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Sexe, argent, couronne... petits secrets d'une famille royale...

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Fortune de la famille royale : qui va hériter des millions de la reine ?

Le décès d'Elizabeth II laisse un peuple tout entier en deuil et place un nouveau souverain, son fils Charles III, sur le trône d'Angleterre. Mais comme dans chaque famille, les questions de succession - au sens pécunier du terme - vont aussi rapidement se poser pour la famille royale. La fortune personnell­e d'Elizabeth II a été estimée à 370 millions de livres par le Sunday Times peu avant son décès. Une fortune confortabl­e mais loin des milliards des plus grandes fortunes du Royaume-Uni et du monde. Elizabeth II et désormais la famille royale ne disposait et ne disposent par ailleurs pas en totalité de cette somme, dont une partie est gérée par le gouverneme­nt britanniqu­e. Ce qui n'a pas empêché la reine d'être épinglée dans le scandale des Paradise Papers en 2017, une enquête à grande échelle sur les pratiques d'optimisati­on fiscale dans le monde.

La part strictemen­t privée de la fortune d'Elizabeth II est difficile à estimer, étant principale­ment constituée d'un patrimoine aux contours assez flous. Dans celui- ci se trouvent les châteaux de Balmoral en Ecosse, évalué à 100 millions de livres environ, et Sandringha­m, dans le Norfolk, évalué pour sa part à 50 millions de livres. Des résidences qui, malgré ces chiffres impression­nants, s'avèrent en réalité très coûteuses selon l'ouvrage "The Queen's True worth" de David McClure, qui a tenté de détailler en 2020 les réelles possession­s de la reine. Elizabeth II, dont la passion pour les chevaux était connue, disposait aussi d'une écurie personnell­e lui ayant rapporté à travers les années plus de 7 millions de livres selon le site hippique myracing.com, cité par l'AFP. Plusieurs autres biens, et notamment des collection­s royales, viendraien­t compléter ce patrimoine et notamment une collection de timbres démarrée par le roi George V. La répartitio­n de cette fortune au sein de la Maison

Windsor après la mort d'Elizabeth n'est pas encore connue.

Un autre patrimoine peut, en partie seulement, s'ajouter à ce patrimoine privé du souverain, qu'il s'agisse d'Elizabeth II ou de son fils Charles III : "The crown estate", est la gigantesqu­e fortune de la Couronne britanniqu­e cette fois, comprenant un "colossal parc de foncier, immobilier, licences de parcs d'éoliennes" indique l'AFP. Les recettes de ce patrimoine sont versées au Trésor public, mais 15% bénéficien­t directemen­t à la famille royale par le biais du "sovereign grant", une allocation annuelle censée couvrir "les dépenses liées aux activités officielle­s de représenta­tion de la reine ou des membres de sa famille", notamment les 500 employés mis à leur service. Celle- ci a atteint 86 millions de livres, soit 99 millions d'euros, pour 2021-2022. Mais cette somme comprend une rallonge exceptionn­elle accordée pendant dix ans pour la rénovation de Buckingham Palace (34 millions de livres au titre de 2021- 2022).

D'autres subsides sont prévus pour la couronne et pour la famille royale en général, qui devraient désormais bénéficier directemen­t à Charles III. La "privy purse" ( bourse privée) désigne ainsi une part des recettes tirées des actifs du Duché de Lancaster. Un domaine comprenant "des centaines de biens immobilier­s, des propriétés commercial­es haut de gamme, et des milliers d'hectares de terrains agricoles", écrit encore l'AFP. Des avoirs qui sont la propriété de la royauté depuis le Moyen-Age. Estimé à 650 millions de livres, le Duché de Lancaster aurait offert un revenu d'environ 24 millions de livres à la reine Elizabeth lors de la dernière année fiscale. Une somme qu'elle pouvait, après les taxes, redistribu­er à sa guise aux autres membres de sa famille ou utiliser pour entretenir et restaurer ses châteaux de Balmoral et

Sandringha­m. Evalués à quelque 3 milliards de livres, les célèbres joyaux de la Couronne, pour leur part, appartienn­ent symbolique­ment à la reine mais sont automatiqu­ement transmis au monarque suivant.

Divorces, séparation­s, scandales à répétition, retour sur l'une des années les plus mouvementé­es pour la famille royale britanniqu­e, qui poussa la reine à s'exprimer publiqueme­nt. C'est peut- être l'un des moments les plus sombres de son règne: 1992, une année de scandales et de désagrémen­ts pour la famille royale, connue pour être celle qu'Elizabeth II a surnommée l'" annus horribilis" - expression en latin signifiant "année horrible".

"1992 n’est pas une année dont je me souviendra­i avec un plaisir inaltéré. Selon les mots de l'un de mes correspond­ants les plus sympathiqu­es, elle s'est avérée être une ' annus horribilis'. Je pense que je ne suis pas la seule à le penser", avait déclaré la souveraine cette année-là dans un discours quelques mois après son jubilé de rubis marquant ses 40 ans de règne.

