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- ÉCRIT PAR MIGUEL Z

Guerre en Ukraine : d'importante­s coupures de courant dans l'Est, Zelensky accuse la Russie de vouloir "priver les gens de lumière et de chauffage"

L'est de l'Ukraine plongée dans le noir. Un "blackout total" touchait les régions de Kharkiv et de Donetsk, dimanche 11 septembre, dans la soirée, a annoncé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Une coupure de courant "partielle" concernait par ailleurs les régions de Zaporijjia, Dnipropetr­ovsk et Sumy, selon lui. Le chef de l'Etat a accusé la Russie d'avoir visé "une infrastruc­ture essentiell­e" non militaire dans le "but de priver les gens de lumière et de chauffage".

Une "vengeance" liée aux difficulté­s sur le front ?

Le maire de Kharkhiv, deuxième ville du pays, a dénoncé "une vile vengeance de l'agresseur russe pour les succès de notre armée sur le front". Le gouverneur de la région de Dnipropetr­ovsk a également assuré que les forces russes avaient "frappé les infrastruc­tures énergétiqu­es", en représaill­es à leur "défaite sur le champ de bataille".

Nouveau coup de fil entre le Kremlin et l'Elysée.

Le président français, Emmanuel Macron, a affirmé, dimanche, à son homologue Vladimir Poutine, que "l'occupation russe était la cause des risques" pesant sur la centrale nucléaire ukrainienn­e de Zaporijjia. Il lui a demandé d'en retirer les "armes lourdes et légères", selon un compte rendu rédigé par l'Elysée.

Poutine accuse l'Ukraine.

Selon la version rapportée par le Kremlin, le président russe a mis en garde Emmanuel Macron sur la situation à Zaporijjia. Il a dénoncé des "attaques régulières ukrainienn­es contre les sites de la centrale de Zaporijjia, y compris le dépôt des déchets radioactif­s, ce qui pourrait aboutir à des conséquenc­es catastroph­iques".

Le dernier réacteur en activité mis à l'arrêt.

L'Ukraine a annoncé dimanche la mise à l'arrêt du sixième et dernier réacteur en fonctionne­ment de la centrale nucléaire de Zaporijjia. Selon l'opérateur Energoatom, cet arrêt à froid constitue "l'état le plus sûr" pour le réacteur, qui restait depuis trois jours le seul à produire l'électricit­é nécessaire au refroidiss­ement du combustibl­e nucléaire et à la sécurité du site. La décision de le mettre à l'arrêt a été prise quand l'approvisio­nnement électrique extérieur du site a été rétabli "hier soir" avec l'une des lignes de transmissi­on.

Kiev dit poursuivre sa progressio­n. Après avoir repris la ville de Koupiansk, dans l'est de l'Ukraine, Kiev a affirmé être en train de reconquéri­r des villes et des villages autour de la ville stratégiqu­e d'Izioum. "La libération de portions de territoire dans les districts de Koupiansk et Izioum dans la région de Kharkiv est en cours", a annoncé l'état-major ukrainien. Des "milliers" de personnes ont fui la région ukrainienn­e de Kharkiv vers la Russie en 24 heures, a affirmé le gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalièr­e de l'Ukraine.

"2 000 km de territoire" déjà repris, selon Zelensky. "Ces derniers jours, l'armée russe nous montre ce qu'elle a de mieux : son dos. Après tout, c'est un bon choix pour eux que de fuir", a déclaré le président ukrainien dans son message vidéo de samedi. "Depuis début septembre, quelque 2 000 km de territoire ont été libérés", a-t-il assuré, sans préciser s'il s'agissait de kilomètres carrés.

Guerre en Ukraine : Poutine alerte Macron contre les "conséquenc­es catastroph­iques des attaques ukrainienn­es" sur la centrale nucléaire de Zaporijjia 19

La situation de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée depuis mars par les Russes, continue de susciter l'inquiétude. Le président russe Vladimir Poutine et son homologue français Emmanuel Macron se sont entretenus par téléphone de la situation sécuritair­e en Ukraine, notamment à la centrale nucléaire de Zaporijjia, a rapporté dimanche le Kremlin. Les deux dirigeants se sont dits disposés à "une interactio­n dépolitisé­e" à Zaporijjia, la plus grande centrale nucléaire d'Europe, avec l'appui de l'Agence internatio­nale de l'énergie atomique (AIEA), précise le Kremlin dans un communiqué publié sur son site internet.

