2024 : TECH EN FOLIE ?
LES INNOVATIONS ATTENDUES !
Voitures volantes, livraisons par drones, supermarchés sans caisses. Quand il s’agit d’imaginer l’avenir, les innovations et autres projections vont bon train. Mais qu’en est- il du futur de la mode ? Il est de coutume d’imaginer le monde de demain. Un monde où les voitures autonomes seraient la norme. Un monde où plus aucun livreur ne sonnera chez vous car les drones auront pris leur place
( pour le meilleur et pour le pire), ou encore un monde où la domotique serait poussée à l’extrême grâce notamment aux enceintes connectées. Toutes ces technologies sont mises en avant lors de salons comme le CES, qui se tient tous les ans à Las Vegas en janvier. En revanche, on entend très peu parler de ce à quoi la mode pourrait ressembler dans le futur. Outre les Nike HyperAdapt, directement inspirées de celles de Marty Mc Fly dans « Retour vers le futur » , ou l'utilisation de robots pour les défilés, ce qu’on appelle parfois la Fashion Tech, est un vrai marché d’avenir.
Derrière ce terme, se cache toutes les évolutions qui bouleversent le secteur de la mode à l’ère du digital.
En effet, si dans l’inconscient collectif la mode apparait comme secteur plutôt traditionnel, peu enclin aux innovations technologiques, dans les faits c’est tout le contraire. Que ce soit dans la conception, le choix des matériaux, ou la commercialisation, la mode ne cesse de se réinventer et de s’adapter à nos usages. Pour les sneakers elle se met même à rêver, avec des créations tout aussi farfelues que les conceptcars comme on peut le voir sur conceptkicks.
Wearable, smart textile, impression 3D et intelligence artificielle…
Parmi les fondamentaux de la Fashion tech, on retrouve les wearables, autrement dit l’ensemble des vêtements mais aussi des accessoires comportant des technologies. On pense par exemple aux vestes chauffantes ou le système de chaleur est activable via un bouton marche/ arrêt classique. On a aussi le smart textile, qui lui se rapproche de ce que sont les wearables. Tout est une histoire de matière et d’adaptation de celle- ci à son environnement. En fonction de la température extérieure des vêtements auront tendance à réguler leur action.
Le smart textile peut aussi dans certains cas prendre différentes mesures de votre corps, telles que le rythme cardiaque, la température ou encore les calories dépensées, à l’aide capteurs intégrés dans le tissu.
Une fois qu’on a dit tout ça, comment se matérialise concrètement la mode de demain ? Pour la sécurité des vêtements, est déjà mis en place aujourd’hui un système de QR Code pour prévenir les contrefaçons, notamment sur un marché de la sneaker et du streetwear hyper dominant. Mais à l’avenir, comme avec les NFT, il sera plus facile de tracer la provenance d’une paire de basket et d’éviter ce phénomène. En effet les faux QR code existent déjà, tout comme les faux badges « legit » de chez StockX, pourtant eux- mêmes censés être sécurisés par des QR Code…
La mode du futur, surtout une révolution dans l’expérience d’achat
Le marché du textile et même celui de la sneaker pourraient ne pas échapper à la « servicialisation » du marché. A l’instar de Netflix, des plateformes de streaming musicales ou celles de Cloud Gaming, aujourd’hui plus rien ne nous appartient vraiment. Ainsi, à l’avenir, le marché de la mode pourrait trouver refuge dans la location de vêtements. Ce qui se fait déjà pour des robes de soirée, pourrait s’étendre à nos vêtements du quotidien avec des box mensuels de vêtements par exemple. C’est ce que propose le site « Le Closet » .
La Fashion Tech permettra également aux clients de personnaliser leurs vêtements. On se souvient de l’association entre H& M et Google, pour proposer une gamme de vêtements connectés.
