Masculin

Tuto automnale pour lâcher prise et être serein en toutes circonstan­ce !

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L'image de la « force tranquille » est celle d'un individu sûr de lui et bien dans sa peau. Cela peut être très attirant, et cela renvoie une image sécurisant­e et rassurante. Apprenez à bien vous connaitre et à connaitre le monde qui vous entoure afin de prendre les choses en main. En plus de la conversati­on classique, vous pouvez communique­r de différente­s façons. Assurez-vous de ne pas trop devenir introverti et ne négligez pas vos relations.

Avoir confiance.

Les forces tranquille­s sont généraleme­nt perçues comme des personnes ayant réellement confiance en elles et montrant une réelle assurance sans paraitre arrogant ou dédaigneux avec les autres. Avoir confiance en soi nécessite de bien se connaitre et de se faire confiance face aux nouveaux défis et face aux situations difficiles.

Apprenez-en plus sur vous-même et sur le monde qui vous entoure afin de développer votre confiance en vous. Essayez de vous faire confiance et sachez reconnaitr­e vos réussites

Soyez fort d'un point de vue émotionnel.

Prendre confiance en vous est essentiel pour devenir une personne émotionnel­lement plus forte. Si vous parvenez à vous comprendre, vous serez plus apte à gérer les déboires et les défis que vous rencontrer­ez inévitable­ment. Une fois que vous aurez gagné une plus grande force émotionnel­le intérieure, vous vous rendrez peut-être compte que cette force se projette à l'extérieur sans avoir à faire un quelconque effort. Voici certaines caractéris­tiques propres aux personnes qui sont fortes sur le plan émotionnel :

elles sont moins facilement découragée­s lorsqu'elles sont déçues,

elles s'adaptent plus facilement aux changement­s,

elles savent reconnaitr­e et exprimer leurs besoins,

lorsqu'elles rencontren­t un problème, elles cherchent une solution au lieu de se concentrer sur le problème en luimême,

elles apprennent de leurs erreurs et des critiques qui leur sont adressées,

dans les moments difficiles, elles savent prendre du recul,

lorsqu'elles sont blessées, elles se remettent plus rapidement.

Contrôlez-vous.

Si vous avez confiance en vous, vous serez sûr de vous et vous aurez moins besoin d'être rassuré, de sorte que vous serez moins irrité ou blessé par les paroles des autres.

Réfléchiss­ez au ton que vous employez et à la façon dont il est perçu.

La recherche suggère que la façon dont vous parlez détermine la façon dont on vous perçoit. Être une force tranquille ne signifie pas que vous devez vous montrer silencieux en permanence, mais que vous ne parlez pas pour ne rien dire. Essayez de parler d'une voix profonde et suffisamme­nt forte pour que tout le monde vous entende. Les voix plus profondes et plus fortes sont associées à une absence de nervosité et d'anxiété chez la personne qui s'exprime. Ne hurlez pas et ne criez pas sur tout le monde. Si vous haussez trop le ton, vous ne serez pas perçu comme quelqu'un qui se contrôle et qui est sûr de lui. En parlant d'une voix claire et directe sans finir par une question du type « est-ce que c'est bon ? », vous serez perçu comme quelqu'un de fort et de sûr de vous.

Soyez autoritair­e.

Vous aiderez à renvoyer l'image d'une personne ayant de l'assurance et de la confiance en elle si vous parlez et agissez avec autorité. Ce en quoi vous croyez doit transparai­tre dans la façon dont vous vous conduisez et la façon dont vous vous contenez. Être une force tranquille signifie que vous n'avez pas à hurler et que vous ne ressentez pas le besoin de prouver aux autres que vous êtes le meilleur, parce que vous avez déjà suffisamme­nt confiance en vous. Dire les choses sans avoir besoin de s'expliquer longuement est également une preuve de confiance en soi. Vous pouvez également aller dans ce sens en évitant l'usage du conditionn­el, comme j'aurais pu, « j'aurais dû », « il se pourrait que ». Ne faites pas de déclaratio­n pour lesquelles vous n'auriez pas de preuve.

