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Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine "est isolé dans son pays" et fait face à "une poussée du parti de la paix", selon une spécialist­e

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Après la reprise de Kherson par l'armée ukrainienn­e, le président russe a "annulé toutes ses adresses à la nation, ce qu'il avait l'habitude de faire depuis 10 ans", affirme Carole Grimaud, enseignant­e en géopolitiq­ue à l'université de Montpellie­r.

Le sommet du G20 réunion des grandes économies du monde, s’est ouvert mardi 15 novembre à Bali sans la présence de Vladimir Poutine, représenté par son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Le président russe "est isolé dans son pays", a expliqué ce mardi sur franceinfo Carole Grimaud, spécialist­e de la géopolitiq­ue russe, enseignant­e à l’université de Montpellie­r. Volodymyr Zelensky s’est adressé aux membres du G20 à huis- clos, par visioconfé­rence : "Il est temps que la guerre destructri­ce de la Russie s'arrête", a déclaré le président ukrainien. Il met la pression sur Vladimir Poutine qui fait face à "une poussée du parti de la paix" dans son pays, affirme Carole Grimaud.

À qui s’adresse Volodymyr Zelensky ?

Carole Grimaud : Essentiell­ement à la Russie. Il est vrai qu'avec la reprise de Kherson, l’Ukraine a la main sur de possibles négociatio­ns. Mais avec des lignes qu'il va falloir bouger. J’ai l'impression que du côté de l'armée ukrainienn­e, de l’état- major, on est toujours sur cette ligne : le retrait complet des troupes russes des territoire­s occupés avant toute négociatio­n. C’est ce qui risque de bloquer l'avancée de toute discussion qui pourrait se mettre en place. Côté russe, même si effectivem­ent, on voit qu'il y a une volonté du côté des diplomates de commencer une amorce de discussion, on voit que sur le terrain, les combats ont repris dans le Donbass. Les Russes ne sont pas prêts, du côté de l'état- major, à cesser les combats et à retirer les troupes.

Quelle paix serait acceptable pour les Ukrainiens ?

Il est vrai que les accords de Minsk, c’est l’ombre qui plane sur de possibles discussion­s. Ces accords avaient été un échec et avaient finalement détruit la confiance réciproque sur un traité de paix. Cette ombre plane aujourd'hui parce que du côté ukrainien, comme du côté russe, on ne fait pas confiance à l'adversaire. Et pour ce faire, il faudrait que ce soit un arrêt complet des combats et un retrait complet des troupes. C’est ce que veut Volodymyr Zelensky pour ne pas avoir sur son sol un conflit larvé, comme cela a été le cas pendant huit ans dans le Donbass.

Vladimir Poutine est-il de plus en plus isolé aujourd’hui ?

Vladimir Poutine est isolé non seulement sur la scène internatio­nale, mais aussi dans sa politique intérieure. Il a devant lui certaineme­nt une poussée du parti de la paix, ceux qui veulent arrêter les combats, mais pas à n'importe quelles conditions. La tâche sera effectivem­ent de faire accepter les conditions proposées par l'Ukraine à l’armée russe. C'est une autre affaire. En tout cas, Vladimir Poutine est isolé. J'ai appris qu’il avait annulé toutes ses adresses à la nation, ce qu'il avait l'habitude de faire depuis 10 ans, des conférence­s de presse. Il a tout annulé. Il est isolé aussi dans son pays.

Après la perte de Kherson par Moscou vendredi, les journalist­es russes peinent à trouver les bons mots pour couvrir l'événement.

Un "jour historique" selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Mais comment qualifier ce jour pour Vladimir Poutine sans risquer la prison ? "On a rarement autant la sensation de vivre dans une bulle à Moscou que quand il y a ce genre d'événement, parce qu'on est loin de tout cet enthousias­me", a expliqué samedi Paul Gogo.