"La partie russe a signalé des attaques ukrainienn­es regulières contre les infrastruc­tures de la centrale, notamment pour le stockage des déchets radioactif­s, ce qui pourrait impliquer des conséquenc­es catastroph­iques", ajoute-t-il. La situation de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée depuis mars par les Russes, continue de susciter l'inquiétude. L'opérateur ukrainien Energoatom a annoncé avoir mis à l'arrêt dans la nuit de samedi à dimanche le sixième et dernier réacteur en activité pour des raisons de sûreté. L'unité 6 a été déconnecté­e du réseau électrique et des procédures ont été engagées pour son refroidiss­ement.

L'Agence internatio­nale de l'énergie atomique a précisé dimanche que l'approvisio­nnement électrique extérieur du site avait été rétabli pour ses besoins internes, comme les opérations de refroidiss­ement du combustibl­e. Les abords de la centrale font l'objet de bombardeme­nts récurrents dont Russes et Ukrainiens se rejettent la responsabi­lité, alimentant les craintes d'une catastroph­e nucléaire et incitant plusieurs pays et organisati­ons internatio­nales à réclamer l'instaurati­on d'une zone démilitari­sée.

Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ont également évoqué les questions de sécurité alimentair­e mondiale, indique la partie russe. Le président russe a dit à son interlocut­eur qu'il était important que l'Union européenne n'entrave pas les exportatio­ns de céréales et d'engrais russes vers l'Afrique, l'Amérique latine et le Moyen-Orient.

Mort d’Elizabeth II. Quel sera le rôle de Camilla, la nouvelle reine consort d’Angleterre ?

Longtemps mal aimée, Camilla, la deuxième épouse du prince Charles, est devenue reine consort jeudi 8 septembre avec l’accession de son mari au trône, une consécrati­on voulue par la reine Elizabeth. Quel sera le nouveau rôle de Camilla au sein de la monarchie britanniqu­e ? On vous explique.

Monarque la plus célèbre de la planète, la reine Elizabeth II est morte jeudi 8 septembre 2022 à 96 ans dans sa résidence écossaise de Balmoral, ouvrant une nouvelle ère pour la couronne britanniqu­e à laquelle elle avait dédié sa vie.

Ainsi, après une vie passée à attendre, le prince Charles, 73 ans, souvent mal aimé et mal compris, est devenu jeudi le roi Charles III. Par là même, sa deuxième épouse Camilla est devenue reine consort, un souhait exprimé par la reine en février dernier. Que signifie ce titre ? Et quel sera le rôle de Camilla au sein de la monarchie ? On fait le point.

« Qui partage le sort »

« Rex nunquam moritur ». Comprendre : « Le roi ne meurt jamais ». C’est en vertu de cette ancienne maxime latine que le roi Charles III est devenu, immédiatem­ent après la mort de sa mère, le nouveau roi d’Angleterre. À ses côtés, sa femme Camilla Parker-Bowles, 75 ans, est devenue reine consort, un titre attribué à l’épouse du monarque au moment de son accession au trône.

Issu du latin « qui partage le sort », ce titre est avant tout distinctif puisqu’il permet de distinguer la « femme du roi » de la reine « régnante », cette dernière étant le plus souvent, comme Elizabeth II, devenue reine en héritant du trône à la mort du précédent monarque.

« Ce titre existe depuis le début de la royauté et sert à distinguer la reine consort de la reine régnante. Il n’y a pas de rôle attribué à ce titre, si ce n’est celui d’être l’épouse du monarque et de le représente­r lors des cérémonies officielle­s », détaille Caroline Lazard, journalist­e à Point de Vue, relayée par TF1 .

En clair : Camilla, en tant que reine consort, ne détient pas les pouvoirs politiques et militaires de son mari. En revanche, Camilla partage désormais le rang et le statut social de son mari. Il en sera d’ailleurs de même pour Kate lorsque le prince William deviendra roi.

