CHANGEMENT à prévoir : quels sont les
DISPOSITIONS PRISES PAR LE GOUVERNEMENT ?
Ces actions ont été complétées mardi par un nouvel ordre présidentiel. Le président a demandé la "mobilisation et l'intervention des forces armées et de la police nationale" pour "assurer la souveraineté et l'intégrité nationale contre le crime organisé, les organisations terroristes et les acteurs belligérants non étatiques".
Une politique offensive menée par le Président
Le président considère que le pays est en proie à un "conflit armé interne". Il a également reçu le soutien de son prédécesseur, le socialiste Rafael Correa, qui l'a encouragé à ne pas fléchir face à ces défis. Dès mardi soir, le Pérou, pays voisin, a réagi en instaurant l'état d'urgence le long de ses plus de 1.400 km de frontière avec l'Équateur, renforçant par la même occasion sa surveillance.
L'Espagne, le mercredi, a exprimé sa préoccupation face à la crise. Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a manifesté son soutien aux "institutions démocratiques" de l'Équateur, tout en exprimant sa "confiance" en un rétablissement rapide de la situation normale.
La France a conseillé à ses citoyens de reporter leurs voyages en Équateur, pays célèbre pour ses îles Galapagos. Au niveau de l'Union européenne, Josep Borrell, le chef de la diplomatie, s'est déclaré "profondément inquiet" mercredi face à l'escalade de la violence, dénonçant une "attaque directe contre la démocratie et l'état de droit".
La Chine a pris des mesures en suspendant les services au public dans son ambassade et son consulat en Équateur, tout en "évaluant la situation sécuritaire" et en "soutenant" les efforts des autorités équatoriennes pour rétablir l'ordre, comme l'a indiqué Mao Ning, porte-parole de la diplomatie chinoise.
La Russie a conseillé à ses ressortissants de tenir compte de l'instabilité en Équateur lors de la planification de voyages et d'éviter les lieux publics. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a exprimé la confiance de Moscou envers les autorités équatoriennes pour rétablir la loi et l'ordre "par leurs propres moyens, sans ingérence extérieure".
Les États-Unis prêts à aider ? Réponse de Washington
Le département d'État américain a exprimé mardi sa vive inquiétude face à la montée de la violence en Équateur, qui traverse une crise de sécurité sans précédent, soulignée par une prise d'otage spectaculaire en direct à la télévision.
"Nous sommes extrêmement préoccupés par la violence actuelle et la prise d'otage en Équateur", a annoncé le secrétaire d'État adjoint des États-Unis pour l'Amérique latine, Brian Nichols, sur X (plateforme remplaçant Twitter). Un porte-parole du département d'État a renforcé cette position en condamnant fermement ces "attaques flagrantes".