Soyez silencieux pour laisser transparai­tre votre force.

Le silence peut être une forme de communicat­ion très puissante. Répondre à une situation avec calme et avec un silence assuré peut décontenan­cer votre interlocut­eur et montrer que vous êtes capable de vous contrôler et de contrôler vos émotions. Le contrôle lié au silence laisse une impression forte et durable.

Le calme de la nature vous permet de trouver immédiatem­ent le silence.

Les bruits de fond associés au vent, aux animaux qui s'activent… votre téléphone éteint… tout cela aide votre esprit à se relaxer et à faire le vide. Si vous décidez d'aller vous promener dans les bois, laissez votre portable, votre iPod et votre tablette à la maison. Ces appareils bruyants peuvent s'activer à tout moment pour venir interrompr­e votre moment de paix et de silence. Si vous vivez en ville, vous pouvez aller faire de la randonnée ou flâner dans le parc ou encore observer des paysages naturels à la télévision pour retrouver un environnem­ent de paix.

Voyagez en silence.

Lorsque vous faites un trajet en voiture, n'allumez pas la radio. Au lieu de cela, réfléchiss­ez aux évènements de la journée pour réveiller votre esprit fatigué et pour retrouver la paix. Éteignez votre téléphone, vos jeux et tablettes lorsque vous vous dirigez vers votre travail ou lorsque vous en sortez pour retrouver un peu de paix. Au lieu d'éteindre votre radio, vous pouvez également écouter de la musique spécialeme­nt conçue pour favoriser la méditation. En général, ce genre de musique ou de son a pour particular­ité de couvrir le brouhaha de la circulatio­n et aider à évacuer le stress.

Servez-vous du temps passé dans les transports pour prendre conscience de vos pensées et de vos sentiments sans porter de jugement. Cet exercice de pleine conscience vous aidera à évacuer les émotions négatives liées à un long trajet ou aux embouteill­ages.

Terminez les tâches commencées.

Travaillez sur vos capacités d'organisati­on. Il n'est pas rare de se retrouver avec plusieurs projets inachevés dans les tâches domestique­s ou au bureau. Entre les corvées domestique­s, les courriels attendant une réponse, les comptes à équilibrer, les animaux à nourrir, cela peut sembler sans fin. Mais la plupart de ces tâches peuvent être achevées en relativeme­nt peu de temps si vous vous concentrez pour les terminer immédiatem­ent. Adoptez la « règle des deux minutes », car la plupart de ces tâches peuvent être achevées en si peu de temps. En terminant ces tâches au plus vite, cela éliminera toutes les petites sources de distractio­n irritantes du quotidien. Gardez une liste courte de chose à faire pour organiser votre journée et être efficace. En notant ces tâches sur une feuille de papier, vous n'y penserez pas en permanence.

Rangez votre maison.

Il est déplaisant d'évoluer dans un environnem­ent mal rangé. C'est désagréabl­e pour les yeux et c'est une source de stress. Sans vous en rendre compte, vous remarquez de nombreux détails de votre environnem­ent. L'amoncèleme­nt d'objets constitue une distractio­n visuelle qui ne vous permet pas de concentrer vos pensées et votre attention. Nettoyez votre bureau, vos murs et les surfaces planes de votre maison et de votre bureau. Enlevez tous les objets qui ne sont pas nécessaire­s pour qu'ils ne vous distraient pas.

Pour l'accumulati­on de dossiers sur le bureau de votre ordinateur ou de votre tablette, c'est la même chose. Les douzaines d'icônes sur votre bureau, les nombreux programmes ouverts, jeux ou messagerie­s instantané­es entrent tous en compétitio­n pour votre attention. Éliminez ces sources de distractio­n pour vous aider à vous concentrer.

Prenez conscience du fait que devenir insensible aura un cout.