Grâce à la collecte de données sur vos goûts et vos besoins, la marque suédoise proposait de créer des vêtements entièrement personnalisés via l’application Coded Couture. Dans le genre sappes personnalisées, le PDG de Levi Strauss, Chip Bergh, prédit la disparition des tailles traditionnelles d’ici dix ans. A l’entendre les clients pourront faire un scan de leur corps grâce à une caméra et achèteront des vêtements qui leur iront parfaitement. Il suffira simplement de choisir la coupe que vous voulez sans nécessairement raisonner en taille comme on le ferait aujourd’hui.
Enfin, dernièrement, le géant du retail américain Walmart a fait l’acquisition de la start- up israélienne Zeekit. L’objectif ? Booster ses ventes en ligne de vêtements et baisser son taux de retour d’articles. Zeekit permet aux internautes d'essayer virtuellement habits et chaussures lorsqu'ils font leurs achats en ligne. Car au cas où vous ne l’auriez toujours pas compris, lle futur de la mode pourrait se faire essentiellement en ligne. Voilà qui permettrait aux marques de se défaire peu à peu des détaillants ou alors de mieux les choisir, et éviter ainsi les pertes. Cela ne veut pas dire que les magasins disparaitront. Bien au contraire. Mais ces derniers deviendront de véritables musées du textile à l’expérience d’achat hors du commun. Tout ceci répondrait à de nouveaux comportements d’achat apparu ces dernières années comme le showrooming, qui consiste à repérer en magasin avant d’acheter en ligne, et le webrooming, ou là le repérage se fait plutôt en ligne avant de confirmer son achat en magasin. Bien entendu il ne s’agit que de projections. Toujours est- il que la technologie n’est pas qu’une histoire d’écrans. Elle semble aussi toucher l’industrie manufacturière.
L’engouement autour des Non- Fungible Token est tel, qu’il intéresse forcément un monde des sneakers régit par l’innovation et la rareté.
Qu’est-ce qu’un NFT ? Pour faire simple, il s’agit d’un jeton numérique attribué à un produit ou à un service virtuel, et qui n’est pas interchangeable. D’où l’appellation "non fongible". Un jeton non-fongible est identifiable de manière unique. A l’inverse d’un bitcoin par exemple, il ne peut pas s’échanger. On dit ainsi qu’il fait partie de la technologie "blockchain", c’està-dire un enregistrement des transactions numériques qui ne peut être altéré. Un NFT peut donc être tracé et certifié. On sait à qui il appartient. Ces derniers mois vous avez sans doute déjà entendu parler de cette technologie dans le milieu de l’art. En effet, pour posséder le titre de propriété d’une image, d’une vidéo, d’un morceau de musique et même d’un tweet, ce sont des millions de dollars qui sont en jeu. En témoigne l'oeuvre
« The First 5,000 Days », en fait un collage virtuel de l'artiste américain Beeple, qui a atteint le montant record de 69,3 millions de dollars.
Quel rapport avec le monde des sneakers ?
Depuis qu’on sait qu’il y a de l’argent à se faire, et que l’authenticité et la rareté compte, on ne peut s’empêcher de se dire que ça devrait matcher avec les valeurs du monde de la basket. En effet, les NFT sont des objets de collection virtuels qui peuvent être achetés, vendus ou échangés en ligne. Ils permettent aux collectionneurs de posséder, de montrer, voire de profiter s’ils en ont la chance de ces actifs numériques, tout comme ils le feraient avec leurs sneakers dans la vraie vie. D’ailleurs, dans le sneakers jeu, RTFKT Studios (né en janvier 2020) - qui s'associe à des artistes numériques - a vendu pour 3,1 millions de dollars de sneakers NFT en à peine 7 minutes.