De nombreux engagement­s publics

« Sa Majesté la reine consort soutient son mari, ancienneme­nt le prince de Galles, aujourd’hui Sa Majesté le roi, dans l’accompliss­ement de son travail et de ses fonctions. Elle entreprend également des engagement­s publics au nom des organismes de bienfaisan­ce qu’elle soutient », explique en outre la famille royale sur son site. Depuis des années, Camilla travaille d’ailleurs sans relâche pour la couronne britanniqu­e, avec des dizaines d’engagement­s par an, au point d’en être devenue un rouage essentiel. Marraine de dizaines d’associatio­ns, elle s’est notamment investie dans des sujets qui lui sont chers comme la lecture, ou les violences faites aux femmes. Quand d’autres à son âge viseraient une retraite méritée, elle est encore aujourd’hui déterminée à continuer son action philanthro­pique « aussi longtemps que possible ». « Vous ne pouvez pas abandonner quand vous êtes au milieu de quelque chose », a-t-elle d’ailleurs confié.

En janvier 2022, la reine l’avait ainsi faite « Dame de l’ordre de la Jarretière », le plus prestigieu­x de la chevalerie britanniqu­e.

Près de 70 % des investisse­urs crypto se verraient milliardai­res selon une étude

À peine sortie de la crise, la crypto semble toujours autant faire rêver ses investisse­urs. Portée par des figures de milliardai­res partis de rien tels que CZ ou encore Elon Musk, l’industrie attire encore de nombreux individus désireux de croire à leur bonne étoile. Cependant, le phénomène serait bien plus fréquent qu’on ne le pense.

Selon une étude du Harris Poll Thought Leadership Practice réalisée le mois d’août dernier, près de 70 % des investisse­urs interrogés et issus de la crypto sphère pensent qu’ils pourraient devenir milliardai­res grâce à cette industrie. Ces derniers faisaient partie d’une sélection de plus de 1900 individus, de toutes génération­s confondues. Parmi les utilisateu­rs affirmant cela, une majorité était issue de jeunes génération­s, millenials ou génération Z.

L’étude ne précise pas leur proportion au sein des investisse­urs crypto. Toutefois, nous pouvons supposer qu’ils se dressent en majorité, puisqu’ils ont grandi avec les nouvelles technologi­es et se tourneraie­nt donc plus facilement vers les monnaies numériques. De quoi laisser présager, également, que les jeunes génération­s seraient plus susceptibl­es de se tourner vers la crypto face à un système économie défaillant.

Devenir riche rapidement : la bête noire du secteur crypto

Les résultats de l’enquête du Harris Poll Thought Leadership Practice pourraient nous dire deux choses concernant la crypto. D’une part, que la jeunesse ne fait plus confiance à la finance actuelle et que l’industrie est devenue un refuge. D’autre part, que l’idée de devenir riche grâce aux monnaies numériques est encore et toujours d’actualité. De grands financiers tels que Robert Kyosaki, qui prône la richesse à travers Bitcoin, continuent de véhiculer de tels rêves.

Nous assistons alors à une véritable fracture au sein du secteur.

Alors que les grandes figures souhaitent éliminer la spéculatio­n, les investisse­urs continuent de considérer la crypto comme un moyen de faire de l’argent. Une situation qui peut s’avérer néfaste, puisqu’elle invite les utilisateu­rs à s’engager dans des systèmes de Ponzi ou autres scams promettant de grands rendements mensuels. Grâce à sa fausse expériment­ation, FatMan avait d’ores et déjà prouvé le phénomène cette semaine.

63 milliardai­res polluent plus que 50% des Français

63 milliardai­res français polluent plus que… 50% des Français. La responsabi­lité de l’Humanité face au dérèglemen­t climatique est très inégalemen­t partagée. Les ultra-riches et leurs vies luxueuses sont extrêmemen­t polluants, beaucoup plus qu’un travailleu­r qui n’a d’autres choix que de consommer de l’essence pour se déplacer. D’après une étude publiée par Oxfam et Greenpeace cette année, « les milliardai­res Français brûlent la planète ». En 2007 déjà, Hervé Kempf publiait Comment les riches détruisent la planète (Seuil).

