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Guide de survie des fêtes de fin d’année

Vol.2

- PAR SIMON MAURINE

Oh, Oh, Oh ! L'heure des célébratio­ns de fin d'année est enfin arrivée et avec elle celle des longues tablées familiales qui réservent leur lot de surprises et de sujets houleux. Mais, cette année, avec ce guide, vous allez pouvoir survivre à cette épreuve.

L'heure est venue, votre hotte est pleine de cadeaux et vous avez pris le chemin de votre maison d'enfance, celle où toute la famille se réunit chaque année pour les fêtes de Noël. Mais, cette année comme toutes les autres, vous redoutez les conversati­ons à la grande table : entre votre grandpère qui s'est arrêté de réfléchir en 1967 et votre oncle qui a un avis très arrêté sur l'ensemble de l'humanité, difficile d'arriver au dessert sans avoir envie de s'arracher les cheveux.

Mais, pas de panique, cette année, vous aurez toutes les cartes en main pour survivre à cette épreuve familiale. Découvrez notre guide ultime pour survivre à n'importe quelle réunion ( corvée) familiale ! Gardez en tête que tout le monde n'est pas autant informé que vous sur certains sujets !

Nous avons tendance à penser que les courants en pensée en vigueur dans notre microcosme sont acquis et actés pour l'ensemble des humains. Sur des sujets moins mainstream­s, comme ceux qui concernent les droits des LGBTQIA+ ou les luttes féministes sont souvent invisibili­sés par les médias "grands publics". Sauf qu'en général, les vieilles personnes s'informent principale­ment avec la télévision. Il est donc tout à fait possible qu'ils ne soient pas totalement au fait sur la question du pronom neutre ou sur les différents combats qui animent la jeunesse.

Il est important de garder en tête cette question de manque d'informatio­n sans forcément excuser le fait qu'ils n'ont pas les moyens de s'informer.

Avec internet et en choisissan­t les bonnes sources, il est tout à fait possible de s'informer sur n'importe quel sujet.

Ce n'est pas parce que vous ne pensez pas la même chose que les membres de votre famille ne mérite pas le respect.

La famille, c'est sacré ( et ce n’est pas Don Corleone qui dira le contraire). Mais, à part si vous êtes dans une famille appartenan­t à la mafia calabraise, vous avez le droit d'aller à l'encontre des avis de vos aînés. Mieux, vous avez le droit d'être respecté et vos interlocut­eurs aussi. Vous avez aussi le droit de monter dans les tours et de vous énerver si quelqu'un vous attaque verbalemen­t ou vous humilie devant tous vos proches. Essayez de trouver des alliés pour supporter cette situation et défendez-vous avec vos armes.

Personne ne mérite d'être mis plus bas que terre et surtout pas par sa propre famille.

Il est important de garder en tête que si un débat constructi­f est possible, un lynchage en communion l'est beaucoup moins. Vous n'êtes pas là pour subir les traits d'esprits ( malvenus) de votre famille.

Vous n'êtes pas la pour éduquer les gens

Aussi engagé et passionné que l'on puisse être, il est essentiel d'admettre que votre rôle n'est pas d'éduquer votre famille. Personne n'a décrété que c'était à vous d'informer vos proches sur les sujets qui vous animent ou qui animent la société. S'ils n'ont pas la curiosité d'aller chercher des sources tangibles pour s'informer ou de poser les bonnes questions aux personnes concernées, ce n'est pas votre problème mais le leur : ils ont fait le choix de ne pas s'informer sur le sujet. Si jamais ils vous posent des questions réellement intéressée­s, donnezvous- en à coeur joie. Mais, si leurs questions ne sont là que pour vous attaquer, répondez par un silence.

Vous avez le droit d'éviter certaines conversati­ons qui vous mettent mal à l'aise

Vous avez tout à fait le droit de prendre part ou non aux débats et aux conversati­ons. Si le sujet évoqué vous met beaucoup trop mal à l'aise, vous avez tout à fait le droit de dire "non, je refuse de parler de ça avec toi car nos opinions divergent trop" pour clore le débat. Si la personne en face risque de voir ça comme une fuite, ce n'est pas votre problème, surtout si cette "fuite" vous permet de rester de bonne humeur. L'important, pendant les réunions de famille, c'est de profiter de ses proches, pas de se lancer dans des débats aussi arides que le désert de Gobie.

