Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine "est isolé dans son pays" et fait face à "une poussée du parti de la paix", selon une spécialiste
Après la reprise de Kherson par l'armée ukrainienne, le président russe a "annulé toutes ses adresses à la nation, ce qu'il avait l'habitude de faire depuis 10 ans", affirme Carole Grimaud, enseignante en géopolitique à l'université de Montpellier.
Le sommet du G20 réunion des grandes économies du monde, s’est ouvert mardi 15 novembre à Bali sans la présence de Vladimir Poutine, représenté par son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Le président russe "est isolé dans son pays", a expliqué ce mardi sur franceinfo Carole Grimaud, spécialiste de la géopolitique russe, enseignante à l’université de Montpellier. Volodymyr Zelensky s’est adressé aux membres du G20 à huis- clos, par visioconférence : "Il est temps que la guerre destructrice de la Russie s'arrête", a déclaré le président ukrainien. Il met la pression sur Vladimir Poutine qui fait face à "une poussée du parti de la paix" dans son pays, affirme Carole Grimaud.
À qui s’adresse Volodymyr Zelensky ?
Carole Grimaud : Essentiellement à la Russie. Il est vrai qu'avec la reprise de Kherson, l’Ukraine a la main sur de possibles négociations. Mais avec des lignes qu'il va falloir bouger. J’ai l'impression que du côté de l'armée ukrainienne, de l’état- major, on est toujours sur cette ligne : le retrait complet des troupes russes des territoires occupés avant toute négociation. C’est ce qui risque de bloquer l'avancée de toute discussion qui pourrait se mettre en place. Côté russe, même si effectivement, on voit qu'il y a une volonté du côté des diplomates de commencer une amorce de discussion, on voit que sur le terrain, les combats ont repris dans le Donbass. Les Russes ne sont pas prêts, du côté de l'état- major, à cesser les combats et à retirer les troupes.
Quelle paix serait acceptable pour les Ukrainiens ?
Il est vrai que les accords de Minsk, c’est l’ombre qui plane sur de possibles discussions. Ces accords avaient été un échec et avaient finalement détruit la confiance réciproque sur un traité de paix. Cette ombre plane aujourd'hui parce que du côté ukrainien, comme du côté russe, on ne fait pas confiance à l'adversaire. Et pour ce faire, il faudrait que ce soit un arrêt complet des combats et un retrait complet des troupes. C’est ce que veut Volodymyr Zelensky pour ne pas avoir sur son sol un conflit larvé, comme cela a été le cas pendant huit ans dans le Donbass.
Vladimir Poutine est-il de plus en plus isolé aujourd’hui ?
Vladimir Poutine est isolé non seulement sur la scène internationale, mais aussi dans sa politique intérieure. Il a devant lui certainement une poussée du parti de la paix, ceux qui veulent arrêter les combats, mais pas à n'importe quelles conditions. La tâche sera effectivement de faire accepter les conditions proposées par l'Ukraine à l’armée russe. C'est une autre affaire. En tout cas, Vladimir Poutine est isolé. J'ai appris qu’il avait annulé toutes ses adresses à la nation, ce qu'il avait l'habitude de faire depuis 10 ans, des conférences de presse. Il a tout annulé. Il est isolé aussi dans son pays.
Après la perte de Kherson par Moscou vendredi, les journalistes russes peinent à trouver les bons mots pour couvrir l'événement.
Un "jour historique" selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Mais comment qualifier ce jour pour Vladimir Poutine sans risquer la prison ? "On a rarement autant la sensation de vivre dans une bulle à Moscou que quand il y a ce genre d'événement, parce qu'on est loin de tout cet enthousiasme", a expliqué samedi Paul Gogo.
Selon le journaliste, un "mot d'ordre" a en effet été passé auprès des médias, des politiciens ou encore des militaires. En clair, toutes les personnes amenées à s'exprimer à la télévision ne doivent "pas en faire un événement" et "traiter cette information comme une petite information". Quitte à présenter la perte de Kherson "comme un recul stratégique nécessaire pour l'armée russe". Ce samedi, les chaînes de télévision parlent des "élections aux États-Unis", diffusent "des images dans le Donbass", et expliquent aux spectateurs "comment les réservistes sont formés", a listé sur place, Jean-Didier Revoin.
