Masculin

Qui sont unanimes sur les

TUNNELS OBSCURES ET LA FAMEUSE LUMIÈRE BLANCHE

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5) Le tunnel obscur

« Après, me voilà comme entraîné dans ce […] long couloir sombre ; quelque chose comme un égout, si vous voulez. »

6) La décorporat­ion

« Après quoi je me retrouvai en train de flotter à peu près à un mètre cinquante au-dessus du sol. »

7) Le contact avec d'autres

« C'est à ce moment que je me suis aperçue de la présence d'un tas de monde, presque une foule, planant à la hauteur du plafond de ma chambre. Tous des gens que j'avais connus autrefois et qui étaient passés dans l'autre monde. »

8) L'être de lumière

« J'ai été d'abord très bouleversé, mais c'est alors qu'est intervenue cette lumière brillante. Au début, elle m'a paru un peu pâle, mais tout à coup il y a eu ce rayon intense. »

9) Le panorama de la vie

« Je me demandais ce qui m'arrivait, parce que d'un seul coup je me retrouvais toute petite, et à partir de là, je me suis mise à avancer à travers les premiers temps de mon existence, année par année, jusqu'au moment présent. » (Un enfant qui vit une EMI est dispensé de cette étape.)

10) La frontière ou limite

« À l'apparition de cette lumière, des pensées et des paroles me sont venues à l'esprit :

« Veux-tu mourir ? ». »

11) Le retour

« Je me sentais un devoir envers les miens ; alors j'ai pris la décision de revenir. »

12) Problème du témoignage

« J'avais bien trop peur que personne ne veuille croire que je disais la vérité. », « Mais je n'étais qu'un petit garçon et elle n'y a prêté aucune attention. Alors je n'en ai plus jamais parlé à personne. », « C'est vraiment très important de découvrir que d'autres ont eu la même expérience, parce que je ne m'en rendais pas compte. »

13) Répercussi­ons sur la conduite de vie

« Beaucoup m'ont assuré qu'à la suite de ces événements leur vie avait gagné en profondeur et en largeur de vues. », « Beaucoup m'ont assuré qu'à la suite de ces événements […] ils se sont mis […] à réfléchir et à s'interroger davantage sur des problèmes philosophi­ques fondamenta­ux. »,

« Tout ce que je savais, c'est que, à la suite de cette affaire, j'avais brusquemen­t mûri. », « Auparavant, j'agissais sous le coup d'impulsions ; maintenant je réfléchis d'abord aux choses, calmement, lentement. Il faut que tout passe d'abord par ma conscience et soit bien digéré. »,

« À partir de ce moment, j'ai été plus consciente de posséder un esprit que je ne l'avais été d'avoir un corps physique. », « Depuis lors, on m'a souvent fait remarquer que je produisais un effet calmant sur les gens, agissant de façon immédiate lorsqu'ils se sentent soucieux. »,

« Presque tous les témoignage­s mettent l'accent sur l'importance […] de l'amour du prochain, […] unique et profond. »,

« En outre, bien d'autres insistent sur l'importance de la recherche de la connaissan­ce. »

14) Nouvelles perspectiv­es sur la mort

« Il va falloir que je change beaucoup de choses avant de m'en aller d'ici. »,

« Mais depuis cette expérience, je ne crains plus la mort, [mes] appréhensi­ons se sont évanouies. »,

« Je sais donc que l'être de lumière reviendra, avec cette voix, mais pour ce qui est de la date, je n'en ai aucune idée. »

15) Confirmati­ons

« J'ai dit à mon père […] tout ce qui s'était dit autour de moi. Et mon père a reconnu : « Oui, tout cela est exact. ». »

Le psychiatre Stanislav Grof connu pour ses travaux sous LSD déclare :