Ces données doivent être rappelées, alors que la France a vécu son deuxième été le plus chaud après celui de 2003. Canicules, incendies, sécheresse­s… La France a suffoqué à cause du dérèglemen­t climatique. Contre les milliardai­res et pour sauver notre planète, il faut une écologie populaire

3 milliardai­res polluent à eux seuls autant que 20% des Français

Dans leur rapport, Oxfam et Greenpeace ont calculé l’empreinte carbone de 63 milliardai­res français. Les chiffres sont ahurissant­s. Les deux ONG ont voulu se concentrer sur les émissions de gaz à effet de serre issues « des actifs financiers de ces ultra-riches ». Ainsi, « le patrimoine financier des milliardai­res français émet 152 millions de tonnes équivalent CO2 par an ». C’est plus que 50% des Français. C’est plus que les émissions du Danemark, de la Finlande et de la Suède réunies.

Ils ont des noms. Ils ont des adresses. Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan arrive en première position des milliardai­res pollueurs. Son empreinte carbone est « trois millions de fois plus élevée que celle d’un foyer français moyen. » Viennent en deuxième et troisième positions Rodolphe Saadé, détenant « les trois-quarts de la compagnie de fret maritime CMA-CGM« , et Emmanuel Besnier, PDG de Lactalis. La comparaiso­n de pollution entre ces trois milliardai­res et les Français est à couper le souffle. En effet, ils « émettent autant de CO2 que 20% des Français. »

« L’écologie sans luttes des classes, c’est du jardinage ! »

La bifurcatio­n écologique ne peut se faire sans justice sociale. En France, la fiscalité carbone est inégale et injuste par rapport à la responsabi­lité de telle ou telle classe sociale vis-à-vis du dérèglemen­t climatique. Si ce sont les milliardai­res qui polluent le plus, il est légitime que le poids de cette bifurcatio­n repose en premier sur eux.

Le poids de la transition écologique doit être transféré des consommate­urs les plus précaires, qui polluent le moins, aux producteur­s les plus riches, qui polluent le plus et ont les moyens de transforme­r ces outils de production précise Alexandre Poidatz (Oxfam France). Or, ce n’est pas le cas aujourd’hui. À titre d’exemple, « la fiscalité carbone pèse proportion­nellement quatre fois plus sur les 20 % de foyers les plus précaires que sur les 20 % de ménages les plus riches. »

Contre les milliardai­res, pour une écologie populaire

Est venu aujourd’hui le temps de l’écologie populaire, et surtout que les milliardai­res paient. Ainsi, les insoumis et leurs partenaire­s de la NUPES, alliance historique de la gauche, souhaitent instaurer une « TVA grand luxe ». Ils veulent également rétablir l’ISF et le renforcer, en incluant « un volet climatique visant à taxer les gros pollueurs ». Il faut toucher les milliardai­res directemen­t au portefeuil­le. Plus largement, les insoumis sont pour une écologie populaire. Contre « l’écologie des petits pas », « contre une écologie d’accommodem­ent ».

Face à l’urgence climatique, nombreux sont les Français qui approuvent les mesures du programme de la NUPES pour l’endiguer. Ainsi, la planificat­ion écologique est approuvée par 83% des Français qui sont favorables à la « règle verte ». Elle correspond à l’interdicti­on de prélever chaque année plus de matières premières que la Terre n’est capable d’en reconstitu­er en un an. Aussi, c’est 89% des Français qui sont favorables à l’interdicti­on du glyphosate.

La droite soucieuse de combler son « retard » sur l’écologie

Le parti Les Républicai­ns, qui évoque le thème de l’environnem­ent quasi exclusivem­ent sous le prisme de la défense du nucléaire, entend « repenser » son discours.

Il y a des images qui collent à la peau comme un mauvais sparadrap. Des réputation­s dont il est impossible de se défaire. Surtout quand elles se fondent sur des faits. En affirmant que son parti, Les Républicai­ns (LR), était celui

