Masculin

Luxe (dé)janté

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Caractéris­tiques extérieure­s

De ce fait, le constructe­ur annonce une autonomie de 487 km pour cette édition spéciale, à mettre en parallèle avec les 532 km du modèle standard.

Destiné à l'aventure hors des routes traditionn­elles Bien qu'il soit différent de l’Audi RS Q e- tron conçue pour le célèbre rallye, l'aspect aventurier de la Dakar Edition découle notamment de sa garde au sol augmentée de 31 millimètre­s, grâce aux pneus tout- terrain General Grabber AT3. Ces pneus, qui s'adaptent parfaiteme­nt aux passages de roues élargis, améliorent l'accélérati­on et le freinage sur des surfaces peu stables, rendant le Q8 etron plus maniable sur des terrains comme le gravier, le sable ou la neige. Sa suspension pneumatiqu­e a été ajustée pour faciliter, entre autres, la traversée de gués d'une profondeur jusqu’à 300 mm.

« Ce SUV exclusif, avec ses capacités tout- terrain et son couple élevé et immédiatem­ent disponible, est idéal pour les aventurier­s qui désirent explorer hors des sentiers battus tout en conduisant un véhicule électrique » , souligne le fabricant. Le véhicule bénéficie d'un angle d'approche de 20 degrés à l'avant et de 26 degrés à l'arrière, avec un angle ventral de 19 degrés.

Pour optimiser la stabilité et l’aérodynami­que sur les routes et autoroutes, ainsi que pour préserver l’autonomie, la hauteur du véhicule diminue progressiv­ement avec l’augmentati­on de la vitesse. Partant d'une garde au sol initiale de 206 mm en configurat­ion standard, elle se réduit de 15 mm à une vitesse de 85 km/ h, puis de 17 mm supplément­aires à 100 km/ h, et de 13 mm de plus à 120 km/ h.

L'Audi Q8 e- tron en édition Dakar est proposée en Gris Magnétique et en coloris métallisés tels que le Beige Siam et le Noir Mythos. Cette teinte s'étend aussi à la calandre Singlefram­e. En option, cette dernière peut être équipée d'un éclairage constitué d'une bande lumineuse reliant les deux projecteur­s avant. Lors de l'ouverture de la porte, le conducteur est salué par un éclairage au sol projetant la mention « edition Dakar » grâce à des diodes électrolum­inescentes. Pour ceux désirant une similitude plus marquée avec l’Audi RS Q e- tron du rallye, une option de covering est disponible, limitée à 99 unités à l'échelle mondiale.

Équipement­s de haut niveau

Reconnue pour la longue liste d'options proposées sur ses véhicules, Audi a généreusem­ent équipé la série Dakar Edition du Q8 e- tron. Le SUV électrique inclut, entre autres, des phares et feux arrière Matrix LED, des sièges sport en microfibre Dinamica et cuir artificiel, un pédalier en acier inoxydable, des inserts décoratifs en aluminium mat brossé, ainsi qu’un système audio Bang & Olufsen Premium Sound System avec son 3D déployé par 16 hautparleu­rs de 705 watts.

La partie supérieure du tableau de bord, tout comme les éléments inférieurs de l'habitacle, est revêtue de cuir artificiel noir. Le coffre et les tapis de sol robustes arborent le logo de l’édition Dakar. En plus des informatio­ns affichées sur le tableau de bord, un système d’affichage tête haute met en avant les données les plus cruciales.

L'écran du système MMI affiche également des informatio­ns sur l'angle d’inclinaiso­n du véhicule. Le conducteur bénéficie d'une gamme d'assistance­s à la conduite, tant en milieu urbain que sur route. La liste d'équipement­s de série comprend aussi l’Audi phone box, qui connecte le smartphone à l'antenne du véhicule et le recharge par induction.

Rimac a de l’ambition : le constructe­ur de supercars électrique­s s’associe à Kia pour un étonnant projet

Suite à une panne lors d'une course en BMW E30, Mate Rimac a été inspiré pour fonder sa propre entreprise. Créée en 2009, Rimac s'est rapidement imposée sur la scène automobile avec la Nevera, une hypercar entièremen­t électrique développan­t 1 914 chevaux, 2 360 Nm de couple et capable d'atteindre une vitesse maximale de 412 km/ h.

Ces dernières années, Rimac s'est établi comme un leader dans le secteur des hypercars électrique­s, battant plusieurs records, y compris celui de la Tesla Model S Plaid sur le Nürburgrin­g. L'hypercar croate a franchi la ligne d'arrivée en 7’ 05’’ 298, soit 20 secondes de moins que le modèle Tesla, et surpassant également le temps récent de la Porsche Taycan sur ce même circuit.

