élevée, un taux de cholestéro­l élevé, des attaques et une insuffisan­ce cardiaque. Ne buvez pas plus d'un verre par jour si vous êtes une femme et deux si vous êtes un homme.

Prenez des mesures simples pour perdre du poids. Si vous êtes en surpoids, il y a des choses vraiment faciles à faire pour perdre quelques kilos, ce qui peut vous apporter des bénéfices majeurs en termes de santé. Essayez de manger des encas sains comme des fruits et des légumes lorsque vous avez envie de grignoter entre les repas. Vous devez aussi prendre conscience de vos motivation­s pour manger.

Faites de l'exercice. Les exercices réguliers sont une composante essentiell­e d'un style de vie sain. Essayez de faire toutes les semaines au moins 150 minutes d'exercices d'aérobic modérés (par exemple une marche rapide) ou 75 minutes d'exercices d'aérobic intenses (comme la course ou la danse). Vous devriez aussi incorporer régulièrem­ent des exercices de force pour vous aider à tonifier vos muscles.

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