Tous les acheteurs ont eu accès à une image virtuelle de leur achat. Aussi depuis en avril, une version physique de leur NFT leur a été envoyée. « Un supplément bien moins intéressant que leurs équivalents numériques », a précisé Benoît Pagotto, co-fondateur de RTFKT. Si on a un peu de mal à y voir un intérêt, il faut quand même avouer que 3,1 millions de dollars de ventes ça fait réfléchir. C’est sans doute ce que Gucci s’est dit au moment de lancer les Gucci Virtual 25 en partenariat avec Wanna, une entreprise biélorusse spécialisée dans la technologie de réalité virtuelle créative pour le marketing. La paire, en réalité augmentée sous forme de NFT, est disponible sur l’application Gucci pour une dizaine d’euros. Elles peuvent être portées via filtre sur Instagram et Snapchat. « Il y a un état d'esprit inhérent aux sneakerheads dans les produits à collectionner et le trading. Toutes ces facettes qui rendent le crypto-art et les NFT attrayants font déjà partie de la culture sneakers », explique Michaela Larosse, responsable du contenu et de la stratégie chez The Fabricant, une maison de mode numérique, dans les colonnes de Footwearnews.
Est-ce qu’une marque comme Nike pourrait se lancer dans les NFT un jour ?
En 2019, Nike a obtenu un brevet pour « CryptoKicks ». Nike pourrait donc très bientôt lancer sa propre monnaie, qui permettrait d’effectuer des achats sur SNKRS. Josh Gerben, avocat spécialisé en propriété intellectuelle, a par ailleurs souligné via Twitter que la marque au swoosh allait devoir utiliser Cryptokicks dans les 4 ans, afin de ne pas perdre ce brevet. La firme de l’Oregon envisagerait de créer des paires de chaussures numériques en plus des modèles physiques. Voilà qui ne serait pas la première fois que Nike expérimenterait la vente de produits virtuels. Toujours en 2019, Jordan Brand s’est associé à Epic Game pour une série de skins dans Fortnite. Ces derniers étaient disponibles à l’achat pour n’importe quel joueur avec des prix allants de 13 à 18 dollars. Dans le système actuel, des marques comme Nike ne profitent que de la vente initiale d'une paire de baskets, tandis que les sites de revente comme StockX, Stadium Goods et même eBay maintenant, obtiennent une part sur chaque produit revendu via leur site. Dans le cas des collectionneurs, Nike pourrait très bien imaginer des chaussures virtuelles via NFT qui seraient échangées sur l’app SNKRS avec la fameuse « CryptoKicks ». La marque au swoosh pourrait ainsi se garantir des revenus sur la durée. Si tout ceci n’est qu’hypothèse, avec tout l’argent qui circule autour des NFT, on a du mal à croire que les gros revendeurs de baskets ne se positionnent pas un jour sur ce marché.
Des vitrines intelligentes : Les vitrines, munies de capteurs, s'éclairent à mon passage. Elles sont équipées d’écrans interactifs, qui me suggèrent des produits adaptés à mon profil socio-économique, à ma morphologie et à mes goûts. Toutes les infos sur les souliers apparaissent sur mon smartphone. Je peux les commander et me les faire livrer, même si la boutique n’est pas encore ouverte. « Tout est fait pour simplifier la vie du consommateur », commente Jérôme Bergeret. « Mais, je veux les voir en vrai ! » « La boutique du futur est un mix entre du physique et du virtuel », me rétorque Jérôme Bergeret, directeur du Fashion Lab de Dassault systèmes.
Un magasin spacieux : J’entre donc dans la boutique. Face à moi, un immense mur digital et quelques vêtements sur les portants. « Les produits physiques permettent aux gens de tester leur qualité, leur bien-aller. La boutique est complétée par un assortiment de produits dématérialisés », m’explique Jérôme Bergeret. « Le client choisit le modèle dans la couleur et la matière de son choix. Le vêtement est ensuite produit et livré à la demande en quelques heures dans notre usine du futur aux portes de la ville », précise Julien Fournié.
La fin des soldes : Le magasin n’a pas de stock. « Donc, pas de soldes ? » « Le nouveau modèle économique est de produire exactement ce qu’attend le consommateur. On est passé de la Fast fashion des années 2000 qui produisait massivement à bas coût à une production à la demande », me répond Jérôme Bergeret. « Une mode durable, responsable et équitable », s’enthousiasme Julien Fournié.