À chaque génération son combat. Vous pouvez bien comprendre, sans mal, que votre grand-tante de 102 ans a du mal avec la notion de genre

Votre grand- mère, elle, a vécu dans un monde où elle ne pouvait pas avoir de compte en banque sans l'aval de son père ou de son mari. Et votre mère a connu un monde où la contracept­ion était interdite et où l'homosexual­ité était considérée comme une maladie mentale.

Si l'âge ne doit pas tout excuser ( et surtout pas les idées extrêmes), il est important de prendre en considérat­ion que chaque génération a un combat qui lui est propre et qu'elle a souvent du mal à comprendre les combats des génération­s suivantes. Les choses avançant de plus en plus vite ( merci les réseaux sociaux et la libération de la parole) certaines personnes, moins connectées que d'autres, ont du mal à prendre la mesure de tous les combats. Heureuseme­nt, ils sont tout à fait capables de s'informer s'ils le veulent ( vraiment).

Si vous pensez que les membres de votre famille ne sont pas bénéfiques pour vous, n'y allez simplement pas !

Et si, après plusieurs essais, vous vous rendez compte que les réunions de famille vous apportent plus de frustratio­n et de tristesse que des souvenirs précieux, c'est que le moment est venu de tout simplement bouder ces réunions de famille pour célébrer les fêtes de fin d'année avec des personnes qui vous apportent des choses bénéfiques.

Dans la vie, il y a deux familles : celle que l'on nous impose et celle que l'ont choisi. Parfois, il est nécessaire, surtout lorsque le dialogue n'est plus du tout possible, de couper les ponts ( temporaire­ment ou non) avec sa "vraie" famille pour profiter des moments de joie avec sa famille d'adoption. Personne ne vous en voudra jamais de penser à votre bien- être et, si jamais des gens vous en veulent, c'est qu'ils ne pensent pas réellement à vous mais à eux- mêmes.

Savoir accepter la situation de base : d'un côté, il y a les attentes, de l'autre, une autre réalité !

Les fêtes de fin d’année sont sûrement les plus valorisées et médiatisée­s dans nos sociétés occidental­es. On nous abreuve de films de Noël, de publicités et d’articles parlant de partage, d’amour, de familles aimantes, de retrouvail­les, de bonheur. Dans nos esprits se cristallis­e alors cette idée que Noël est la fête de l’amour et de la joie… jusqu’à ce qu’on se retrouve face à la réalité. Dans la vraie vie, notre famille ne s’aime pas toujours, ses membres s’énervent souvent, les cadeaux sont parfois à l’opposé de ce qu’on aurait imaginé et les fêtes ne ressemblen­t finalement pas du tout à ce qu’on aurait voulu. La déception nait de ce décalage entre nos attentes et la réalité.

Le reste de l’année, on se voit peu

Cette déception est d’autant plus grande du fait qu’on ne se soit pas vu depuis longtemps. En règle générale, on rend visite à sa famille quelques fois par an, voire même seulement à Noël pour certains membres plus éloignés. Au moment des fêtes, on se retrouve donc face à une belle bande d’inconnus familiers qu’on a, d’une année à l’autre, largement eu le temps d’oublier et de s’imaginer qu’ils ont changé, ou qu’ils auraient du, comme nous avons sûrement du changer aussi.

Points de vue et biais cognitifs

Si les fêtes de Noël sont souvent source de conflits, c’est aussi parce qu’on est généraleme­nt nombreux et nombreuses pendant ces quelques jours. Chaque membre de la famille vient avec son histoire, ses valeurs, sa vision des choses et te regarde en fonction de ses propres projection­s. En psychologi­e, on appelle ça des biais cognitifs. Il y en a plusieurs, mais celui qui retenti particuliè­rement reste le biais de confirmati­on : c’est celui qui fait qu’on « choisit » de ne reconnaitr­e que les faits qui confirme l’idée qu’on s’en est déjà fait auparavant. Plutôt fourbe, non ?

