Mode de vie "distingué"
L'importance donnée aux technologies embarquées
Dans les deux cas, la disposition des écrans est comparable avec la combinaison habituelle d’un écran derrière le volant et d’un autre au centre de la planche de bord. Bien que la Hyundai Ioniq 5 ait un coffre un peu plus volumineux, le Nissan Ariya offre selon nous un intérieur plus qualitatif et sortant de l’ordinaire, c’est pourquoi nous lui donnons le point dans ce duel.
Nissan a eu la bonne idée de regrouper un bouquet de technologies embarquées au niveau de ce qu’il se fait de mieux aujourd’hui sur son Ariya. Outre les classiques Android Auto et Apple CarPlay qui sont bien de la partie, on retrouve notamment un affichage tête- haute, une vue à 360 degrés du véhicule, ou encore un rétroviseur intérieur qui est un écran répliquant ce que voit la caméra arrière.
Une suite d’assistances à la conduite de niveau 2 est proposée, afin de combiner le régulateur de vitesse adaptatif à un maintien actif dans la voie, pour que les trajets sur voie rapide soient plus reposants. Le résultat est plutôt réussi sur l’Ariya, et on peut se demander ce qu’il manquerait pour que ce soit un sans faute. Hyundai a la réponse, puisqu’outre tout ce qui a été énoncé comme étant présent sur le Nissan Ariya, la Ioniq 5 ajoute en plus un autre gadget qui fera sensation : des écrans en guise de rétroviseurs latéraux. Les nouvelles versions de la coréenne peuvent en être équipées, en faisant ainsi la voiture de geek par excellence.
Compte tenu de la présence de toutes les technologies embarquées sur l’Ariya, et l’ajout de quelques gadgets en plus, la Hyundai Ioniq 5 emporte cette manche. Au volant du Nissan Ariya, la conduite est très plaisante, mais les premiers passages en ville nous font amèrement regretter une fonctionnalité : la conduite à une pédale. En effet, il n’est malheureusement pas possible d’aller jusqu’à l’arrêt complet sans toucher à la pédale de frein, ce qui en fait un point négatif face à bien des véhicules électriques. Le confort à bord de l’Ariya est de très bonne facture, et les passagers avant comme arrière seront à l’aise dans l’habitacle silencieux du SUV de Nissan. Avec ses deux tonnes sur la balance, les lois de la physique se rappelleront tout de même au conducteur lors des freinages appuyés, où il faudra bien anticiper.
Sur la Hyundai Ioniq 5, des palettes au volant viennent contrôler le niveau de freinage régénératif, et il est possible de le maximiser pour aller jusqu’à l’arrêt complet sans toucher la pédale de frein.