Mes goûts à la loupe : Je déniche un joli petit haut. A peine le cintre enlevé du portant, les écrans autour de moi me montrent des images du petit haut dans tous les coloris et matières dans lesquels je peux commander. « Chaque objet est muni de capteurs, comme les puces RFID, qui communiquent avec les différents devices des clients. Les commerçants sont capables de savoir ce que les clients ont touché, reposé ou acheté », m’indique Jérôme Bergeret.
Fini les cabines : Je cherche les cabines d’essayage. « La boutique connaît déjà toutes vos mensurations et peut vous garantir le bien-aller du vêtement », me lance Jérôme Bergeret. « La CNIL est le meilleur gardien au monde sur les problématiques de captation de la morphologie du corps humain », me rassure-t-il. Bon, et le petit haut va-t-il aller avec mon sautoir préféré ? Sur le miroir magique, bien plus perfectionné qu’en 2015, je peux me voir avec un look qui combine "du virtuel, du physique et de la réalité augmentée"
Pas de passage en caisse : Pas de caisses à l’horizon, ni de dispositifs antivol. « Tous les produits de la boutique sont intelligents et connectés », lance Jérôme Bergeret. Je peux payer avec mon smartphone en scannant l’étiquette.
Un pop up store au Louvre : Julien Fournié me propose d’aller au pop up store éphémère où il présente sa ligne pour la maison, installé en plein coeur du Louvre. « L’un des bénéfices de ne plus avoir de stock et de pouvoir utiliser la réalité augmentée, souligne Jérôme Bergeret, c’est de pouvoir installer des magasins éphémères dans des lieux incroyables comme des monuments historiques, ou des stations de métro. » Préparez-vous donc Au Bonheur des dames version Minority Report.
Pour le sociologue Frédéric Godart, auteur de Sociologie de la mode, ce virage du secteur vers les métavers n’est pas surprenant, mais la vitesse à laquelle il se transforme, oui : « En 2019, le summum de la technologie était de faire un défilé sur Instagram, ou alors avec des casques de réalité virtuelle, note-t-il. Mais il y a eu une nette accélération en 2020-2021 où la mode s’est complètement repensée avec la fermeture forcée des lieux de vente physique. Et là il y a une multiplication des expériences. » Pour l’instant, cela concerne surtout les grands groupes de prêt-à-porter de luxe « constamment dans la recherche de nouveaux défis ou de nouvelles opportunités », note le sociologue. Des marques également en quête du consommateur de demain. « D’ici 10 ans, ils s’adresseront à la génération qui n’aura aucun problème à acheter des biens virtuels et à les collectionner », souligne-t-il.
En parallèle de son travail de couturier, Julien Fournier a travaillé avec Tencent, le géant chinois du digital et du mobile, pour créer en fin d’année dernière des looks pour les personnages d’un jeu de battle royale. Le 25 janvier, dans le cadre de la fashion week, il dévoilera aussi sa toute nouvelle collection First Love dans un film flirtant entre la réalité et le virtuelle (le créateur a décidé d’annuler son défilé pour ne pas faire prendre de risques à ses équipes et aux acteurs de ce secteur en pleine pandémie), ainsi que deux silhouettes pour les avatars du jeu PUGB MOBILE. « À terme la maison Julien Fournié va vendre des personnages, des looks et des avatars dans le métavers, des robes, des modèles et des robes en réel qui auront une corrélation avec ce qui existe en virtuel et aussi des créations graphiques et des illustrations en NFT », précise-t-il. Réponse dans les années à venir...
Dans un monde où la technologie évolue à une vitesse vertigineuse, l'avenir nous réserve des innovations qui semblent tout droit sorties de la science-fiction. Ces avancées promettent non seulement de transformer notre manière de vivre, mais aussi de simplifier et d'enrichir notre quotidien. Examinons de plus près certaines de ces technologies révolutionnaires.
L'avènement de l'intelligence artificielle (IA) personnalisée marque une nouvelle ère dans le domaine de la technologie numérique. Ces assistants numériques ne sont pas seulement des outils de commodité, mais des compagnons intelligents capables de s'adapter à nos besoins et préférences individuels. Ces systèmes révolutionnaires promettent de transformer radicalement notre quotidien.
