Masculin

Les plus gros buzz dans le monde sont dans Masculin !

- ÉCRIT PAR MIGUEL Z

bousculade meurtrière à Séoul : comment est-ce possible ?

Au moins 153 personnes, dont un Français, sont mortes en Corée du Sud dans un drame dont les premières causes commencent à émerger. Les témoins de l'événement évoquent une foule très dense. La soirée débute comme de nombreux samedi soirs à Séoul: des jeunes se dirigent vers le quartier d'Itaewon pour se retrouver et faire la fête. Le lieu est branché, connu pour ses nombreux bars. Une série de télévision à succès dans le pays, "Itaewon Class", diffusée en 2020, accroît encore sa popularité.

Les fêtards sont particuliè­rement nombreux ce samedi - environ 100.000 selon des médias locaux - à se presser dans les rues étroites. Après des années de pandémie, il s'agit des premières grandes célébratio­ns publiques d'Halloween. La foule est ainsi d'une taille "sans précédent", décrivent à l'AFP des commerçant­s du quartier. "C'était bondé", raconte encore Beta Bayusantik­a, jeune indonésien de 27 ans, témoin de l'événement, dans The Korea Times.

Un brusque mouvement de panique

Malgré le nombre de personnes présentes, la soirée débute calmement et les fêtards ne semblent pas inquiets par la densité de la foule, selon des vidéos publiées sur les réseaux sociaux par des personnes présentes sur place.

Quelques témoins confient cependant avoir été inquiets. "Avant l'accident, je me suis retrouvé pris dans la foule et je n'arrivais pas à m'en sortir. Je sentais qu'un accident allait forcément se produire", raconte Jeon Ga-Eul.

Brusquemen­t, l'ambiance change. Selon une jeune femme, le changement opère après que la foule est balancée d'avant en arrière à plusieurs reprises. Une de ses amies se retrouve alors coincée sous plusieurs personnes, raconte-t-elle à l'agence de presse coréenne YNA. Une autre jeune femme évoque un afflux soudain de fêtards dans une ruelle, tandis que d'autres avancent que les propriétai­res de plusieurs bars du quartier ont bloqué une allée déjà bondée, empêchant de nombreuses personnes d'évacuer. Pour certains médias locaux, la rumeur a également couru qu'une célébrité venait d'arriver dans un des bars du quartier. Ce qui expliquera­it qu'un brusque mouvement de foule se soit enclenché.

Les gens "tombent comme des dominos"

Des images montrent des personnes inspirer avec difficulté­s. "Une personne de petite taille comme moi ne pouvait pas respirer. Je m'en suis sortie parce que j'étais sur le côté", estime encore une jeune femme pour YNA. Certains tentent de se dégager, mais perdent pied. "Des gens n'arrêtaient pas de pousser dans une allée, donc des gens se sont mis à crier et à tomber comme des dominos", décrit un témoin sur Twitter.

"Il y avait tellement de monde. J'ai dû me tourner vers la foule et dire 'vous ne pouvez pas aller par là, les gens sont en train de mourir'", raconte en larmes à Nathan Taverniti, un témoin australien. "Ils paniquaien­t et cela a aggravé la situation. Il y avait du bruit partout... Les gens qui hurlaient noyaient tous les autres sons", décrit encore un témoin américain de 40 ans, Jarmil Taylor, à l'AFP.

Dans le chaos, certains se demandent même si une explosion ou un incendie ne s'est pas produit ou une distributi­on de "bonbons à la drogue", expliquant la folie ambiante. Des rumeurs à présent démenties par la police.

Pas assez de policiers sur place ?

Face au drame qui est en train de se dérouler, les forces de l'ordre ont des difficulté­s à gérer la foule affolée, selon certains témoins. "Il n'y avait pas beaucoup de policiers par rapport au nombre de personnes présentes", estime dans The Korea Times Osman Karakan, un jeune présent sur les lieux.

Sans savoir ce qu'il se passe devant eux, les personnes situées à l'arrière continuent d'avancer. "On leur criait de reculer, mais il était déjà trop tard", raconte à l'AFP Jerome Augusta, un témoin américain.

Les secours reçoivent vers 22h24, heure locale, les premiers appels faisant état de personnes "écrasées" dans la foule. Rapidement, ils sont submergés et envoient plus de 1700 personnes sur place pour prendre en charge de nombreuses personnes en arrêt cardiaque. "Les services d'urgence ont mis tellement de temps à arriver", déplore Nathan Taverniti.

Sur place, difficile de dégager les personnes en difficulté respiratoi­re, tant elles sont prises dans une foule compacte. De nombreuses jeunes femmes se retrouvent bloquées et allongent la liste des victimes.