Comment mieux gérer ces situations de conflits ?

Qui dit gestion de conflit, dit négociatio­n. Eh oui, tu ne t’attendais pas à se qu’on te dise qu’il fallait que tu négocies ( les termes de cordialité) avec ta famille ! Pourtant, figure- toi que, consciemme­nt ou inconsciem­ment, une grande partie de nos relations interperso­nnelles reposent sur nos capacités à négocier et à composer avec les autres. Tu as plusieurs méthodes pour te donner des outils pour gérer cela : La manipulati­on, par Machiavel feat Schopenhau­er ! Je les cite, car il est bon de savoir/ se rappeler qu’il y a des gens qui utilisent des techniques de communicat­ions bien rodées pour arriver à des fins bien précises ( on me dit à l’oreillette que ces gens là étaient appelés politicien­s, ou commerciau­x, ou commerciau­x de la politique, qu’en sais- je).

Il y a même un professeur de rhétorique de la Sorbonne, répondant au petit nom de Victor qui décrypte ces mécanismes

Ceci dit, il existe quelques petites astuces qui méritent d’être connues, que tu pourras pratiquer et affiner au gré des circonstan­ces et qui peuvent s’avérer utiles pour contrôler le cours de la discussion ( notamment pendant ces fameux repas de fête en famille) :

Se connaitre soi- même : ce qu’on veut transmettr­e comme idée, position, valeur ? pourquoi ça compte autant pour nous ? ce qu’on connait du sujet ? ce qu’on est prêt à investir dans cette discussion, à perdre, les moyens de l’obtenir autrement : plus on a d’options, de cartes en main, plus on a de chances de bien s’en sortir

Connaitre la personne en face, et surtout, la reconnaitr­e, en tant que personne, et non en tant qu’adversaire. C’est même une règle d’or, qui malheureus­ement à tendance à disparaitr­e de plus en plus dans des relations froides, intéressée­s et calculées. Mais il faut garder en tête qu’on est face à une personne, avec ses rêves, ses aspiration­s, ses contrainte­s, son expérience de vie dans tout ce que ça englobe. Et que cette personne parle depuis la perspectiv­e de cette expérience la et non depuis la tienne. Cela pourrait éviter des malentendu­s et sert généraleme­nt à maitriser le ton de la discussion.

Ne pas accuser, mais chercher à comprendre l’autre, sincèremen­t. Même si ses paroles ou ses actions ont pu être blessantes, essayer de comprendre ce qui a l’a poussé se comporter de cette façon. Eviter de juger la personne, mais plutôt les comporteme­nts ( parce que bon, le coup de juste dire ne pas juger, on va passer vite fait hein ).

Admettre sa propre part de responsabi­lité/ tort s’il y a lieu, parce que toi aussi tu es humain, et personne n’est parfait ( friendly reminder)

Se concentrer sur le sujet de négociatio­n, et ne pas dériver dans des digression­s en la forme d’anciens règlements de compte non résolus et d’histoires qui n’ont rien à voir avec le contexte actuel. C’est plus facile à dire qu’à faire, mais ce n’est pas impossible de se tenir au débat de base.

Secret ultime : et si c'était à vous de prendre le lead dans l'organisati­on du repas de famille ?

Vous voulez réunir votre famille autour d'un repas convivial ? Afin que tout se déroule pour le mieux, des étapes importante­s sont à suivre. Des convives à inviter, en passant par la préparatio­n du repas, ainsi que le décor de la table et pour finir avec une ambiance de folie. Ce sont autant d'étapes qui jouent un rôle dans la création d'un repas de famille.

Contactez les convives. Dressez la liste des personnes que vous souhaitez convier au repas. Faites le tour de votre famille et n'oubliez personne, surtout pas votre vieille tante, ou elle risque d'être vexée !

Un appel téléphoniq­ue ou un message feront l'affaire pour les prévenir. Mais rien ne vous interdit d'utiliser une bonne vieille méthode, la lettre ! Votre grand- mère sera ravie de découvrir dans sa boite aux lettres que son petit fils ou sa petite fille lui adresse une lettre.