Objectif: ne pas "s'apitoyer sur le repli des Russes". "Il y a certainement un doute qui va apparaître" Mais tous les journalistes ne s'en tiennent pas à cette ligne et de nombreuses informations circulent sur les réseaux sociaux en Russie. Certains journalistes "n'ont pas caché leur désespoir et ont tenté d'expliquer sur leur chaîne Telegram, [en dépit] des peines de prison, qu'il était très peu probable que l'armée russe revienne un jour à Kherson", a rapporté Paul Gogo. Pour Vladimir Poutine, le risque est en effet de voir l'opinion russe se détourner, alors qu'une partie de la population a déjà mal vécu la mobilisation partielle de centaines de milliers de réservistes en septembre et octobre. "Il y a ce mécontentement qui existe encore, et cela risque d'être assez incompréhensible pour les Russes de voir que la seule capitale régionale récupérée en février dernier n'est désormais plus sous contrôle russe", a estimé Paul Gogo. "Il y a certainement un doute qui va apparaître et être de plus en plus fort chez les Russes", poursuit le journaliste. De là à conduire à un mécontentement dans toute la population ? "C'est encore trop tôt" pour le dire, a jugé Paul Gogo.
La télévision russe marche sur des oeufs
Le présentateur TV russe Andrei Norkin a lui-même évoqué le dilemme de sa profession lors d'une allocution jeudi dernier. "Si je soutiens la décision du ministère de la Défense, et si je dis qu'il agit correctement en quittant Kherson, alors j'appelle publiquement à la violation de l'intégrité territoriale de la Russie. Dans ce cas, j'ai spécialement vérifié ce matin, j'encours plusieurs années de prison", a affirmé le journaliste.
"Si à l'inverse, je ne soutiens pas cette décision (...) alors je discrédite publiquement les forces armées. Et j'ai approximativement la même peine de prison. Je ne veux pas aller en prison", a assumé Andrei Norkin.
Depuis le début de la guerre, les journalistes russes sont soumis à la muselière. Sur CNN, un documentariste et une activiste sur TikTok ont témoigné d'une censure qu'ils refusent de mettre en place.
"En tant que journaliste, je pense que c’est mon travail de raconter les histoires et de dire la vérité", a rappelé Vasily Kolotilov, réalisateur du documentaire "Putin's War at Home". De son côté, Natalia, une militante sur TikTok, a choisi de quitter le territoire pour s'exprimer librement. "Pendant mon séjour en Russie, j’ai dû éviter les mots, les sujets. Compte tenu du nombre de personnes qui ont été emprisonnées pour des choses indécentes, cela a toujours une inquiétude pour moi", a témoigné Natalia.
L'UKRAINE DEMANDE UNE "RÉACTION DE PRINCIPE" DU G20 APRÈS LES FRAPPES RUSSE :
L'Ukraine a demandé une "réaction de principe" de la part des pays du G20, réunis actuellement en sommet en Indonésie, après les multiples frappes russes mardi sur plusieurs régions ukrainiennes. "Des immeubles résidentiels, des installations d'infrastructure énergétique sont touchées. Dans l'attente d'une réaction de principe du sommet du G20", a indiqué sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba.
UKRAINE : COUPURES D'ÉLECTRICITÉ DANS PLUSIEURS RÉGIONS APRÈS DES FRAPPES RUSSES :
Des coupures d'électricité sont actuellement en cours dans plusieurs régions d'Ukraine à la suite de plusieurs frappes russes, ont annoncé mardi les autorités locales. A Lviv (ouest), le métro est notamment "à l'arrêt", a indiqué sur Telegram le maire Andriï Sadovy et une partie de la ville de Kharkiv (nord-est) subit également une coupure du courant, selon la mairie.
Des interruptions volontaires d'électricité ont été mises en place dans la région de Soumy, frontalière de la Russie, selon le gouverneur régional Dmytro Jyvytskiï, pour préserver le réseau.
Pour redresser l'économie mondiale, l'arrêt de la guerre en Ukraine est le meilleur antidote
La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen a estimé lundi que mettre fin à la guerre en Ukraine constituait le meilleur moyen de répondre aux difficultés de l'économie mondiale, dans un message apparent à la Russie avant le sommet du G20 en Indonésie.