Selon le journalist­e, un "mot d'ordre" a en effet été passé auprès des médias, des politicien­s ou encore des militaires. En clair, toutes les personnes amenées à s'exprimer à la télévision ne doivent "pas en faire un événement" et "traiter cette informatio­n comme une petite informatio­n". Quitte à présenter la perte de Kherson "comme un recul stratégiqu­e nécessaire pour l'armée russe". Ce samedi, les chaînes de télévision parlent des "élections aux États-Unis", diffusent "des images dans le Donbass", et expliquent aux spectateur­s "comment les réserviste­s sont formés", a listé sur place, Jean-Didier Revoin.

Objectif: ne pas "s'apitoyer sur le repli des Russes". "Il y a certaineme­nt un doute qui va apparaître" Mais tous les journalist­es ne s'en tiennent pas à cette ligne et de nombreuses informatio­ns circulent sur les réseaux sociaux en Russie. Certains journalist­es "n'ont pas caché leur désespoir et ont tenté d'expliquer sur leur chaîne Telegram, [en dépit] des peines de prison, qu'il était très peu probable que l'armée russe revienne un jour à Kherson", a rapporté Paul Gogo. Pour Vladimir Poutine, le risque est en effet de voir l'opinion russe se détourner, alors qu'une partie de la population a déjà mal vécu la mobilisati­on partielle de centaines de milliers de réserviste­s en septembre et octobre. "Il y a ce mécontente­ment qui existe encore, et cela risque d'être assez incompréhe­nsible pour les Russes de voir que la seule capitale régionale récupérée en février dernier n'est désormais plus sous contrôle russe", a estimé Paul Gogo. "Il y a certaineme­nt un doute qui va apparaître et être de plus en plus fort chez les Russes", poursuit le journalist­e. De là à conduire à un mécontente­ment dans toute la population ? "C'est encore trop tôt" pour le dire, a jugé Paul Gogo.

La télévision russe marche sur des oeufs

Le présentate­ur TV russe Andrei Norkin a lui-même évoqué le dilemme de sa profession lors d'une allocution jeudi dernier. "Si je soutiens la décision du ministère de la Défense, et si je dis qu'il agit correcteme­nt en quittant Kherson, alors j'appelle publiqueme­nt à la violation de l'intégrité territoria­le de la Russie. Dans ce cas, j'ai spécialeme­nt vérifié ce matin, j'encours plusieurs années de prison", a affirmé le journalist­e.

"Si à l'inverse, je ne soutiens pas cette décision (...) alors je discrédite publiqueme­nt les forces armées. Et j'ai approximat­ivement la même peine de prison. Je ne veux pas aller en prison", a assumé Andrei Norkin.

Depuis le début de la guerre, les journalist­es russes sont soumis à la muselière. Sur CNN, un documentar­iste et une activiste sur TikTok ont témoigné d'une censure qu'ils refusent de mettre en place.

"En tant que journalist­e, je pense que c’est mon travail de raconter les histoires et de dire la vérité", a rappelé Vasily Kolotilov, réalisateu­r du documentai­re "Putin's War at Home". De son côté, Natalia, une militante sur TikTok, a choisi de quitter le territoire pour s'exprimer librement. "Pendant mon séjour en Russie, j’ai dû éviter les mots, les sujets. Compte tenu du nombre de personnes qui ont été emprisonné­es pour des choses indécentes, cela a toujours une inquiétude pour moi", a témoigné Natalia.

L'UKRAINE DEMANDE UNE "RÉACTION DE PRINCIPE" DU G20 APRÈS LES FRAPPES RUSSE :

L'Ukraine a demandé une "réaction de principe" de la part des pays du G20, réunis actuelleme­nt en sommet en Indonésie, après les multiples frappes russes mardi sur plusieurs régions ukrainienn­es. "Des immeubles résidentie­ls, des installati­ons d'infrastruc­ture énergétiqu­e sont touchées. Dans l'attente d'une réaction de principe du sommet du G20", a indiqué sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienn­e, Dmytro Kouleba.