Donnez des informatio­ns précises. Lorsque vous invitez vos convives, il est très important de donner des informatio­ns claires et les mêmes pour tous. L'heure du rendez- vous doit être l'informatio­n essentiell­e à transmettr­e. Il serait malvenu que vos invités arrivent alors que vous êtes encore en pleine préparatio­n du repas et que la table ne soit pas dressée. Le lieu est la seconde informatio­n indispensa­ble. N'oubliez pas de transmettr­e à vos invités l'adresse du lieu où se déroulera le repas. C'est également l'occasion de précisez à vos invités, si il doivent contribuer au repas en apportant quelques chose. Ne soyez pas trop direct, ni trop directif, il ne faut pas que vos convives se sente forcé. Cela pourrait les rendre mal à l'aise et pourrait créer un conflit.

Assurez- vous d'avoir les réponses des invités. Il sera plus simple pour vous d'organiser ce repas si vous connaissez le nombre exact d'invités. Votre plat sera donc adapté aux nombres d'invités et il y aura assez de couverts sur la table.

Néanmoins, prévoyez toujours un peu plus de nourriture d'assiettes, vous n'êtes jamais à l'abri d'un invité surprise !

Faites le choix de préparer un plat qui convient à tous. Ou alors, restez sur votre idée de plat et préparez une assiette différente pour la personne concernée. Il ou elle sera touché pour l'intention portée à son égard. Vous pouvez aussi prendre en compte les préférence­s alimentair­es de chacun. Il serait également malvenu de servir un bon steak à votre plus jeune cousine qui vient récemment de se proclamer végétalien­ne.

Faites un plat que vous maitrisez ou avez l'habitude de réaliser. Il est préférable de faire une recette que vous avez l'habitude de réaliser. L'avantage est que le résultat sera plus sur. Tandis que si vous essayez de nouvelles recettes, il se pourrait qu'une catastroph­e se produise.

Il est difficile de satisfaire tout le monde. Optez pour une recette simple et efficace, par exemple, une salade César, des frites fraiches accompagné­es de côtelette de veau à la sauce au poivre. Puis pour finir un dessert soft, comme un tiramisu ou bien une salade de fruits.

Prévoyez ce que vous allez boire. Accompagne­z le repas d'une bonne bouteille de vin acheté spécialeme­nt pour l'occasion. Le choix de la bouteille dépend du type de nourriture que vous mangez.

Choisissez des produits de bonne qualité. Faites une liste des aliments que vous aviez besoin. N'oubliez rien ou vous risqueriez de vous retrouver en difficulté le jour J. Choisissez des ingrédient­s frais et de bonne qualité. Par exemple, si vous souhaitez cuisiner de la viande, il est préférable d'aller en boucherie plutôt qu'acheter votre viande en grande surface.

Faites vos courses la veille du repas. Mais il est préférable, si vous avez le temps, de les faire le matin ou d'envoyer votre partenaire afin que vos produits soient frais un maximum. N'oubliez pas que la fraicheur des ingrédient­s peut avoir un effet sur le gout des plats.

Estimez le temps de préparatio­n de chaque plat. Faites- vous un planning que vous essayerez de respecter un maximum. Il faut que tout soit prêt en même temps. L'idéal serait que tout soit prêt à servir environ cinq minutes avant que vous commenciez à manger. Par exemple, si vous choisissez de faire une entrée froide et de présenter en plat des frites/ hamburgers, préparez votre salade en avance et gardez- la au frais. Et faites en sorte de faire les frites au dernier moment, soit juste avant de passer au plat.

Gardez les plats au chaud. Il est possible que vous ayez mal estimé les temps de cuisson et qu'un plat soit prêt un peu avant le reste. Pas de panique, mais il faut quand même que vous gardiez ces plats au chaud. Certains fours sont munis de l'option « maintien au chaud » n'hésitez pas à utiliser cette option, mais ne les laissez pas trop longtemps au four. Pour éviter qu'un plat se dessèche dans le four, couvrez- le d'un papier aluminium. Si vous avez fait cuire des éléments sur la cuisinière, vous pouvez aussi les garder au chaud en les laissant sur la cuisinière à feu très doux. Évitez autant que possible de réchauffer vos plats au four microonde. Les aliments perdront de leur saveur et de leur croustilla­nt.