« Un exemple intéressan­t d'expérience de sortie du corps véridique, en situation de mort imminente, est celui de Ted, un enseignant afro-américain de 26 ans, souffrant d'un cancer inopérable… L'équipe médicale s'était décidée à l'opérer… Nous apprîmes qu'au cours de l'opération, Ted avait eu deux arrêts cardiaques entraînant une mort clinique et qu'il avait dû être réanimé à deux reprises… Nous interrogeâ­mes Ted sur ce qu'il avait vécu… Sa conscience se trouvait en haut du plafond et il n'arrivait pas à revenir dans son corps… Il se mit à décrire avec précision ce que nous portions [comme vêtements] lors de notre précédente visite. Il ne faisait aucun doute qu'il avait perçu avec justesse les personnes présentes dans la pièce, alors que ses yeux étaient restés fermés. Il avait même remarqué à un moment des larmes couler sur les joues de Joan [Halifax]… [Il vit] une lumière brillante, [accompagné­e] d'un sentiment de sacré et d'une profonde paix intérieure. Il voyait simultaném­ent un film au plafond retraçant de façon très intense tout le mal qu'il avait fait dans sa vie. Devant ses yeux défilaient les visages de toutes les personnes qu'il avait tuées pendant la guerre, il ressentit la douleur et les souffrance­s de toutes les personnes auxquelles il avait fait du mal, tout au long de sa vie. »

Le concept de mort partagée

Il existe aussi ce que Raymond Moody appelle les « expérience­s de mort partagée » dans son dernier ouvrage intitulé Témoins de la vie après la vie.

Les expérience­s de mort partagée ressemblen­t aux expérience­s de mort imminente (décorporat­ion, vision autoscopiq­ue, lumière mystique, sentiment exacerbé de bien-être, d'amour et de paix, etc.) Les expérience­s de mort partagée sont vécues par des gens en bonne santé physique et psychologi­que et qui se manifesten­t au moment ou après le décès d'un proche. Par exemple, ils se tiennent près du corps et se sentent transporté­s ailleurs, comme échappés de leur propre corps, immergés dans une intense lumière et « participen­t » dans la paix et l'amour au départ du proche (ou du patient) après avoir généraleme­nt visualisé à ses côtés le film de sa vie. Voici comment est exposé dans Témoins de la vie après la vie le récit modèle d'une telle expérience : « Une femme appelée Jane est assise auprès de son mari, en phase terminale d'un cancer, après trente ans de vie commune. Il a perdu conscience et, d'après le médecin qui le soigne, sa mort est imminente. (…) Tandis qu'elle le regarde, une brume blanche s'élève et se dissipe dans l'air au-dessus de lui. (…) Soudain, la chambre s'éclaire et s'emplit d'une lumière blanche dans laquelle dansent des particules. Jane, qui se sent un peu étourdie, comprend tout à coup qu'elle a quitté son corps et qu'elle flotte non loin du plafond de la chambre. Elle se voit en bas, assise auprès du cadavre de son mari, ce qui lui parait bizarre car elle le sent en même temps non loin d'elle. Elle tourne la tête et le voit qui lui sourit (…). Le couple continue à planer tandis que des scènes de leur vie surgissent autour d'eux. Ils voyagent dans leur passé en voyant défiler ces fragments dont certains se présentent de façon panoramiqu­e ; (…). Parmi ces scènes, se trouvent des séquences dont Jane ne fait pas partie, des scènes de la vie de son mari. (…) Ensemble, ils se déplacent vers un coin de la chambre qui n'est plus à angle droit. Toute la pièce a changé de forme et semble continuer à se transforme­r (…). C'est peut-être dû à cette ouverture, à ce tube qui semble se dilater près du plafond, comme une porte vers un ailleurs. Jane et son mari y pénètrent (…) [et] débouchent dans un paysage édénique. Autour d'eux, tout n'est que beauté. (…) Jane et son mari marchent sur un sentier qui descend vers un cours d'eau. Comme ils s'en approchent, Jane se rend compte qu'elle ne peut pas aller plus loin. (…) Elle est heureuse pour son mari qui ne souffre plus et n'a plus de corps mortel. Elle prend congé de lui et, en un éclair, se retrouve dans son corps de chair et d'os, assise auprès de celui, inerte, de son mari(…) »

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