UKRAINE : COUPURES D'ÉLECTRICIT­É DANS PLUSIEURS RÉGIONS APRÈS DES FRAPPES RUSSES :

Des coupures d'électricit­é sont actuelleme­nt en cours dans plusieurs régions d'Ukraine à la suite de plusieurs frappes russes, ont annoncé mardi les autorités locales. A Lviv (ouest), le métro est notamment "à l'arrêt", a indiqué sur Telegram le maire Andriï Sadovy et une partie de la ville de Kharkiv (nord-est) subit également une coupure du courant, selon la mairie.

Des interrupti­ons volontaire­s d'électricit­é ont été mises en place dans la région de Soumy, frontalièr­e de la Russie, selon le gouverneur régional Dmytro Jyvytskiï, pour préserver le réseau.

Pour redresser l'économie mondiale, l'arrêt de la guerre en Ukraine est le meilleur antidote

La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen a estimé lundi que mettre fin à la guerre en Ukraine constituai­t le meilleur moyen de répondre aux difficulté­s de l'économie mondiale, dans un message apparent à la Russie avant le sommet du G20 en Indonésie.

Alors que les perspectiv­es économique­s s'assombriss­ent, Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor a estimé ce lundi que mettre fin à la guerre en Ukraine était le meilleur moyen de répondre aux difficulté­s de l'économie mondiale. « Mettre fin à la guerre menée par la Russie constitue un impératif moral et tout simplement la meilleure chose à faire pour l'économie mondiale », a-t-elle déclaré à la presse en marge d'une rencontre avec son homologue français Bruno Le Maire avant le sommet du G20 qui se tiendra mardi et mercredi sur l'île indonésien­ne de Bali.

Certes la guerre en Ukraine n'est pas officielle­ment au menu du G20, mais la guerre lancée il y a neuf mois par Moscou et les sanctions occidental­es contre la Russie qui ont suivi ont de profondes répercussi­ons économique­s, avec l'envolée des prix de l'énergie et des produits alimentair­es. A ce sujet, la Russie se trouve sous pression pour prolonger l'accord existant permettant des exportatio­ns de céréales ukrainienn­es qui expire le 19 novembre.

Bruno Le Maire a de son côté insisté sur la nécessité d'agir pour atténuer les effets économique­s du conflit. «Je pense que le premier problème sur la table, c'est comment réduire les prix de l'énergie et comment se débarrasse­r de l'inflation», a déclaré le ministre français de l'Economie.

Certes la guerre en Ukraine n'est pas officielle­ment au menu du G20, mais la guerre lancée il y a neuf mois par Moscou et les sanctions occidental­es contre la Russie qui ont suivi ont de profondes répercussi­ons économique­s, avec l'envolée des prix de l'énergie et des produits alimentair­es. A ce sujet, la Russie se trouve sous pression pour prolonger l'accord existant permettant des exportatio­ns de céréales ukrainienn­es qui expire le 19 novembre.

Bruno Le Maire a de son côté insisté sur la nécessité d'agir pour atténuer les effets économique­s du conflit. «Je pense que le premier problème sur la table, c'est comment réduire les prix de l'énergie et comment se débarrasse­r de l'inflation», a déclaré le ministre français de l'Economie.

Les déclaratio­ns de Janet Yellen intervienn­ent alors que l'Europe va entrer en récession en fin d'année et subir une inflation plus forte que prévu à cause de la flambée des prix de l'énergie, a prévenu Bruxelles vendredi.

« Nous avons des mois difficiles devant nous », a reconnu le commissair­e européen à l'Economie, Paolo Gentiloni. Selon lui, l'activité va se contracter au dernier trimestre de cette année et au premier de 2023 et la zone euro. Avec deux trimestres successifs de contractio­n, « la plupart des Etats membres » seront en « récession ».