Choisissez un thème. Il faut savoir que la décoration de la table contribue à mettre à l'aise vos invités. Pour ce faire, pensez à un thème et décorez votre table autour de ce thème, code couleurs, choix du repas…

Une fois que vous avez choisi vos plats, vous pouvez créer un joli menu que vous disposerez sur la table. Cela permettra à vos invités de le lire une fois assis et le temps que vous serviez les assiettes. L'idée principale est d'écrire le nom des plats. Vous pouvez même vous amuser à les renommer afin que ça rentre dans votre thème par exemple. Vous pouvez également indiquer les ingrédient­s principaux de chaque plat.

Installez la nappe et les sets de table. Choisissez une nappe, de préférence jolie. Faites en sorte qu'elle rentre dans votre thème. Faites attention aux nappes de couleurs claires, elles sont très vite tachées. La nappe est la base de votre décoration de table. Vous pouvez également mettre des sets de table. Cela va permettre de délimiter la place de chaque convive.

Mettez les petits plats dans les grands ! Pour cela, sortez votre plus belle vaisselle. Placez les assiettes, les couverts et les verres. Faites en sorte de mettre la vaisselle adaptée au repas que vous avez préparé. Par exemple, préparer des verres à vin en plus du verre à eau pour ce qui le souhaite.

À part cela, pensez à préparer la vaisselle pour le dessert, ainsi que les couverts.

Placez les serviettes. C'est un détail, mais qui reste néanmoins très important. Optez pour des serviettes en tissu afin que ça donne un rendu plus propre. Si vous avez le temps et la patience, vous pouvez confection­ner des pliages. Donner une certaine forme à vos serviettes ajoutera à votre décoration.

Placez la décoration de table. Ajoutez des petites touches de décoration. Mettez un centre de table. Vous pouvez mettre un ou des chandelier­s au centre de la table. N'oubliez pas les bougies ! Toutefois, pensez à utiliser des bougies qui n'ont pas un parfum trop fort. L'odeur risquerait d'impacter le gout de votre repas : chandelier­s, centre de table, fleurs...

À l'approche des fêtes de fin d'année, période emblématiq­ue de réjouissan­ces mais également source potentiell­e de stress et d'anxiété, il devient primordial d'adopter une stratégie efficace pour naviguer ces moments festifs avec sérénité et joie. Les fêtes, souvent idéalisées, peuvent s'avérer être un défi à relever, entre les attentes élevées, les préparatif­s complexes et la gestion des relations familiales et sociales. Voici donc un guide de survie, un véritable manuel de stratégies et de conseils pratiques, pour transforme­r les fêtes de fin d'année en une expérience enrichissa­nte et mémorable.

La première étape vers des fêtes réussies réside dans une planificat­ion minutieuse. Il est crucial d'aborder cette période avec un plan clair et réaliste, en tenant compte de ses propres limites et attentes. Cela implique de fixer des objectifs réalisable­s pour les préparatif­s, qu'il s'agisse de décoration­s, de cuisine ou de shopping. La clé est de trouver un équilibre entre l'ambition et la praticabil­ité, en évitant de s'engager dans des projets trop ambitieux qui pourraient générer du stress inutile. Une bonne organisati­on préalable peut grandement contribuer à alléger la charge mentale et physique, laissant ainsi plus d'espace pour profiter des moments de bonheur.

En outre, gérer les attentes, tant les siennes que celles des autres, est un aspect crucial. Il est important de se rappeler que les fêtes de fin d'année ne doivent pas nécessaire­ment correspond­re à l'image parfaite véhiculée par les médias et les traditions familiales. Il est tout à fait acceptable de créer ses propres traditions et de célébrer à sa manière, en accord avec ses propres valeurs et préférence­s. Cette approche peut aider à réduire la pression de répondre aux attentes traditionn­elles et permettre de créer des expérience­s plus authentiqu­es et satisfaisa­ntes. La communicat­ion joue également un rôle essentiel.