Alors que les perspectives économiques s'assombrissent, Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor a estimé ce lundi que mettre fin à la guerre en Ukraine était le meilleur moyen de répondre aux difficultés de l'économie mondiale. « Mettre fin à la guerre menée par la Russie constitue un impératif moral et tout simplement la meilleure chose à faire pour l'économie mondiale », a-t-elle déclaré à la presse en marge d'une rencontre avec son homologue français Bruno Le Maire avant le sommet du G20 qui se tiendra mardi et mercredi sur l'île indonésienne de Bali.
Certes la guerre en Ukraine n'est pas officiellement au menu du G20, mais la guerre lancée il y a neuf mois par Moscou et les sanctions occidentales contre la Russie qui ont suivi ont de profondes répercussions économiques, avec l'envolée des prix de l'énergie et des produits alimentaires. A ce sujet, la Russie se trouve sous pression pour prolonger l'accord existant permettant des exportations de céréales ukrainiennes qui expire le 19 novembre.
Bruno Le Maire a de son côté insisté sur la nécessité d'agir pour atténuer les effets économiques du conflit. «Je pense que le premier problème sur la table, c'est comment réduire les prix de l'énergie et comment se débarrasser de l'inflation», a déclaré le ministre français de l'Economie.
Certes la guerre en Ukraine n'est pas officiellement au menu du G20, mais la guerre lancée il y a neuf mois par Moscou et les sanctions occidentales contre la Russie qui ont suivi ont de profondes répercussions économiques, avec l'envolée des prix de l'énergie et des produits alimentaires. A ce sujet, la Russie se trouve sous pression pour prolonger l'accord existant permettant des exportations de céréales ukrainiennes qui expire le 19 novembre.
Bruno Le Maire a de son côté insisté sur la nécessité d'agir pour atténuer les effets économiques du conflit. «Je pense que le premier problème sur la table, c'est comment réduire les prix de l'énergie et comment se débarrasser de l'inflation», a déclaré le ministre français de l'Economie.
Les déclarations de Janet Yellen interviennent alors que l'Europe va entrer en récession en fin d'année et subir une inflation plus forte que prévu à cause de la flambée des prix de l'énergie, a prévenu Bruxelles vendredi.
« Nous avons des mois difficiles devant nous », a reconnu le commissaire européen à l'Economie, Paolo Gentiloni. Selon lui, l'activité va se contracter au dernier trimestre de cette année et au premier de 2023 et la zone euro. Avec deux trimestres successifs de contraction, « la plupart des Etats membres » seront en « récession ».
En conséquence, la progression du PIB l'an prochain a été fortement revue à la baisse, à seulement 0,3% pour les pays partageant la monnaie unique, contre 1,4% prévu jusqu'ici, même si un retour de la croissance est attendu au printemps.
L'Europe est particulièrement touchée par les conséquences de l'invasion russe de l'Ukraine. Elle « fait partie des économies avancées les plus touchées, en raison de sa proximité géographique avec la zone de guerre et de sa forte dépendance aux importations de gaz en provenance de Russie », a souligné la Commission dans un communiqué.
La reprise enregistrée depuis l'an passé, après la récession historique de 2020, a résisté jusqu'à cet été même si elle s'est ralentie. La zone euro a encore enregistré 0,2% de croissance au troisième trimestre, surprenant les analystes. De quoi relever de 0,5 point la prévision pour 2022 à 3,2%. « Mais le choc de la guerre est en train de prendre le dessus, a constaté Paolo Gentiloni. L'inflation continue de dépasser nos prévisions, la forte érosion du pouvoir d'achat a fait chuter la confiance des consommateurs, comme celle des entreprises qui sont confrontées à des coûts de production élevés, des difficultés persistantes d'approvisionnement et un resserrement des conditions de financement ».
Bruxelles a revu en forte hausse sa prévision d'inflation dans la zone euro pour 2023, à 6,1%, contre 4% anticipé jusqu'ici. Elle s'attend toutefois 19 à ce que la hausse des prix commence à reculer après un point haut attendu fin 2022. Sur l'ensemble de l'année 2022, Bruxelles table désormais sur une inflation plus forte que prévu à 8,5%, contre 7,6% précédemment.
« L'incertitude reste exceptionnellement élevée » en raison de la guerre et pourrait conduire à des chiffres encore moins bons, a cependant mis en garde Paolo Gentiloni.
