En terre viticole ?

POSSIBLE ET AGRÉABLE GRÂCE À LA ROUTE DES VINS

15h30 – Sur les traces du vin le plus cher au monde

La Bourgogne est le berceau de plusieurs des meilleurs crus au monde, dont le Romanée-Conti est l’un des exemples les plus flamboyants. Les vins qui sont produits sur ce domaine sont aussi rares qu’acclamés par les sommeliers du monde entier. Avec une production capée à 5000 bouteilles par an et une durée de conservation en cave qui oscille entre 20 et 40 ans, les vins de Romanée-Conti sont tout ce qu’il y a de plus luxueux. Secret oblige, les visites ne sont pas autorisées au sein du domaine.

En guise de consolation, dirigez-vous vers le village de Vosne-Romanée (sur lequel s’étend le vignoble de Romanée-Conti), le Domaine Rion propose à la vente des crus locaux que vous pourrez goûter avant de vous décider. Si vous désirez pousser l’expérience un peu plus loin, des formules payantes sont également disponibles sur réservation: visite du vignoble ou de la truffière, dégustations de grands crus, cours d’oenologie… A vous de choisir.

16h30 – Se laisser charmer par la ville médiévale de Beaune

Situé en plein milieu de la Route des Grands Crus, Beaune est un arrêt obligatoire en Bourgogne. C’est une ville pleine de charme où l’on mange divinement bien. Bien sûr, les vins sont aussi au coeur de la vie locale: d’ailleurs, les vignes s’étendent à perte de vue autour des remparts de la ville.

17h – Plonger au coeur de l’incroyable histoire des Hospices de Beaune

Impossible de venir à Beaune sans visiter les magnifiques Hospices de Beaune. Splendide exemple d’architecture gothique et véritable emblème de la Bourgogne, l’Hôtel-Dieu est directement inspiré des plus beaux édifices médiévaux de Paris et de Flandres. Son histoire est singulière et passionnante puisqu’elle mêle religion, médecine et viticulture. En effet, l’hôtel-Dieu de Beaune a été créée par Nicolas Rolin en 1443 dans le but d’accueillir les malades errant dans les rues et n’ayant pas les moyens de se soigner. Les religieuses leur prodiguaient des soins dans un cadre somptueux rassemblant vitraux, bois sculptés et autres pièces superbes d’art religieux. L’idée était de donner à ces malades des soins appropriés ou, à défaut, une fin de vie toute en dignité. Les soeurs préparaient également des remèdes à base de plantes dans l’apothicairerie, une pièce qui vous transportera dans un autre temps.

Au fil des ans et à force de legs et de dons des habitants de la région, les Hospices de Beaune sont peu à peu devenues propriétaires de plus d’une centaine de parcelles viticoles de premier ordre. Aujourd’hui, la vente aux enchères annuelle des bouteilles ainsi produites permet de maintenir et de restaurer ce fabuleux monument de l’histoire française.