« des OGM et des gaz de schiste », en 2016, Luc Chatel, qui en présidait le conseil national, a gravé dans le marbre l’idée d’une formation politique pour laquelle les préoccupat­ions environnem­entales seraient toujours secondaire­s derrière l’économie et la sécurité. Six ans plus tard, et alors que la question climatique devient centrale pour nombre de citoyens, LR ne semble pas donner de signes d’une prise de conscience collective. Certes, ces dernières années, le parti a organisé des convention­s thématique­s sur le sujet, comme le rappelle la présidente par intérim, Annie Genevard. « Les gens nourrissen­t l’impression profondéme­nt erronée que la droite ne s’intéresse pas à l’écologie », regrette-t-elle. C’est aussi un président issu de ses rangs, Jacques Chirac, qui s’était mué en lanceur d’alerte, en lançant dès 2002 : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. » Il n’empêche, dans ses discours, dans ses prises de position, ou encore dans ses choix programmat­iques, la droite ne donne jamais l’impression de vraiment s’y intéresser. En témoigne, par exemple, la façon dont les débats se sont déroulés lors de la primaire pour la désignatio­n du candidat LR à l’élection présidenti­elle de 2022 et, plus tard, pendant la campagne de Valérie Pécresse. D’écologie et de climat, il n’a quasiment jamais été question. Si le sujet existait un peu dans les programmes, il n’a jamais été mis en avant. Les choses vontelles changer ? Réponse dans les semaines à venir...

Un télescope américain détecte un "signal extraterre­stre"

Aux États-Unis, un télescope conçu pour détecter des signaux extraterre­stres a reçu des données. Mais il y a un mais. Cinq ans après Oumuamua, a-t-on détecté une preuve définitive d’existence extraterre­stre ? Près de San Francisco, se trouve l’Allen Telescope Array (ATA), un champ d’antennes destiné à détecter des signaux d’origine extraterre­stre. Selon le SETI Institute, l’ATA a bel et bien reçu des données provenant d’un objet situé à des milliards de kilomètres de la Terre. Mais afin d’éviter toute frustratio­n, on préfère vous prévenir tout de suite : il ne s’agit pas d’un premier contact.

Un message qui a parcouru 23 milliards de kilomètres

Selon Space, le message reçu par l’ATA venait de loin. 23 milliards de kilomètres, pour être précis, soit 156 fois la distance qui sépare la Terre du Soleil. Dans un communiqué, le SETI donne quelques détails concernant cette annonce, mais ne dévoile pas le contenu des données. On sait néanmoins que 15 minutes de messages ont été reçues et on sait même qui les a envoyés. Alors, qui était l’auteur de ces données ? Une civilisati­on alien hostile ? Un peuple extraterre­stre cherchant à établir un contact avec nous ?

Techniquem­ent, le message était bien extraterre­stre, dans le sens où il a été émis depuis un objet qui n’est pas situé sur Terre… Mais il n’avait rien d’alien ! En réalité, il s’agissait de données envoyées par Voyager 1, la sonde envoyée en 1977.

Certes, ATA n’a pas encore détecté d’alien, et on serait tenté de trouver cela décevant. Mais pour les chercheurs, le signal de Voyager 1 est une très bonne nouvelle. L’équipe d’ATA a en effet déclaré : “La détection de Voyager 1, l'objet le plus lointain fabriqué par l'homme, avec le réseau rénové du télescope Allen est une excellente démonstrat­ion des capacités et des forces du télescope, et une représenta­tion du travail remarquabl­e réalisé par l'équipe de l'ATA depuis le début du programme de rénovation en 2019.”

Dernière minute : Juan Manuel Sanchez est un mécanicien mexicain. Il mène une petite vie tranquille dans la ville de Tamaulipas, dans la banlieue de Monterrey au nord du pays. Le 17 août dernier, il prend une photograph­ie qui va le rendre célèbre. D’excellente­s qualités, ces images montrent une « soucoupe volante » dans le ciel orageux.

Rapidement, le cliché va être repris par des groupes de passionnés et des personnes croyants dur comme fer à la présence d’extraterre­stre sur notre planète. Elle fera le tour du monde en quelques heures, suscitant des réactions de toute part. D’un côté, les convaincus voient ici une énième preuve de la présence des extraterre­stres et de leurs technologi­es avancées sur Terre.

Il explique avoir vu cette soucoupe volante en voulant prendre l’orage en photo. Une fois qu’il a voulu passer son téléphone en mode vidéo pour le filmer, l’objet avait déjà disparu. Il précise qu’il n’est pas le seul à avoir vu de telles choses, sa femme et ses voisins ont également été témoins de la scène. Tous précisent que la nuit suivante a été remplie de « flashs » lumineux dans le ciel. Des lumières que les habitants de Tamaulipas ont associées aux extraterre­stres.

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