Les stocks de gaz apparaissent suffisants pour l'instant, mais l'arrêt quasi total des livraisons russes et la difficulté à compenser ce manque par des importations d'autres pays rendra la reconstitution des stocks plus difficiles pour l'hiver 2023/2024, a-t-il estimé. Si l'Europe échoue à se préparer correctement, les dégâts économiques pourraient être bien plus importants que prévu, a-t-il admis. Dans un scénario pessimiste, le PIB pourrait ainsi chuter de 0,9% en 2023 et l'inflation s'avérer bien plus persistante.
Les entreprises sont alarmées par les prix de l'énergie bien supérieurs en Europe à ce qu'ils soient aux Etats-Unis ou en Asie. Des usines et des projets d'investissements menacent de déserter l'UE, faisant craindre un décrochage économique. « Ce risque de désindustrialisation existe », a reconnu M. Gentiloni. « Mais il ne me conduit pas à des prédictions catastrophiques, car les choix d'implantations industrielles dépendent de nombreux facteurs, pas seulement des prix de l'énergie », a-t-il nuancé.
L'Allemagne, première économie européenne, devrait enregistrer l'an prochain la plus faible performance des pays de l'UE, avec un recul de 0,6% de son PIB, contre une croissance de 0,4% en France, de 1% en Espagne et de 0,3% en Italie.
En 2023, l'inflation devrait être la plus faible au Danemark (3,7%). Elle serait en Allemagne nettement supérieure à la moyenne (7,5%) et près de deux fois plus élevée qu'en France (4,4%), selon les prévisions de Bruxelles. Parmi les notes positives, le marché du travail européen devrait rester solide. Le taux de chômage, qui se situe à un plus bas historique, ne devrait augmenter « que marginalement », passant de 6,8% cette année à 7,2% en 2023 dans la zone euro.
L'activité britannique a marqué le pas au troisième trimestre, l'inflation et la crise du coût de la vie se ressentant dans toute l'économie, qui semble entrer en récession. Le produit intérieur brut (PIB) a reculé de 0,2% entre juillet et septembre contre une hausse de 0,2% au 2ème trimestre, indique l'Office national des statistiques (ONS) vendredi dans son rapport mensuel sur l'activité.
Le repli a été particulièrement marqué en septembre (-0,6%) à cause du jour de congé national pour l'enterrement d'Elizabeth II, qui s'est traduit par la fermeture de très nombreuses entreprises.
L'ONS mentionne la hausse des coûts comme facteur pesant sur la production des entreprises, l'inflation tournant autour de 10% dans le pays. Les secteurs de la consommation et de la vente au détail ont pâti notamment de la frilosité des consommateurs confrontés à une envolée de leurs factures. La fin du mois de septembre a également été marquée par les turbulences financières déclenchées par les mesures budgétaires massives et non financées du gouvernement précédent mené par l'ex-Première ministre Liz Truss.
Ces annonces budgétaires avaient fait plonger la livre à son plus bas historique et s'envoler les taux d'emprunt de la dette britannique à long terme, ce qui s'est ressenti sur les crédits des entreprises et des ménages, d'autant plus que la Banque d'Angleterre est déjà en plein cycle de relèvement des taux d'intérêt pour calmer l'inflation.
Elle vient de procéder à la plus forte hausse de son principal taux directeur depuis 1989 : 0,75 point à 3%, tout en peignant un paysage économique lugubre, avertissant d'une récession qui pourrait être la plus longue connue au Royaume-Uni. Tous ces facteurs minent la confiance des consommateurs, des investisseurs et dirigeants d'entreprises.
Bitcoin : de 73 % à 81 % des acheteurs ont perdu de l’argent
Selon une étude de la Banque des règlements internationaux (BRI), une grande majorité d’acheteurs de cryptomonnaies ont perdu de l’argent.
Une étude détaillée de la Banque des règlements internationaux (BRI) indique que de 73 % à 81 % des acheteurs de Bitcoin ont perdu de l'argent sur leurs investissements en cryptomonnaie. Cette institution, considérée comme la banque centrale des banques centrales, tente dans cette étude publiée le 14 novembre de comprendre les profils de ces acheteurs, à partir de données de 95 pays sur la période 2015-2022, afin d'analyser les implications des crypto-monnaies dans le système financier. Il s'agit aussi de déterminer comment mettre en place des règles de protection des consommateurs alors que les « trois quarts » des acheteurs ont perdu de l'argent sur leurs investissements en bitcoin, selon leurs calculs.