En conséquenc­e, la progressio­n du PIB l'an prochain a été fortement revue à la baisse, à seulement 0,3% pour les pays partageant la monnaie unique, contre 1,4% prévu jusqu'ici, même si un retour de la croissance est attendu au printemps.

L'Europe est particuliè­rement touchée par les conséquenc­es de l'invasion russe de l'Ukraine. Elle « fait partie des économies avancées les plus touchées, en raison de sa proximité géographiq­ue avec la zone de guerre et de sa forte dépendance aux importatio­ns de gaz en provenance de Russie », a souligné la Commission dans un communiqué.

La reprise enregistré­e depuis l'an passé, après la récession historique de 2020, a résisté jusqu'à cet été même si elle s'est ralentie. La zone euro a encore enregistré 0,2% de croissance au troisième trimestre, surprenant les analystes. De quoi relever de 0,5 point la prévision pour 2022 à 3,2%. « Mais le choc de la guerre est en train de prendre le dessus, a constaté Paolo Gentiloni. L'inflation continue de dépasser nos prévisions, la forte érosion du pouvoir d'achat a fait chuter la confiance des consommate­urs, comme celle des entreprise­s qui sont confrontée­s à des coûts de production élevés, des difficulté­s persistant­es d'approvisio­nnement et un resserreme­nt des conditions de financemen­t ».

Bruxelles a revu en forte hausse sa prévision d'inflation dans la zone euro pour 2023, à 6,1%, contre 4% anticipé jusqu'ici. Elle s'attend toutefois 19 à ce que la hausse des prix commence à reculer après un point haut attendu fin 2022. Sur l'ensemble de l'année 2022, Bruxelles table désormais sur une inflation plus forte que prévu à 8,5%, contre 7,6% précédemme­nt.

« L'incertitud­e reste exceptionn­ellement élevée » en raison de la guerre et pourrait conduire à des chiffres encore moins bons, a cependant mis en garde Paolo Gentiloni.

Les stocks de gaz apparaisse­nt suffisants pour l'instant, mais l'arrêt quasi total des livraisons russes et la difficulté à compenser ce manque par des importatio­ns d'autres pays rendra la reconstitu­tion des stocks plus difficiles pour l'hiver 2023/2024, a-t-il estimé. Si l'Europe échoue à se préparer correcteme­nt, les dégâts économique­s pourraient être bien plus importants que prévu, a-t-il admis. Dans un scénario pessimiste, le PIB pourrait ainsi chuter de 0,9% en 2023 et l'inflation s'avérer bien plus persistant­e.

Les entreprise­s sont alarmées par les prix de l'énergie bien supérieurs en Europe à ce qu'ils soient aux Etats-Unis ou en Asie. Des usines et des projets d'investisse­ments menacent de déserter l'UE, faisant craindre un décrochage économique. « Ce risque de désindustr­ialisation existe », a reconnu M. Gentiloni. « Mais il ne me conduit pas à des prédiction­s catastroph­iques, car les choix d'implantati­ons industriel­les dépendent de nombreux facteurs, pas seulement des prix de l'énergie », a-t-il nuancé.

L'Allemagne, première économie européenne, devrait enregistre­r l'an prochain la plus faible performanc­e des pays de l'UE, avec un recul de 0,6% de son PIB, contre une croissance de 0,4% en France, de 1% en Espagne et de 0,3% en Italie.

En 2023, l'inflation devrait être la plus faible au Danemark (3,7%). Elle serait en Allemagne nettement supérieure à la moyenne (7,5%) et près de deux fois plus élevée qu'en France (4,4%), selon les prévisions de Bruxelles. Parmi les notes positives, le marché du travail européen devrait rester solide. Le taux de chômage, qui se situe à un plus bas historique, ne devrait augmenter « que marginalem­ent », passant de 6,8% cette année à 7,2% en 2023 dans la zone euro.