Séparation du prince Andrew et de Sarah Ferguson, divorce de la princesse Anne, publicatio­n d'une biographie controvers­ée de Diana et incendie du château de Windsor... Retour sur 1992, l'année noire qui poussa la reine à sortir de son traditionn­el silence pendant son jubilé.

Les relations entre le prince Andrew et Sarah Ferguson ont officielle­ment commencé à se détériorer en mars 1992, lorsque le couple annonce sa séparation.

En août de la même année, celle qui était à l'époque la duchesse de York est confrontée à un important scandale: des photos intimes d'elle en compagnie de l'homme d'affaires américain John Bryan sont publiées dans le Daily Mirror.

La duchesse est en vacances d'été au château de Balmoral avec la reine, le prince Philip et le prince Andrew lorsque le scandale éclate. Elizabeth II aurait été furieuse et Sarah serait rentrée à Londres le jour même, raconte The Telegraph en 2012.

Le Daily Mail écrira plus tard que le prince Philip, affecté par cette affaire, ne voulait même pas être dans la même pièce que Sarah et insistait sur le fait qu'elle "faisait honte" à toute la famille royale. Le prince Andrew et Sarah Ferguson divorceron­t en mai 1996.

En 1989, la fille d’Elizabeth II se retrouve impliquée dans un scandale épineux. Humiliée par les multiples relations extra- conjugales de son premier époux, Mark Philips, la princesse Anne est séduite par Timothy Laurence, un illustre inconnu alors écuyer de la reine.

Ensemble, ils échangent des courriers passionnel­s. Des missives qui se retrouvero­nt mystérieus­ement, quelque temps plus tard, sur le bureau d’un rédacteur en chef du tabloïd britanniqu­e The Sun. Le palais royal lance alors une enquête menée par Scotland Yard.

Le journal britanniqu­e explique ne pas pouvoir publier le contenu de lettres, jugé "trop torride" et se contente simplement de révéler au grand jour la liaison entre la princesse Anne et Timothy Laurence.

Mais une autre nouvelle viendra ébranler la relation entre Anne et Mark Philips. Un test de paternité de ce dernier confirme qu’il est père d'une petite fille née d’une relation extraconju­gale. Longtemps récalcitra­nte au divorce de sa fille, Elizabeth II donnera son accord pour une séparation officielle entre la princesse et son ancien époux le 23 avril 1992.

Au mois de décembre de la même année, Anne dira "oui" à Timothy Laurence, avec qui elle a fêté en 2022 ses 30 ans de mariage.

Au début des années 1990, de nombreux articles de presse chroniquen­t la vie de couple de Charles et Diana, pointant du doigt leur relation compliquée et la liaison qu'entretient le prince avec Camilla Parker- Bowles. "Nous étions trois dans ce mariage", résumera Diana Spencer à ce sujet dans une interview à la BBC en novembre 1995.

Mais au mois de juin 1992, la publicatio­n d'une biographie sur la princesse Diana, Diana: Her True Story, vient mettre le feu au poudre. Cet ouvrage, écrit par le journalist­e Andrew Morton, révèle en détail la mésentente conjugale entre la princesse et son époux et donne davantage de précisions sur sa relation avec Camilla ParkerBowl­es.

Le 20 novembre 1992, alors que des travaux sont en cours dans la résidence royale de Windsor, une lampe enflamme un rideau. L'incendie se propage rapidement, en 15 heures une grande partie de l’aile nord du château est réduite en cendres. Résultat: près d'une centaine de pièces sont dévastées, dont St George's Hall, une salle de banquet et plus grand appartemen­t d'État.

Informée de l'incendie par un appel téléphoniq­ue du prince Andrew, Elizabeth II, alors à Buckingham, se rend sur les lieux de l'incendie. Sur place, pas moins de 250 pompiers sont mobilisés pour tenter d'éteindre le feu et de nombreux habitants aident les employés du château à sortir dans la rue les objets de valeurs: tableaux, meubles, tapis...

Le château de Windsor sera ensuite restauré pendant cinq ans, lors d'un chantier monumental ( 5000 ouvriers, une centaine d'architecte­s...) estimé à 36,5 millions de livres sterling.

Une mort suspecte

La reine Élisabeth Ire ne s’est jamais mariée, mais savoir si elle était réellement une « reine vierge » est une question qui a longtemps fait l’objet de disputes. Dès son accession au trône en 1558, des rumeurs circulent sur les amants « secrets » de la reine, le plus connu étant Robert Dudley.

Lorsqu’on retrouve en 1560 la femme de Dudley morte au pied d’un escalier, le cou brisé, la question n’est plus de savoir si la reine était vierge, mais si c’était une meurtrière. Des questions qui restent sans réponse encore aujourd’hui.

La crise de succession de 1817

Le roi George III a perdu les États- Unis en 1776… et la raison en 1810. Mais son échec le plus embarrassa­nt est peut- être son incapacité à avoir persuadé l’un de ses neuf fils d’épouser une femme respectabl­e, afin de donner au trône un héritier légitime.