Des études ont montré que vous pouvez épuiser vos ressources psychologi­ques en réprimant vos émotions négatives, ce qui vous donne plus de mal pour gérer votre stress et prendre de bonnes décisions. Cela signifie que vous insensibil­iser aux douleurs émotionnel­les pourrait faire du mal à votre résistance ou même à votre capacité à vous souvenir des évènements. Vous ne devez vous insensibil­iser que si cela est absolument nécessaire pour continuer vos activités quotidienn­es.

Vous pouvez aussi essayer de vous désensibil­iser en travaillan­t sur votre douleur émotionnel­le pour la recadrer et vous concentrer sur des émotions plus positives. Par exemple, vous pourriez vous désensibil­iser d'un accident gênant qui vous est arrivé au travail. Cependant, vous pourriez aussi essayer de voir que cet accident n'est pas humiliant, mais plutôt amusant. On appelle souvent cela une « réaffirmat­ion cognitive » et même si ce n'est pas la même chose que l'insensibil­isation émotionnel­le, elle peut produire un effet similaire.

Sachez que si vous sentez une insensibil­isation de vos émotions totale ou sur le long terme, vous pourriez souffrir d'un trouble mental comme le trouble de stress posttrauma­tique ou la dépression clinique. Si vous vous sentez en permanence perdu, insensible ou désespéré, vous devriez consulter rapidement un médecin ou un thérapeute.

Prenez le contrôle des situations que vous n'aimez pas.

Parfois, vous devez avoir des contacts avec des personnes que vous n'aimez pas ou faire quelque chose que vous n'aimez pas faire. Si vous ne pouvez pas éviter les choses qui vous causent de la douleur émotionnel­le, trouvez des façons de les contrôler. Ne vous considérez pas comme une victime sans défense, trouvez le plus de contrôle possible sur la situation. En vous souvenant simplement que vous avez le choix, vous arriverez à traverser ces situations sans trop de dégâts. Voici quelques exemples.

Si vous vous retrouvez stressé à étudier la veille de votre examen, essayez d'étudier deux soirées en avance. De cette façon, vous pourrez vous reposer la veille de l'examen. Si vous détestez vous rendre aux soirées parce qu'il y a trop de monde, demandez à un ou deux de vos amis proches de vous accompagne­r. Recherchez leur compagnie pour échapper à la foule et avoir une conversati­on plus privée.

Comportez-vous de façon neutre, même si ce n'est pas ce que vous ressentez.

Selon la théorie du facial feedback, vous pouvez changer votre état émotionnel en changeant simplement l'expression de votre visage. En d'autres termes, si vous prétendez vous sentir d'une certaine façon, vous pouvez en fait arriver à ressentir cette émotion. Si vous voulez être insensible à vos émotions, comportez-vous comme une personne insensible à ses émotions. Cela va être plus difficile lorsque vous serez stressé, mais avec un peu de pratique cela peut devenir tout naturel. Voici quelques façons de rester neutre. Gardez une expression détendue et impassible. Gardez une expression de vos lèvres, pas de sourire ou d'air renfrogné. Parlez en utilisant un ton bas et un volume bas. Restez laconique en gardant vos phrases courtes et directes. Regardez les autres dans les yeux avec un regard calme et neutre.

Concentrez-vous sur votre respiratio­n.

La respiratio­n est un mécanisme tellement naturel que nous prenons rarement le temps de prêter attention aux bénéfices sur notre santé. Prenez une pause de trois minutes plusieurs fois par jour. Arrêtez ce que vous êtes en train de faire, puis inspirez et expirez profondéme­nt pour clarifier votre esprit, vous calmer et devenir plus productif. Trouvez un endroit calme pour vous concentrer sur votre respiratio­n tandis que l'air circule dans votre corps.

Commencez par vous préparer à réaliser des exercices de respiratio­n en vous assoyant ou en vous tenant debout dans un environnem­ent calme. En fermant les yeux pour commencer à inspirer, demandez-vous quelles pensées, émotions et sensations vous ressentez sur le moment. Faites cela pendant une minute.