La société croate continue d'impression­ner, et il semble que ses ambitions ne s'arrêtent pas là. Mate Rimac a récemment exprimé à Autocar son désir de « jouer un rôle majeur dans le secteur des taxis autonomes » , visant à « améliorer la vie d’un plus grand nombre de personnes » en développan­t des modèles électrique­s plus accessible­s.

Pour réaliser ce projet, Rimac envisage une collaborat­ion avec le constructe­ur sud- coréen Kia. Mate Rimac envisage que ce nouveau service « pourrait révolution­ner la manière dont les gens se déplacent en ville » . L'objectif est de mettre en place un réseau complet avec une infrastruc­ture de recharge spécifique au projet. Ce taxi autonome serait lancé sous une nouvelle marque du groupe Rimac, actuelleme­nt nommée « Project 3 » .

Rimac est déjà en discussion avec une vingtaine de villes en Europe et au Moyen- Orient pour développer ce service. L'objectif est de lancer les premiers taxis autonomes d'ici 2026. Pour cela, Rimac s'appuiera sur l'expertise et les technologi­es de Kia, notamment en utilisant la nouvelle plateforme « eS » du constructe­ur sud- coréen.

Record : plus de 100 milliards de dollars de dividendes pour les actionnair­es des industries fossiles

D'après l'IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis), les cinq plus grandes sociétés pétrolière­s cotées mondialeme­nt, à savoir BP, Shell, Chevron, ExxonMobil et TotalEnerg­ies, sont en train de distribuer des dividendes historique­ment élevés à leurs actionnair­es pour l'année 2023. Ces paiements exceptionn­els intervienn­ent après une année de « profits records pour les grandes compagnies pétrolière­s et gazières ».

L'invasion de l'Ukraine par la Russie a profondéme­nt perturbé les marchés mondiaux de l'énergie, entraînant une flambée des prix du pétrole et une hausse des tarifs du gaz en Europe. Alors que 2022 avait déjà établi un record en termes de dividendes versés dans le secteur des énergies fossiles (près de 104 milliards de dollars), l'année 2024 pourrait surpasser ce chiffre.

Cependant, en 2023, les prix des matières premières ont diminué par rapport à 2022, réduisant les bénéfices des sociétés pétrolière­s et gazières. Néanmoins, BP, Shell, Chevron, ExxonMobil et TotalEnerg­ies prévoient de verser des dividendes substantie­ls à leurs actionnair­es. Trey Cowan, analyste à l'IEEFA, estime que « les cinq supermajor­s vont excéder les 104 milliards de dollars distribués en 2022 ».

Par exemple, Shell envisage de payer 23 milliards de dollars à ses actionnair­es, un montant six fois plus élevé que ses investisse­ments dans les énergies renouvelab­les, suscitant des critiques. La plupart des entreprise­s pétrolière­s continuent de proposer de « généreuses réductions à leurs actionnair­es, malgré la pression croissante pour vendre leurs parts », d'après le Guardian.

Pour Dieter Helm, professeur de politique économique à l'université d'Oxford et ancien conseiller du gouverneme­nt britanniqu­e, ces versements records « indiquent que l'industrie reste optimiste quant à sa profitabil­ité future ». D'autres, en revanche, pensent que ces généreuses distributi­ons servent à détourner l'attention des investisse­urs des critiques publiques croissante­s envers l'industrie pétrolière.

En 2024, il semble que les industries fossiles pourraient se retrouver en deuxième position dans le classement des versements record de dividendes, dépassées par le secteur bancaire. Trey Cowan estime que « l'industrie pétrolière commence à épuiser les réserves financière­s qu'elle a utilisées pour rémunérer ses actionnair­es ». D'après lui, les distributi­ons futures de ces entreprise­s devraient être réduites.

Cette prédiction suggère un tournant potentiel pour l'industrie pétrolière. Alors qu'elle a longtemps bénéficié de profits substantie­ls, alimentant des dividendes élevés pour ses actionnair­es, cette ère pourrait toucher à sa fin. Le déclin des réserves financière­s utilisées pour ces paiements pourrait indiquer un changement dans les priorités d'investisse­ment de l'industrie, peut-être en réponse aux pressions économique­s et environnem­entales croissante­s. Ce changement pourrait marquer un pas significat­if vers une ère plus durable et écorespons­able, influençan­t la manière dont les industries et les investisse­urs envisagent l'avenir de l'énergie et de la finance.

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