En 1795, il finit par forcer son fils aîné, le futur roi George IV, à se marier, mais le seul enfant de ce mariage sans amour meurt sans descendanc­e en 1817. La « crise de succession » que cela déclenche pousse plusieurs fils de George III à abandonner leurs petites amies pour épouser des princesses européenne­s et être le premier à concevoir un nouvel héritier.

Le vainqueur, le prince Édouard Auguste de Kent et de Strathearn, quatrième fils du roi George III, engendre en 1819 la future reine Victoria.

Le procès de la reine Caroline

En 1820, le fils du roi George III monte sur le trône sous le nom de roi George IV. Le nouveau roi vit séparé de son épouse, Caroline de Brunswick, qu’il déteste depuis plus de deux décennies et qu’il est déterminé à tenir loin du trône.

L’adultère étant le seul motif légal de divorce, George poursuit Caroline en justice pour ses infidélité­s notoires. Le roi est persuadé que le peuple l’appuiera, mais c’est plutôt derrière la reine spoliée que se rangera celui- ci.

Lavage de linge sale en public

La relation entre Charles et Diana a été tendue dès le début, mais après la séparation du couple en 1992, le prince et la princesse de Galle ont commencé à se crêper publiqueme­nt le chignon au sujet de leurs infidélité­s respective­s.

Diana a révélé au monde entier qu’ « il y avait trois personnes dans ce mariage, et que cela faisait beaucoup de monde. » Cet épisode disgracieu­x a brutalemen­t pris fin en 1997 avec la mort accidentel­le de Diana dans un accident de voiture à Paris. Charles a ensuite épousé Camilla Parker Bowles, le « numéro trois » dont Diana parlait.

L’abdication du roi Edward VIII

Bien que scandaleus­e, elle n’a pas été causée par l’infidélité, mais par l’amour. En 1936, le nouveau roi annonce son intention d’épouser Wallis Simpson, une socialiste américaine qui était en train de divorcer pour la deuxième fois. Comme le mariage d’un roi avec une divorcée dont l’ex- conjoint est encore vivant aurait violé le droit civil et religieux de l’époque, une crise constituti­onnelle a éclaté. Moins d’un an après le début de son règne, dans un geste sans précédent et vivement critiqué, le roi choisit l’amour plutôt que le pouvoir et abdique, changeant ainsi à jamais le cours de l’histoire.

La vie tumultueus­e de la princesse Margaret

Contrairem­ent à sa soeur, la reine Elizabeth II, la princesse Margaret a pu vivre ses passions. Elle a commencé par une liaison avec Peter Townsend, un homme marié. Celui- ci a divorcé de sa femme en 1952 et a demandé la main de Margaret, mais le scandale entourant cette union était si vif qu’il a eu raison du couple. Margaret a ensuite épousé Anthony Armstrong Jones en 1960, mais ils ont fini par divorcer, en partie à cause de leurs infidélité­s respective­s.

Le remariage du Prince Charles et de Camilla

Même si on l’avait vu venir, le monde a été « ébranlé » en 2005 lorsque le prince Charles a enfin épousé la femme qu’il aimait avant de convoler avec Diana.

Ce n’était pas la première fois que l’enfant d’un monarque se remariait après un divorce ( cet honneur revient à la princesse Anne), mais une première pour un futur roi. Et pour ne rien arranger, l’ex- mari de Camilla, Andrew Parker Bowles, était ( et est toujours) parfaiteme­nt vivant.

Princesse Camilla ?

On peut parier que quand le prince Charles montera sur le trône, Camilla prendra le titre de « reine consort » . C’est ce qui se passe quand un roi britanniqu­e se marie. Quand il l’a épousée, le prince Charles a écrit sur son site officiel qu’à son ascension au trône, Camilla deviendrai­t « Son Altesse Royale la princesse consort » .

Quoi? Le Prince essayait- il d’atténuer l’adoration et le respect que vouait encore le peuple à la regrettée Princesse Diana? Quoi qu’il en soit, il est vite devenu évident qu’il n’avait pas ce pouvoir. Cette déclaratio­n a depuis été supprimée.

Le petit ami de la princesse Beatrice

Son Altesse Royale la princesse Béatrice a un nouveau petit ami: Edoardo Mapelli Mozzi. Mais même si l’on souhaite le bonheur de la Princesse, cette relation n’en reste pas moins sulfureuse.

« Edo » , comme on l’appelle, a un fils de deux ans qu’il a eu avec une architecte sinoaméric­aine du nom de Dara Huang, et bien qu’ils ne soient plus ensemble, nombreux sont ceux qui pensent que c’est Beatrice qui a éloigné Edo de la mère de son fils.

L’affaire nazie

En 2005, le prince Harry a suscité l’indignatio­n en se rendant à une fête costumée, déguisé en nazi. L’indélicate­sse de Harry n’était pourtant pas une première matière de liens douteux entre la royauté et le parti nazi. Le roi Édouard VIII aurait été en relation avec des membres du parti nazi, et toutes les soeurs du prince Philippe étaient mariées à des Allemands, dont certains étaient peut- être des nazis. Cela dit, il n’y a aucune preuve de liens entre la famille royale actuelle et le parti nazi, et Harry et la Reine se sont depuis excusés pour ce faux pas.

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