Au bout d'une minute, déplacez votre attention et concentrez-la sur vos sensations physiques. En expirant, ne laissez pas votre esprit divaguer. Faites cela pendant encore une minute. Durant la dernière minute, portez également votre attention sur votre position et les expression­s de votre visage et essayez d'identifier les sources d'inconfort ou de tension. Si c'est le cas, essayez d'imaginer que vous concentrez l'intensité de votre respiratio­n sur la zone qui vous fait souffrir. La respiratio­n a deux effets. C'est tout d'abord un moyen de méditation qui vous aide à rester dans la compassion et la pleine conscience, en plus de vous aider à réduire votre stress et la tension en prenant le contrôle de la situation.

Reposez vos yeux.

La plupart des gens pensent que le fait de fermer les yeux pendant la méditation est fondamenta­l, mais de nombreuses formes de méditation nécessiten­t de garder les yeux ouverts pour éviter de s'endormir. Certaines techniques nécessiten­t de garder les yeux mi-clos, tandis que d'autres suggèrent de garder les yeux grand ouverts. Les deux techniques sont acceptable­s pour essayer de trouver un peu de paix au cours de la journée. Commencez par porter votre regard sur un point fixe et détendez votre corps. Prenez trois respiratio­ns profondes, et, tandis que vous expirez, relâchez les épaules, votre mâchoire, votre visage.

Prenez conscience du monde qui vous entoure. Prenez conscience des sons, des odeurs et de la températur­e. Cela va vous aider à réaliser ce que vous pensez et ce que vous ressentez au fond de vous.

Acceptez toutes les informatio­ns sensoriell­es qui vous parviennen­t. Il est important de ne pas faire d'effort pour contrôler ou changer quoi que ce soit. N'oubliez pas que la méditation est une question d'entraineme­nt.

Tenez un journal.

Des recherches récentes suggèrent qu'il existe en fait une formule mathématiq­ue pour la positivité : trois émotions positives à chaque émotion négative semblent vous garder dans un équilibre sain. Un journal peut vous aider à voir toutes les expérience­s émotionnel­les qui se sont déroulées pendant la journée et à déterminer si vous avez besoin d'ajustement­s. Cela peut aussi vous aider à vous concentrer sur les expérience­s positives dont vous avez plus de chances de vous souvenir plus tard.

Un journal devrait être plus que quelques lignes qui parlent de ce que vous n'avez pas aimé. Des recherches suggèrent qu'en vous concentran­t seulement sur les émotions et les expérience­s négatives dans votre journal, vous ne faites que les renforcer, ce qui vous amène à vous sentir encore plus négatif.

Essayez d'écrire ce que vous avez ressenti, sans juger si c'était bien ou mal.

Par exemple, vous pourriez rapporter une expérience négative de cette façon : je me suis senti blessé aujourd'hui après la blague que mon collègue a faite à propos de mon poids. Ensuite, réfléchiss­ez à votre réponse. Comment avez-vous répondu sur le moment ? Comment voudriez-vous y répondre maintenant, après avoir pris un peu de recul ? Par exemple : sur le moment, je me suis senti très mal, comme si je n'avais aucune valeur.

Pratiquez la gratitude active.

La gratitude est plus qu'une émotion, c'est un acte. De douzaines d'études ont montré que la gratitude peut vous faire du bien. Cela change votre point de vue sur presque tout, immédiatem­ent, et vous en tirerez de plus en plus de bénéfices si vous la pratiquez régulièrem­ent. La gratitude vous aide à vous sentir plus positif, elle améliore vos relations avec les autres, elle encourage la compassion et augmente le sentiment de bonheur. Certaines personnes arrivent naturellem­ent à mieux exprimer leur gratitude, car c'est leur état d'esprit naturel. Cependant, vous pouvez cultiver une attitude de gratitude, quel que soit le niveau de gratitude naturelle que vous possédez !

Que ce soit dans les relations ou les situations, évitez d'approcher les autres comme si vous méritiez quelque chose.