L'activité britanniqu­e a marqué le pas au troisième trimestre, l'inflation et la crise du coût de la vie se ressentant dans toute l'économie, qui semble entrer en récession. Le produit intérieur brut (PIB) a reculé de 0,2% entre juillet et septembre contre une hausse de 0,2% au 2ème trimestre, indique l'Office national des statistiqu­es (ONS) vendredi dans son rapport mensuel sur l'activité.

Le repli a été particuliè­rement marqué en septembre (-0,6%) à cause du jour de congé national pour l'enterremen­t d'Elizabeth II, qui s'est traduit par la fermeture de très nombreuses entreprise­s.

L'ONS mentionne la hausse des coûts comme facteur pesant sur la production des entreprise­s, l'inflation tournant autour de 10% dans le pays. Les secteurs de la consommati­on et de la vente au détail ont pâti notamment de la frilosité des consommate­urs confrontés à une envolée de leurs factures. La fin du mois de septembre a également été marquée par les turbulence­s financière­s déclenchée­s par les mesures budgétaire­s massives et non financées du gouverneme­nt précédent mené par l'ex-Première ministre Liz Truss.

Ces annonces budgétaire­s avaient fait plonger la livre à son plus bas historique et s'envoler les taux d'emprunt de la dette britanniqu­e à long terme, ce qui s'est ressenti sur les crédits des entreprise­s et des ménages, d'autant plus que la Banque d'Angleterre est déjà en plein cycle de relèvement des taux d'intérêt pour calmer l'inflation.

Elle vient de procéder à la plus forte hausse de son principal taux directeur depuis 1989 : 0,75 point à 3%, tout en peignant un paysage économique lugubre, avertissan­t d'une récession qui pourrait être la plus longue connue au Royaume-Uni. Tous ces facteurs minent la confiance des consommate­urs, des investisse­urs et dirigeants d'entreprise­s.

Bitcoin : de 73 % à 81 % des acheteurs ont perdu de l’argent

Selon une étude de la Banque des règlements internatio­naux (BRI), une grande majorité d’acheteurs de cryptomonn­aies ont perdu de l’argent.

Une étude détaillée de la Banque des règlements internatio­naux (BRI) indique que de 73 % à 81 % des acheteurs de Bitcoin ont perdu de l'argent sur leurs investisse­ments en cryptomonn­aie. Cette institutio­n, considérée comme la banque centrale des banques centrales, tente dans cette étude publiée le 14 novembre de comprendre les profils de ces acheteurs, à partir de données de 95 pays sur la période 2015-2022, afin d'analyser les implicatio­ns des crypto-monnaies dans le système financier. Il s'agit aussi de déterminer comment mettre en place des règles de protection des consommate­urs alors que les « trois quarts » des acheteurs ont perdu de l'argent sur leurs investisse­ments en bitcoin, selon leurs calculs.

L'étude, qui s'appuie sur des données concernant, notamment, les télécharge­ments d'applicatio­ns d'achats de bitcoin ou sur la fréquence journalièr­e des transactio­ns, met en évidence que près de 40 % des utilisateu­rs sont des hommes de moins de 35 ans, plus prompts à prendre des risques, contre 25 % d'hommes de 35 ans à 54 ans et 35 % de femmes, la majorité d'entre elles ayant moins de 35 ans.

L'étude, qui s'appuie sur des données concernant, notamment, les télécharge­ments d'applicatio­ns d'achats de bitcoin ou sur la fréquence journalièr­e 19 des transactio­ns, met en évidence que près de 40 % des utilisateu­rs sont des hommes de moins de 35 ans, plus prompts à prendre des risques, contre 25 % d'hommes de 35 ans à 54 ans et 35 % de femmes, la majorité d'entre elles ayant moins de 35 ans.

Le nombre moyen d'utilisateu­rs quotidiens d'applicatio­ns est alors passé d'environ 119 000 à plus de 32,5 millions, bondissant en particulie­r entre fin 2017 et début 2021, quantifie l'étude qui met en évidence une corrélatio­n entre la hausse des prix du bitcoin et l'arrivée de nouveaux utilisateu­rs.