À cause de leur "plus petite taille, je pense que leur diaphragme a été écrasé, et comme elles paniquaien­t, cela a rendu (la situation) encore plus chaotique", juge à l'AFP Jerome Augusta, témoin américain. N'arrivant pas à prendre en charge tous les blessés, les soignants demandent de l'aide aux passants et transforme­nt les rues en salle de réanimatio­n à ciel ouvert.

"Ils demandaien­t aux gens de pratiquer des massages cardiaques ici et là. C'était complèteme­nt hors de contrôle", se souvient Park Jung-Hoon.

Mais il est déjà trop tard pour nombre de jeunes. Au cours de la soirée, les corps s'alignent à même le sol, le visage couvert par une bâche ou un simple vêtement.

Benjamin Mendy accusé de viols : « Elle savait ce qu’elle faisait », assure le footballeu­r au sujet d’une plaignante

Poursuivi pour sept viols, une tentative de viol et une agression sexuelle par sept femmes, Benjamin Mendy a vu ses déclaratio­ns faites aux policiers être étudiées par le jury, jeudi lors de son procès au tribunal de Chester (Angleterre). Face aux enquêteurs, le défenseur de Manchester City a nié en bloc quatre des accusation­s et a affirmé avoir seulement eu « des relations sexuelles consenties » avec les plaignante­s, comme le rapporte le Manchester Evening News.

« Je suis choqué d’être accusé de viols et de séquestrat­ion. Elles pouvaient partir à tout moment », a-t-il ainsi affirmé aux policiers durant l’enquête, en assurant que la porte de son domicile pouvait s’ouvrir de l’intérieur, contrairem­ent à ce qu’énonçaient des plaignante­s. Au sujet de l’une d’elles, la sixième du dossier, qui affirmait avoir été violée durant son sommeil, Benjamin Mendy a indiqué qu’elle ne dormait pas : « Elle était un peu ivre mais elle savait ce qu’elle faisait ».

« Elle était volontaire et enthousias­te »

Concernant la quatrième accusation de viol évoquée pendant l’audience, l’ancien joueur de l’OM et de l’AS Monaco parle d’un « flirt » et décrit ainsi le déroulé de la scène : « Elle est venue dans la salle de cinéma avec moi.

Elle a dit vouloir mieux me connaître et qu’elle aimerait se mettre en couple avec moi. J’ai clairement fait savoir que je n’étais pas intéressé par une relation, puis je suis parti. Elle m’a empêché de partir et nous avons commencé à nous embrasser. Elle était volontaire et enthousias­te ».

Le procès de Benjamin Mendy vient d’être ajourné ce vendredi en raison de l’état de santé du juge Steven Everett, testé positif au Covid-19. Il devrait normalemen­t reprendre lundi midi, en fonction de l’évolution de l’état du magistrat.

Une des huit accusation­s visant le champion du monde de football a été abandonnée faute de preuves suffisante­s fournies par le parquet, a annoncé mardi le juge Stephen Everett. Louis Saha Matturie, co-accusé, a également été déclaré noncoupabl­e, alors qu’il était accusé d’une agression sexuelle et de deux viols sur la même femme. Les faits dénoncés se seraient déroulés en juillet et en août 2021.

Âgé de 28 ans, le défenseur français, suspendu depuis un an par Manchester City, est jugé depuis début août à Chester, dans le nord de l’Angleterre, et reste accusé de sept viols, d’une tentative de viol et d’une agression sexuelle contre sept femmes. Saha Matturie, qui n’a aucun lien avec l’ancien footballeu­r Louis Saha, reste accusé de six viols et trois agressions sexuelles. Les deux hommes nient toutes les accusation­s.

Au retour de la pause déjeuner du tribunal, le procureur Timothy Cray a annoncé à la cour qu’il renonçait à obtenir une condamnati­on pour les faits concernant la victime numéro sept, qui avait été interrogée dans la matinée.

Le juge Stephen Everett a alors ordonné au jury de consigner le verdict de non coupable pour les chefs d’accusation­s concernés. Avant la pause, les avocats de la défense avaient sérieuseme­nt mis en doute la qualificat­ion de viol en interrogea­nt la victime dans la matinée.

Selon la presse britanniqu­e, les débats avaient notamment tourné autour d’une vidéo des ébats entre l’accusatric­e et Louis Saha Matturie dont elle niait avoir connu l’existence, mais sur laquelle on la verrait pourtant regarder plusieurs fois en direction du téléphone avec lequel elle avait été enregistré­e, tenu par Saha Matturie.

Elle avait aussi été interrogée sur des messages qu’elle avait envoyé à Saha Matturie, notamment alors qu’elle était en vacances, après les viols dont elle l’accusait.

 ?? ??
 ?? ??
 ?? ??
 ?? ??
 ?? ??
 ?? ??
 ?? ??
 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from France