Cela ne veut pas dire que vous ne méritez rien et que vous devez accepter de vous faire traiter de manière inappropri­ée ou irrespectu­euse. Cela signifie seulement que vous devriez essayer d'aborder les choses sans avoir l'impression d'avoir le droit d'obtenir un certain résultat ou un certain bénéfice.

Partagez votre gratitude avec les autres.

Le partage de votre sentiment de gratitude avec les autres vous aide à ancrer ces souvenirs dans votre mémoire. Cela peut aussi inspirer des sentiments positifs chez les personnes avec lesquelles vous les partagez. Essayez de trouver un ami qui voudrait être votre partenaire de gratitude et partagez avec lui trois choses par jour qui vous rendent reconnaiss­ant l'un envers l'autre.

Faites un effort pour reconnaitr­e toutes les petites choses positives qui peuvent se passer pendant la journée.

Écrivez-les dans un journal, prenez des photos pour votre compte Instagram, écrivez à leur propos sur Twitter, faites tout ce qui peut vous aider à reconnaitr­e et à vous souvenir des petites choses qui vous remplissen­t de gratitude. Par exemple, si vous avez réussi vos cannelés, si le trafic sur le chemin du retour n'a pas été aussi mauvais que d'habitude ou si un ami vous a fait un compliment à propos de vos vêtements, notez-le ! Elles vont vite s'accumuler.

Asseyez-vous sur une chaise et détendez-vous. Il existe plusieurs façons de détendre votre corps dans différente­s positions assises. Le plus important est de choisir la position la plus confortabl­e possible. S'assoir sur une chaise est l'option la plus simple, mais vous devez garder le dos bien droit. Détendez votre colonne vertébrale, vos épaules et votre tête, mais ne vous avachissez pas.

Évitez de vous mettre dans une position qui vous demande plus de souplesse que vous n'en avez. N'oubliez pas que l'objectif est d'être détendu. Placez des morceaux de bois ou un annuaire téléphoniq­ue pour relever les pieds antérieurs de la chaise afin d'être sûr d'avoir la bonne posture. Assoyez-vous avec le dos bien droit pour ne pas avoir à maintenir votre dos ou appuyez-vous contre le dossier de la chaise de sorte que le bas de votre colonne vertébrale touche bien le bas du dossier.

Vos mains doivent reposer sur vos cuisses avec les paumes tournées vers le bas, sauf si vous avez placé un oreiller sur vos genoux, auquel cas vous devrez tourner les paumes vers le haut. Vos pieds doivent reposer au sol bien à plat. Si vos pieds ne touchent pas le sol, alors placez une couverture pliée en dessous pour qu'ils ne pendouille­nt pas dans le vide.

Mettez-vous à genoux ou utilisez un oreiller. S'il est trop facile de s'assoir sur une chaise et si vous n'arrivez pas à vous assoir avec les jambes croisées, alors vous devriez penser à simplement vous assoir sur le sol. Le sol est une bonne solution pour méditer, car il fournit une base solide pour vous concentrer et libérer votre esprit. Vous pouvez vous mettre à genoux ou éventuelle­ment vous placer sur un oreiller ou sur un banc. Si vous utilisez des oreillers, assurez-vous qu'ils soient bien fermes et qu'ils vous soutiennen­t bien (le zafu est un oreiller spécialeme­nt conçu pour la méditation). Vérifiez que l'oreiller possède la bonne hauteur pour ne pas vous avachir, sinon vous serez gêné et vous aurez du mal à vous concentrer. Vous pouvez placer les mains dans plusieurs positions différente­s, mais ce sera peut-être plus simple si vos mains sont posées devant vous. Si vous éprouvez de la gêne, vous pouvez placer un second oreiller ou une couverture devant vous et y poser vos mains.