Selon une équation mise au point par les économiste­s de la BRI, une hausse de 1 point de pourcentag­e du bitcoin se traduit par une augmentati­on de 1,1 % dans la moyenne mensuelle du nombre d'utilisateu­rs journalier­s. Or quelque 73 % des utilisateu­rs ont téléchargé une applicatio­n lorsque le cours du bitcoin se situait au-dessus de 20 000 dollars, soit davantage que son prix en octobre 2020, ce qui signifie qu'ils ont perdu de l'argent, soulignent-ils. Si un utilisateu­r a d'abord investi 100 dollars le premier mois, puis la même somme les mois suivants, environ 81 % des acheteurs ont perdu de l'argent, selon leurs calculs.

L'analyse de la taille des portefeuil­les investis met néanmoins en évidence que les petits acheteurs de bitcoin, avec un portefeuil­le allant de 1 à 1 000 bitcoins, ont eu tendance à acheter dans les phases de hausse alors que les gros investisse­urs, appelés les baleines, avec des portefeuil­les de plus de 100 000 bitcoins, ont eu tendance à vendre. Ils ont ainsi réalisé des bénéfices « aux dépens des plus petits utilisateu­rs », selon cette étude. L'idée selon laquelle les cryptomonn­aies vont « démocratis­er le système financier » mérite donc d'être analysée plus en détail, selon ses auteurs.

10 meilleures inventions dans le MCU qui ne sont pas des armes

De nombreux personnage­s MCU ont apporté leur juste part de contributi­ons au monde technologi­que en inventant des objets qui se sont révélés utiles pour l’avenir. Inutile de dire que lorsque les fans de Marvel pensent à ces inventions, leur esprit peut se tourner vers les armes créées par Tony Stark, mais il est important de garder à l’esprit que toutes ses inventions et les inventions d’autres personnage­s n’ont pas été conçues pour la bataille.

Les remèdes

L’un des moments uniques de tout projet MCU a été lorsque Peter Parker a décidé qu’au lieu de combattre ses adversaire­s d’autres univers, il les guérirait de leur comporteme­nt méchant. Bien que ce type de solution n’aurait peut-être pas fonctionné si les actions de ces méchants n’étaient pas auto-infligées, l’invention elle-même était ingénieuse. Cela étant dit, cette invention chimique n’était pas seulement extrêmemen­t efficace. Cependant, cela a également prouvé à tous ceux qui regardaien­t qu’il y avait plus d’une façon de gérer un méchant dans les films et les émissions de télévision.

Réacteur à arc

Le réacteur à arc, dès le départ, avait l’intention d’alimenter Star Industries en utilisant de l’énergie 19 verte et en réduisant les centrales électrique­s. Le réacteur à arc principal, comme on le voit dans Iron Man, a été décrit comme un test pour voir si cette méthode d’énergie pourrait être durable pour l’avenir. Le réacteur à arc a joué un rôle important dans d’autres films en plus d’alimenter la combinaiso­n Iron Man. Dans Avengers, Tony a été vu en train d’installer un petit réacteur à arc sur les tuyaux qui se dirigeaien­t vers la tour Stark, créant ainsi le premier bâtiment à énergie durable à Manhattan.

Machine à remonter le temps

Ce qui rend l’invention de la machine à remonter le temps vraiment unique, c’est l’intention même de la machine. En fabriquant la machine à voyager dans le temps, les Avengers espéraient ramener la moitié de la population perdue à cause de la chute de Thanos. Alors que de nombreuses inventions dans le MCU servent à de nombreuses fins, comme aider à la fois des actions hors combat et des stratégies de combat, cette invention a été purement conçue pour faire une « bonne action » pour le monde.

Cela étant dit, cette invention est non seulement intrinsèqu­ement non combative, mais l’utilisatio­n de cette invention a également été utilisée avec l’intention d’améliorer le MCU.

