bientôt à prévoir ?
BRUNO LE MAIRE RAPPELLE À CHACUN DE RESPECTER LES LOIS
Intervenant sur CNews le jeudi 21 décembre, Bruno Le Maire a souligné que « la loi doit être respectée par tous, particulièrement par les élus ». Il a insisté sur l'importance de la démocratie, mentionnant « un peuple, des représentants du peuple et une souveraineté populaire », et a rappelé la nécessité pour les élus de respecter les décisions issues de cette souveraineté.
Le ministre de l'Économie a défendu la loi sur l'immigration, la considérant comme « essentielle » pour la « protection des Français ». Bruno Le Maire a également critiqué ceux qui, selon lui, sont responsables de la montée des extrêmes dans le pays, affirmant que le gouvernement n'avait « pas de leçon d’humanité à recevoir » de leur part. Les médias internationaux mettent en lumière la crise politique actuelle au sein du gouvernement français, soulignant particulièrement l'incapacité d'Emmanuel Macron à maintenir l'unité de sa majorité.
Dans son article post-vote sur le projet de loi immigration, adopté difficilement par le Parlement le mardi 19 décembre avec le soutien des Républicains et du Rassemblement national, le quotidien belge Le Soir commence ainsi : « Emmanuel Macron désirait ardemment une législation sur l'immigration avant Noël, ou, à défaut, tourner la page sur cette question complexe et prolongée. » Le journal qualifie cet événement de « tournant pour le quinquennat », et mentionne la « menace de démission de plusieurs ministres de l'aile gauche de la majorité », tout en notant que seul le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a pour l'instant démissionné. Le passage de ce texte sur l'immigration, un sujet fréquemment controversé, a suscité des réactions dans la plupart des grands médias européens. Le Frankfurter Allgemeine Zeitung en Allemagne a parlé d'« un tremblement de terre » suite à l'adoption de cette loi qualifiée de « l'une des plus sévères sur l'immigration dans l'UE ». En Belgique, La Libre a ironisé sur la France découvrant les « joies de la CMP (commission mixte paritaire) », après s'être familiarisée avec l'article 49.3 et les motions de rejet, tout en soulignant que le projet de loi a créé des divisions au sein de la majorité présidentielle.