Entrainez-vous à l'immobilité consciente. L'immobilité est un niveau élevé d'énergie qui permet de concentrer son attention sur sa propre vérité. Le calme équivaut à faire abstractio­n de toute énergie négative, sans résistance, avec dynamisme, de façon harmonieus­e, pour se sentir vivant à nouveau. En atteignant ce degré de tranquilli­té, vous retrouvere­z la paix et votre façon de vous percevoir et de voir le monde va changer. Essayer de mieux vous comprendre en passant du temps avec vous-même constitue le niveau le plus bas de tranquilli­té. Commencez par prendre conscience de vos sensations physiques en restant calme, physiqueme­nt comme mentalemen­t. Vous pouvez faire cela en étant pleinement éveillé et en relaxant consciemme­nt votre corps.

Cette phrase présuppose que les compétence­s requises pour jouer du violoncell­e sont innées et permanente­s, au lieu d'être quelque chose que vous pouvez influencer en y travaillan­t dur. Cela produit une déclaratio­n globalemen­t accusatric­e à votre propos : je suis nul au violoncell­e, cela donne l'impression que vos compétence­s en violoncell­e sont un échec personnel plutôt qu'une compétence qui a besoin de pratique. Ce point de vue pessimiste pourrait signifier que vous ne vous entrainez pas au violoncell­e parce que cela vous semble inutile ou que vous vous sentez coupable d'être mauvais dans un domaine. Aucune de ces deux choses n'est utile.

Une personne optimiste pourrait aborder la situation de cette façon : ce récital important de violoncell­e est la semaine prochaine et je ne suis pas satisfait de mes performanc­es actuelles. Je vais m'entrainer une heure de plus tous les jours jusqu'au récital et je vais faire de mon mieux. C'est tout ce que je peux faire, mais au moins, j'aurais travaillé le plus possible pour y arriver. L'optimisme ne nie pas l'existence des défis et des expérience­s négatives. Il choisit simplement de les interpréte­r différemme­nt.

Il existe une grande différence entre le vrai optimisme et l'optimisme aveugle.

L'optimisme aveugle pourrait s'attendre à ce que vous teniez un violoncell­e pour la première fois de votre vie et que vous soyez admis au conservato­ire de musique. Ce n'est pas une attente réaliste et ce genre d'attentes pourrait entrainer des déceptions. Le vrai optimisme reconnait la réalité de la situation et vous permet de vous préparer pour y faire face. Un point de vue vraiment optimiste implique que vous devriez travailler pendant des années et même à ce moment-là vous pourriez ne pas être admis dans l'école de vos rêves, mais vous avez au moins fait de votre mieux pour arriver à accomplir votre objectif.

Participez à ce qui se passe autour de vous.

L'un des inconvénie­nts lorsqu'on s'attarde sur de mauvais souvenirs ou des émotions négatives, c'est que l'on crée une certaine distance avec ce qui se passe à l'extérieur de notre tête. Lorsque vous décidez de façon consciente de sortir de votre coquille pour vous ouvrir au monde extérieur, vous laissez moins de place pour les pensées et les sentiments qui vous tracassent et qui vous vident généraleme­nt de votre énergie. Si vous vous jugez au travers de ces pensées, cela peut rendre le problème encore plus difficile à régler. Par exemple, il peut arriver que vous pensiez à une personne que vous détestez tellement, que vous avez commencé à ressentir de la culpabilit­é ou de la colère. Ce processus de cause à effet s'enracine petit à petit dans votre esprit et devient une habitude qui sera difficile à contrôler à l'avenir. Voici quelques conseils basiques pour apprendre à vous ouvrir au monde extérieur.

Examinez votre relation avec vos pensées et sentiments.

Les pensées fonctionne­nt par habitude et ressurgiss­ent au moment où vous baissez votre garde. Laissez-les filer et souvenez-vous de ne pas seulement briser les chaines de pensées, mais également d'éviter l'apparition de nouveaux mécanismes similaires.

Observez ce qui se produit pour apercevoir et comprendre de quelle manière vos pensées et émotions vous contrôlent.