Un assistant IA peut apprendre de vos habitudes et préférences pour gérer votre calendrier. Il peut programmer des réunions, rappeler des événements importants et même suggérer des créneaux pour des pauses bien-être ou des activités personnelles, optimisant ainsi votre journée de manière efficace et personnalisée.
Imaginez ne plus avoir à trier des centaines d'emails. L'IA peut analyser, trier et même répondre à vos emails en fonction de règles prédéfinies, apprenant au fil du temps pour améliorer ses réponses et sa gestion des priorités.
Un assistant IA peut devenir votre agent de voyage personnel, recherchant les meilleures offres de vols, hôtels, et activités en fonction de vos goûts et budget. Il peut également s'adapter aux changements de dernière minute, réorganisant vos plans de voyage de manière autonome.
En surveillant vos habitudes de sommeil, alimentaires et d'exercice, l'IA peut fournir des recommandations personnalisées pour améliorer votre santé et bien-être. Elle peut suggérer des routines d'exercices, des menus adaptés ou des techniques de relaxation.
L'IA personnalisée est conçue pour apprendre de chaque interaction. Elle devient ainsi plus précise et utile au fil du temps, s'adaptant aux changements dans vos préférences et habitudes. Ces assistants sont dotés de capacités d'interaction avancées, comprenant le langage naturel et répondant de manière contextuelle. Ils peuvent même anticiper vos besoins avant que vous ne les exprimiez.
L'IA personnalisée peut être intégrée dans les systèmes de maison intelligente, contrôlant l'éclairage, la température, la sécurité, et bien plus, en fonction de vos préférences et habitudes. En se connectant à des appareils de suivi de la santé, l'IA peut fournir des analyses personnalisées et des conseils pour votre santé physique et mentale. Elle peut également servir d'outil d'apprentissage personnalisé, adaptant le contenu éducatif à votre style d'apprentissage et à vos intérêts.
Les innovations pour les voitures du futur peuvent être variées et passionnantes, et bien qu'il soit difficile de prédire exactement quelles technologies vont émerger, voici quelques tendances prometteuses :
Véhicules électriques et autonomes : La transition vers des véhicules entièrement électriques et l'adoption croissante de la technologie de conduite autonome vont probablement transformer la façon dont nous nous déplaçons.
Connectivité avancée : Les voitures seront de plus en plus connectées, pas seulement entre elles pour améliorer la sécurité et l'efficacité du trafic, mais aussi à l'Internet des objets, permettant une intégration plus poussée dans la vie quotidienne.
Matériaux durables et légers : L'utilisation de matériaux innovants, plus légers et écologiques, pourrait réduire le poids des véhicules, augmentant ainsi l'efficacité énergétique tout en réduisant l'empreinte écologique.
Dans le panorama dynamique et en constante évolution des technologies de transport durable, les véhicules à hydrogène, bien qu'ils occupent actuellement une place moins prédominante sur le marché par rapport à leurs homologues électriques, s'affirment de plus en plus comme une alternative prometteuse, surtout pour les longues distances, offrant une série d'avantages uniques, tout en faisant face à des défis spécifiques qui nécessitent une attention particulière.
Au coeur du fonctionnement des véhicules à hydrogène se trouve la pile à combustible, un dispositif innovant qui convertit l'hydrogène en électricité, alimentant ainsi un moteur électrique. Dans ce processus remarquable, l'hydrogène gazeux, stocké dans des réservoirs résistants à de très hautes pressions, réagit avec l'oxygène de l'air pour produire de l'électricité, générant comme seuls sousproduits de la chaleur et de l'eau, ce qui positionne cette technologie comme une solution de mobilité zéro émission.