Exprimer clairement ses besoins et ses limites aux membres de la famille et aux amis peut aider à prévenir les malentendu­s et les conflits. Il est aussi important d'être à l'écoute des besoins des autres, en faisant preuve d'empathie et de compréhens­ion. Les fêtes sont une période propice pour renforcer les liens et créer des souvenirs positifs, mais cela nécessite souvent un effort concerté de compréhens­ion et de respect mutuels.

De plus, il est essentiel de prendre soin de soi. Les fêtes peuvent être éprouvante­s physiqueme­nt et émotionnel­lement. Il est donc important de prévoir des moments de repos et de détente. Que ce soit par la méditation, une promenade tranquille, ou simplement un moment de calme loin de l'agitation, prendre soin de son bien- être mental et physique est fondamenta­l. Cela permet de recharger ses batteries et d'aborder les festivités avec un esprit plus léger et un corps revitalisé.

Dans le cadre des festivités de fin d'année, période souvent chargée d'émotions et de traditions, la communicat­ion se révèle être un pilier fondamenta­l pour naviguer au travers des interactio­ns familiales et amicales. En effet, l'art de communique­r, non seulement de manière efficace mais aussi avec sensibilit­é, joue un rôle déterminan­t dans la création d'une atmosphère harmonieus­e et propice à la célébratio­n.

L'expression claire et honnête de ses propres besoins et limites est la première étape vers une communicat­ion réussie. Dans le tourbillon des préparatif­s et des attentes souvent élevées qui caractéris­ent cette période, il est facile de se laisser submerger, de perdre de vue ses propres désirs et capacités. Prendre un moment pour réfléchir à ce que l'on souhaite réellement de ces célébratio­ns, et jusqu'où l'on est prêt à aller pour les réaliser, est essentiel. Cela peut impliquer de fixer des limites saines, telles que le refus poli d'assumer trop de responsabi­lités ou de participer à certaines activités, pour préserver son bien- être mental et physique. En communiqua­nt ces besoins et limites aux proches avec honnêteté et tact, on peut établir des attentes réalistes et éviter les malentendu­s ou les déceptions qui pourraient autrement surgir.

Parallèlem­ent, être à l'écoute des besoins des autres est tout aussi important. La période des fêtes, avec ses diverses significat­ions et traditions, peut représente­r des choses différente­s pour chacun. Pour certains, elle peut être une période de grande joie et d'excitation, tandis que pour d'autres, elle peut raviver des souvenirs douloureux ou engendrer du stress. Faire preuve d'empathie et de compréhens­ion, c'est se mettre à la place des autres, reconnaîtr­e leurs sentiments et leurs perspectiv­es, et adapter sa propre réponse en conséquenc­e. Cela implique d'être attentif non seulement à ce que disent les gens, mais aussi à ce qu'ils ne disent pas – les subtilités du langage corporel, les tonalités de voix, et les expression­s faciales peuvent souvent révéler plus que les mots eux- mêmes.

En effet, les fêtes de fin d'année offrent une occasion unique de renforcer les liens familiaux et amicaux, de réparer des relations tendues et de créer de nouveaux souvenirs positifs. Mais atteindre cet objectif nécessite souvent un effort concerté de compréhens­ion et de respect mutuels. Reconnaîtr­e et respecter les différence­s, qu'elles soient d'opinion, de tradition, ou de préférence­s personnell­es, est crucial. Cela signifie parfois faire des compromis, trouver des solutions créatives aux désaccords, et toujours chercher à maintenir l'harmonie et le respect mutuel.

La communicat­ion durant les fêtes de fin d'année est un équilibre délicat entre l'expression de ses propres besoins et l'écoute attentive de ceux des autres. En abordant cette période avec une intention de dialogue ouvert, d'empathie et de compréhens­ion, il est possible de transforme­r les défis inhérents à cette période en opportunit­és pour renforcer les relations, créer des expérience­s positives et célébrer dans une atmosphère de respect et d'appréciati­on mutuelle.

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