À mon futur ?
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Il a été prouvé que les nouvelles technologies telles que l’automatisation et l’intelligence artificielle sont à l’origine de création d’emplois. D’ici 2025, l’automatisation aura créé 12 millions de nouveaux emplois. Selon un rapport récent les « machines » passeront autant de temps à effectuer des tâches professionnelles que les collaborateurs « humains » d'ici 2025. En effet, les nouvelles technologies numériques automatisent les tâches d’exécution répétitives et fastidieuses dites « monotones », mais pas les emplois, permettant ainsi aux collaborateurs de se former, d’évoluer, d’avoir un enrichissement de leur parcours professionnel et de se concentrer sur des tâches à plus fortes valeur ajoutée.
La crise inédite de la Covid-19 a été un véritable accélérateur de la digitalisation : en effet, 70 % des entreprises ont accélérées leur projet d’automatisation et d’IA nécessaire pour répondre aux enjeux de leur secteur mais aussi être en adéquation avec l’évolution du marché du travai.
En France, la part des emplois à haut risque d'automatisation s’élève à près de 16 %, contre 14 % en moyenne dans l'OCDE. Ce chiffre est supérieur à celui du Royaume-Uni (12 %) et de la Finlande (7 %), mais nettement inférieur à celui de certaines régions d'Europe du Sud comme la Grèce (23 %).
Outre cette différence entre pays européen, il existe également un net clivage entre les régions urbaines et rurales de France. Par exemple, la région Île-deFrance, qui comprend Paris, donc plus urbaine est beaucoup moins menacée par l’automatisation des emplois que la région Champagne-Ardenne, largement plus agricole. Si des disparités, en fonction des secteurs mais aussi entre villes et milieux ruraux persistent, la transformation numérique offre un dynamisme sur le marché de l’emploi et fait émerger de nouveaux postes. Prenons l’exemple d’une entreprise : Factory OS (client d’Autodesk basé en
Californie) construit grâce à l’IA des logements multifamiliaux selon un modèle de construction industrialisé, c’est-à-dire en construisant des logements modulaires sur une chaîne de production industrielle. Cette technique permet de proposer des volumes importants grâce à de nombreuses actions qui étaient initialement réalisées par l’homme et qui aujourd’hui sont automatisées. Ainsi, la cadence de fabrication est plus rapide et la production plus volumineuse ce qui contribue également à résoudre la crise du logement.
La montée en compétences des collaborateurs est peut-être la plus grande conséquence de cette digitalisation. La moitié des équipes devront se renouveler d'ici 2025. La formation tout au long de la carrière professionnelle est aujourd’hui plus importante que jamais pour évoluer dans un monde du travail qui est en perpétuel changement. Dans 10 ans, 40 % à 60 % des offres d’emploi concerneront des métiers qui n’existent pas encore. Les jeunes générations sont préparées pour le marché du travail de demain : 65% des enfants d’aujourd’hui auront un métier qui n’existe pas encore.