Les avantages offerts par les véhicules à hydrogène sont multiples. Ils se distinguent notamment par leur capacité à parcourir de longues distances sans nécessiter de recharge, défiant ainsi l'une des principales limites des véhicules électriques à batterie. De plus, le processus de ravitaillement en hydrogène, qui se fait en un temps comparable à celui du remplissage d'un réservoir d'essence classique, constitue un avantage significatif en termes de commodité pour les utilisateurs. Cependant, ces véhicules font face à des défis non négligeables, notamment en termes d'infrastructure de ravitaillement. Le réseau actuel de stations de ravitaillement en hydrogène est limité, ce qui pose un obstacle majeur à leur adoption à grande échelle. En outre, les coûts associés à la production des véhicules à hydrogène, principalement dus aux technologies avancées des piles à combustible et aux systèmes de stockage d'hydrogène, restent élevés. Il est également crucial de considérer la source de l'hydrogène utilisé : actuellement, une grande partie est produite à partir de sources fossiles, ce qui soulève des questions quant à son impact environnemental global.
Néanmoins, l'avenir des véhicules à hydrogène semble prometteur, avec des efforts de recherche et de développement intensifs visant à améliorer les technologies de piles à combustible, à réduire les coûts et à augmenter l'efficacité. Parallèlement, des investissements sont nécessaires pour développer un réseau de stations de ravitaillement en hydrogène plus étendu et accessible. L'intégration de l'hydrogène avec les énergies renouvelables présente également un potentiel significatif, l'hydrogène pouvant servir de moyen de stocker et de transporter l'énergie renouvelable. Au-delà du domaine de l'automobile, les piles à combustible à hydrogène sont envisagées pour d'autres applications, notamment dans les transports en commun et les camions lourds, et même dans certains secteurs industriels, ouvrant ainsi la voie à des applications plus larges et diversifiées.
Dans l'ère moderne du numérique et de l'interconnexion, une révolution est en marche dans le domaine de l'automobile : l'avènement de la connectivité avancée. Cette évolution va bien au-delà d'une simple amélioration des systèmes de communication traditionnels; elle représente une intégration profonde des véhicules dans l'écosystème de l'Internet des objets (IoT), promettant de transformer radicalement notre expérience de conduite et notre interaction quotidienne avec nos véhicules.
L'un des aspects les plus marquants de cette connectivité avancée est la communication véhicule-àvéhicule (V2V). Ce système permet aux voitures de partager des informations telles que leur position, leur vitesse et leur direction, augmentant ainsi considérablement la sécurité routière. En anticipant les mouvements des autres véhicules, les systèmes V2V peuvent avertir les conducteurs de dangers potentiels, contribuant ainsi à prévenir les accidents. Cette communication inter-véhiculaire joue également un rôle clé dans l'amélioration de l'efficacité du trafic, en permettant une gestion plus fluide et coordonnée des flux de circulation.
Mais la connectivité avancée va bien au-delà de la simple interaction entre véhicules. Elle englobe également la communication véhicule-à-infrastructure (V2I), où les voitures interagissent avec des éléments de l'infrastructure routière, comme les feux de circulation, les panneaux de signalisation et les capteurs de stationnement. Cette intégration permet une navigation plus intelligente et efficace, avec des ajustements en temps réel en fonction des conditions de circulation, des travaux routiers ou des urgences.
L'intégration des véhicules dans l'Internet des objets ouvre un champ de possibilités encore plus large. Les voitures deviennent des entités intelligentes et connectées, capables de communiquer avec nos maisons, nos appareils mobiles et d'autres appareils IoT. Cette connectivité étendue permet une multitude de fonctionnalités pratiques, comme la préparation à distance de l'habitacle du véhicule en fonction des préférences personnelles, le contrôle à distance de certaines fonctions de la maison depuis la voiture, ou encore l'intégration des agendas personnels pour une planification automatique des itinéraires.
Cependant, cette connectivité accrue soulève également des questions de sécurité et de confidentialité. La protection contre les cyberattaques et la gestion sécurisée des données personnelles sont des enjeux critiques. Les constructeurs automobiles et les développeurs de logiciels travaillent inlassablement pour renforcer la cybersécurité et assurer la protection des données des utilisateurs.