L'étude, qui s'appuie sur des données concernant, notamment, les téléchargements d'applications d'achats de bitcoin ou sur la fréquence journalière des transactions, met en évidence que près de 40 % des utilisateurs sont des hommes de moins de 35 ans, plus prompts à prendre des risques, contre 25 % d'hommes de 35 ans à 54 ans et 35 % de femmes, la majorité d'entre elles ayant moins de 35 ans.
L'étude, qui s'appuie sur des données concernant, notamment, les téléchargements d'applications d'achats de bitcoin ou sur la fréquence journalière 19 des transactions, met en évidence que près de 40 % des utilisateurs sont des hommes de moins de 35 ans, plus prompts à prendre des risques, contre 25 % d'hommes de 35 ans à 54 ans et 35 % de femmes, la majorité d'entre elles ayant moins de 35 ans.
Le nombre moyen d'utilisateurs quotidiens d'applications est alors passé d'environ 119 000 à plus de 32,5 millions, bondissant en particulier entre fin 2017 et début 2021, quantifie l'étude qui met en évidence une corrélation entre la hausse des prix du bitcoin et l'arrivée de nouveaux utilisateurs.
Selon une équation mise au point par les économistes de la BRI, une hausse de 1 point de pourcentage du bitcoin se traduit par une augmentation de 1,1 % dans la moyenne mensuelle du nombre d'utilisateurs journaliers. Or quelque 73 % des utilisateurs ont téléchargé une application lorsque le cours du bitcoin se situait au-dessus de 20 000 dollars, soit davantage que son prix en octobre 2020, ce qui signifie qu'ils ont perdu de l'argent, soulignent-ils. Si un utilisateur a d'abord investi 100 dollars le premier mois, puis la même somme les mois suivants, environ 81 % des acheteurs ont perdu de l'argent, selon leurs calculs.
L'analyse de la taille des portefeuilles investis met néanmoins en évidence que les petits acheteurs de bitcoin, avec un portefeuille allant de 1 à 1 000 bitcoins, ont eu tendance à acheter dans les phases de hausse alors que les gros investisseurs, appelés les baleines, avec des portefeuilles de plus de 100 000 bitcoins, ont eu tendance à vendre. Ils ont ainsi réalisé des bénéfices « aux dépens des plus petits utilisateurs », selon cette étude. L'idée selon laquelle les cryptomonnaies vont « démocratiser le système financier » mérite donc d'être analysée plus en détail, selon ses auteurs.
10 meilleures inventions dans le MCU qui ne sont pas des armes
De nombreux personnages MCU ont apporté leur juste part de contributions au monde technologique en inventant des objets qui se sont révélés utiles pour l’avenir. Inutile de dire que lorsque les fans de Marvel pensent à ces inventions, leur esprit peut se tourner vers les armes créées par Tony Stark, mais il est important de garder à l’esprit que toutes ses inventions et les inventions d’autres personnages n’ont pas été conçues pour la bataille.
Les remèdes
L’un des moments uniques de tout projet MCU a été lorsque Peter Parker a décidé qu’au lieu de combattre ses adversaires d’autres univers, il les guérirait de leur comportement méchant. Bien que ce type de solution n’aurait peut-être pas fonctionné si les actions de ces méchants n’étaient pas auto-infligées, l’invention elle-même était ingénieuse. Cela étant dit, cette invention chimique n’était pas seulement extrêmement efficace. Cependant, cela a également prouvé à tous ceux qui regardaient qu’il y avait plus d’une façon de gérer un méchant dans les films et les émissions de télévision.
Réacteur à arc
Le réacteur à arc, dès le départ, avait l’intention d’alimenter Star Industries en utilisant de l’énergie 19 verte et en réduisant les centrales électriques. Le réacteur à arc principal, comme on le voit dans Iron Man, a été décrit comme un test pour voir si cette méthode d’énergie pourrait être durable pour l’avenir. Le réacteur à arc a joué un rôle important dans d’autres films en plus d’alimenter la combinaison Iron Man. Dans Avengers, Tony a été vu en train d’installer un petit réacteur à arc sur les tuyaux qui se dirigeaient vers la tour Stark, créant ainsi le premier bâtiment à énergie durable à Manhattan.