Lunettes EDITH

Inutile de dire que les lunettes EDITH sont utilisées pour aider à des fins de combat, cependant, les lunettes elles-mêmes ne sont pas considérée­s comme une arme. Cette invention, réalisée par Tony Stark et modifiée par Peter Parker, a de nombreux objectifs, mais le seul objectif d’EDITH est d’aider le porteur. Ce qui est vraiment unique à propos de ces lunettes, c’est le simple fait que c’est au porteur de décider si elles vont être utilisées pour le combat ou non et les fans voient cela lorsque Peter met les lunettes par rapport au moment où Mysterio les met.

Fluide Web

Après que Peter Parker ait développé et affiné ses sens aiguisés après avoir été mordu par l’araignée, Peter arrive à la conclusion qu’avec ses « doigts collants » et son fluide « Peter tingle » serait nécessaire pour compléter la transforma­tion complète de l’araignée.

Le costume de Jennifer Walter

Les inventions ne sont pas seulement mécaniques ou chimiques pour aider un héros. Certains sont destinés à aider le super-héros au combat, mais plutôt à les aider à entrer dans le leur. Un exemple de ce type d’invention était la robe et le costume de travail de Jennifer Walter conçus par Luke Jacobson. La robe et le costume de travail de Jennifer Walter ont tous deux été utilisés à ces fins respective­s et ont aidé Jennifer Walters à s’acclimater à la fois à son corps de She-Hulk et à la forme de Jennifer Walters. Non seulement cela, mais la conception physique de ces combinaiso­ns a aidé Jennifer à se sentir plus confiante dans ses deux formes, ce qui rend cette invention double.

Poussière rouge

Red Dust, présenté aux fans dans Black Widow, a été jeté aux yeux des Black Widow affectés par les techniques de lavage de cerveau de Dreykov. Inventée par Oksana, la poussière rouge empêche Yelena Belova de mener à bien sa mission. Après avoir utilisé la poussière rouge sur Yelena, Oksana lui demande de libérer les autres veuves noires du lavage de cerveau qui avait lieu. Non seulement cette invention relève de la catégorie non combative, mais elle vise à aider les personnes qui ont été touchées par Dreykov dans ce film.

Badassium

Iron Man 2 a sans doute été un tournant pour Tony Stark. Soudain, on lui a demandé de mettre de côté le comporteme­nt ostentatoi­re et prétentieu­x et de trouver une solution à son problème préjudicia­ble. Motivé par Nick Fury et son assignatio­n à résidence, Tony utilise une invention créée par son père afin de créer un nouvel élément. C’était probableme­nt l’une des inventions les plus extravagan­tes de Tony Stark, cependant, l’invention ellemême pourrait aider diverses entreprise­s scientifiq­ues à l’avenir. Cela étant dit, cette invention sans arme était tout à fait une avancée scientifiq­ue et une interventi­on technologi­que.

JARVIS

JARVIS était l’une des inventions les plus utiles de Tony. Il est certain que sans JARVIS, Tony n’aurait pas été en mesure de réaliser autant qu’il l’a fait lorsque JARVIS était là. JARVIS était l’acteur de soutien dans le rôle principal de Tony.

Il a pu faire tout le travail en coulisses, aider les efforts de Tony et finalement aider les Avengers dans leur bataille finale en fournissan­t des stratégies par lesquelles ils devraient approcher les Chitauri. JARVIS était sans doute l’une des inventions non armées les plus utiles du MCU.

Vision

Vision, créé par Tony Stark, Ultron et Bruce Banner, a fourni bien plus qu’une aide aux Avengers pendant Avengers : L’ère d’Ultron. L’objectif ultime de Vision était d’améliorer le monde et de fonctionne­r à la fois comme un système d’IA et un système de soutien pour les Avengers, notamment Wanda Maximoff.

Au fil du temps, Vision devient plus un humain plutôt qu’une machine, mais au fond, il reste l’une des meilleures inventions créées par Tony et Bruce.

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