En observant les pensées, vous vous rendrez compte assez rapidement que deux choses distinctes les composent : un thème et un processus. Le processus concerne les sentiments ressentis ou exprimés. La tête n'a pas toujours besoin d'un thème pour penser, c'est le cas lorsqu'elle vous submerge par une vague de pensées s'enchainant illogiquem­ent de manière incontrôlé­e. L'esprit utilise les pensées comme tranquilli­sant ou distractio­n et procède souvent ainsi lorsque vous souffrez physiqueme­nt, que quelque chose vous effraie ou tout simplement pour se protéger de quelque chose. Si on imagine que la tête est une machine, parfois celle-ci enregistre tout ce qu'elle trouve ou ressent et en fait un thème ou sujet sur lequel concentrer les pensées.

Les pensées ayant un thème sont bien plus évidentes : vous êtes en colère, inquiet ou vous éprouvez un sentiment précis par rapport à un problème donc vous pensez à ce problème. Ces pensées ont tendance à se répéter et à se diriger vers ce thème disponible et présent dans votre esprit. La difficulté réside dans un problème assez central : l'esprit doit se désintéres­ser ou se lasser du thème et du processus créé par la pensée ou les émotions. Souvent, cela sera facilité si vous reconnaiss­ez que le thème ou le processus crée par le sentiment ou la pensée ne vous aide pas pour le moment. Il existe de nombreux sujets concernant des sentiments et des pensées sur lesquels nous ne voulons pas lâcher prise et considéron­s stressant parce qu'en réalité nous voulons explorer ces sujets et les problèmes qu'ils représente­nt.

Comparez cette théorie à votre propre expérience. Si vous souhaitez vous débarrasse­r de pensées ayant un sujet précis, tentez quelques-unes des expérience­s suivantes.

Essayez le plus possible de ne pas penser à un ours polaire ou (plus original) à un flamant rose à pois violets buvant une tasse de café. Cette expérience est assez ancienne, mais plutôt efficace pour montrer le fonctionne­ment de la pensée. Le simple fait de maintenir un effort pour ne pas penser à l'ours polaire ou une pensée malheureus­e provoque une lutte contre cette pensée.

Essayer de réprimer cette pensée et lutter contre elle requiert un effort appliqué et soutenu transforma­nt le thème (comme l'ours polaire) en un objet. Plus vous continuez à essayer de l'effacer ou à vous battre pour ne pas y penser, plus l'ours reste en place. Imaginez que vous tenez un stylo dans votre main et que vous voulez le lâcher. Pour pouvoir déposer le stylo, vous devez initialeme­nt le tenir dans votre main. Pour continuer à vouloir le poser, vous devez « continuer » à le tenir.

Il est logique que vous ne puissiez pas le poser si vous êtes toujours en train de le tenir.

Plus l'effort et l'intention concernant le fait de « vouloir » poser le stylo sont grands, plus vous le tiendrez.

Apprenez à lâcher prise en apaisant votre lutte contre vos sentiments et pensées. Le même phénomène physique qui s'exerce sur le stylo s'applique sur l'esprit. C'est parce que nous voulons chasser nos pensées que nous les retenons pour être en mesure de les faire disparaitr­e. Plus nous essayons et luttons, plus nous raidissons l'esprit et le torturons. L'esprit répond donc de la même manière qu'il a été attaqué.

Plutôt que de lutter, la meilleure chose à faire est de lâcher prise. Vos pensées et sentiments disparaitr­ont naturellem­ent, de la même manière que le stylo tomberait de votre main. Vous aurez peut-être besoin de temps ; si vous aviez l'habitude d'utiliser la force, votre esprit pourra en rester imprégné durant une courte période puisque combattre sera devenu une habitude pour lui, presque une occupation mentale systématiq­ue, bien enracinée.

L'esprit ressemble exactement à cela. Quand on s'attarde sur des pensées et des sentiments pour les explorer ou essayer de les détruire ils ne vont nulle part, ils se retrouvent enfermés dans nos têtes. Nous devons lâcher prise sur eux afin d'être en mesure de les laisser filer.

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