Machine à remonter le temps
Ce qui rend l’invention de la machine à remonter le temps vraiment unique, c’est l’intention même de la machine. En fabriquant la machine à voyager dans le temps, les Avengers espéraient ramener la moitié de la population perdue à cause de la chute de Thanos. Alors que de nombreuses inventions dans le MCU servent à de nombreuses fins, comme aider à la fois des actions hors combat et des stratégies de combat, cette invention a été purement conçue pour faire une « bonne action » pour le monde.
Cela étant dit, cette invention est non seulement intrinsèquement non combative, mais l’utilisation de cette invention a également été utilisée avec l’intention d’améliorer le MCU.
Lunettes EDITH
Inutile de dire que les lunettes EDITH sont utilisées pour aider à des fins de combat, cependant, les lunettes elles-mêmes ne sont pas considérées comme une arme. Cette invention, réalisée par Tony Stark et modifiée par Peter Parker, a de nombreux objectifs, mais le seul objectif d’EDITH est d’aider le porteur. Ce qui est vraiment unique à propos de ces lunettes, c’est le simple fait que c’est au porteur de décider si elles vont être utilisées pour le combat ou non et les fans voient cela lorsque Peter met les lunettes par rapport au moment où Mysterio les met.
Fluide Web
Après que Peter Parker ait développé et affiné ses sens aiguisés après avoir été mordu par l’araignée, Peter arrive à la conclusion qu’avec ses « doigts collants » et son fluide « Peter tingle » serait nécessaire pour compléter la transformation complète de l’araignée.
Le costume de Jennifer Walter
Les inventions ne sont pas seulement mécaniques ou chimiques pour aider un héros. Certains sont destinés à aider le super-héros au combat, mais plutôt à les aider à entrer dans le leur. Un exemple de ce type d’invention était la robe et le costume de travail de Jennifer Walter conçus par Luke Jacobson. La robe et le costume de travail de Jennifer Walter ont tous deux été utilisés à ces fins respectives et ont aidé Jennifer Walters à s’acclimater à la fois à son corps de She-Hulk et à la forme de Jennifer Walters. Non seulement cela, mais la conception physique de ces combinaisons a aidé Jennifer à se sentir plus confiante dans ses deux formes, ce qui rend cette invention double.
Poussière rouge
Red Dust, présenté aux fans dans Black Widow, a été jeté aux yeux des Black Widow affectés par les techniques de lavage de cerveau de Dreykov. Inventée par Oksana, la poussière rouge empêche Yelena Belova de mener à bien sa mission. Après avoir utilisé la poussière rouge sur Yelena, Oksana lui demande de libérer les autres veuves noires du lavage de cerveau qui avait lieu. Non seulement cette invention relève de la catégorie non combative, mais elle vise à aider les personnes qui ont été touchées par Dreykov dans ce film.
Badassium
Iron Man 2 a sans doute été un tournant pour Tony Stark. Soudain, on lui a demandé de mettre de côté le comportement ostentatoire et prétentieux et de trouver une solution à son problème préjudiciable. Motivé par Nick Fury et son assignation à résidence, Tony utilise une invention créée par son père afin de créer un nouvel élément. C’était probablement l’une des inventions les plus extravagantes de Tony Stark, cependant, l’invention ellemême pourrait aider diverses entreprises scientifiques à l’avenir. Cela étant dit, cette invention sans arme était tout à fait une avancée scientifique et une intervention technologique.
JARVIS
JARVIS était l’une des inventions les plus utiles de Tony. Il est certain que sans JARVIS, Tony n’aurait pas été en mesure de réaliser autant qu’il l’a fait lorsque JARVIS était là. JARVIS était l’acteur de soutien dans le rôle principal de Tony.
Il a pu faire tout le travail en coulisses, aider les efforts de Tony et finalement aider les Avengers dans leur bataille finale en fournissant des stratégies par lesquelles ils devraient approcher les Chitauri. JARVIS était sans doute l’une des inventions non armées les plus utiles du MCU.
Vision
Vision, créé par Tony Stark, Ultron et Bruce Banner, a fourni bien plus qu’une aide aux Avengers pendant Avengers : L’ère d’Ultron. L’objectif ultime de Vision était d’améliorer le monde et de fonctionner à la fois comme un système d’IA et un système de soutien pour les Avengers, notamment Wanda Maximoff.
Au fil du temps, Vision devient plus un humain plutôt qu’une machine, mais au fond, il reste l’une des meilleures inventions créées par Tony et Bruce.