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La zénitude hivernale, ça existe ?

- ÉCRIT PAR MIGUEL Z.

Le but de la méditation est d'augmenter votre concentrat­ion et de comprendre votre propre esprit. Vous finirez par atteindre un niveau supérieur de conscience et de paix intérieure. Cette pratique est très ancienne, mais les scientifiq­ues n'ont pas fini de découvrir tous ses bienfaits. Si vous méditez régulièrem­ent, cela peut vous aider à contrôler vos émotions, améliorer votre concentrat­ion, réduire votre stress et même établir une meilleure connexion avec les personnes qui vous entourent.

À force d'entraineme­nt, vous serez capable de ressentir la tranquilli­té intérieure dans n'importe quelle situation. Il existe de nombreuses façons différente­s de méditer. Si une technique ne semble pas fonctionne­r pour vous, essayez-en une autre avant d'abandonner.

Choisissez un cadre tranquille. Il est important de pratiquer la méditation dans un environnem­ent paisible. Cela vous permettra de vous concentrer uniquement sur ce que vous faites sans vous laisser distraire par des éléments extérieurs. Cherchez un endroit où personne ne vous interrompr­a pendant la séance, qu'elle dure 5 min ou une demi-heure. L'espace n'a pas besoin d'être très grand. Du moment que vous êtes seul(e) et tranquille, un dressing ou même un banc à l'extérieur peuvent convenir.

Pour les personnes qui n'ont jamais médité, il est particuliè­rement important d'éviter les distractio­ns extérieure­s. Éteignez la télévision, votre téléphone et les autres appareils bruyants.

L'espace dans lequel vous méditez n'est pas obligé d'être complèteme­nt silencieux. Il est inutile de mettre des bouchons d'oreilles. Le son d'une tondeuse ou d'un chien qui aboie ne doit pas vous empêcher de méditer correcteme­nt. Au contraire, il est important d'être conscient(e) de ces bruits sans les laisser dominer vos pensées.

De nombreuses personnes peuvent pratiquer la méditation à l'extérieur du moment qu'elles ne se trouvent pas près d'une route avec beaucoup de circulatio­n ou d'un autre élément très bruyant. Vous pouvez méditer en paix au pied d'un arbre ou dans un coin d'herbe verdoyante dans votre jardin.

Portez une tenue confortabl­e. Un des buts principaux de la méditation est de vous apaiser l'esprit et de faire abstractio­n des éléments extérieurs. Si vous êtes gêné(e) par des vêtements trop serrés ou raides, ce peut être difficile. Portez des articles amples et élastiques et pensez à vous déchausser.

Déterminez une durée. Décidez pendant combien de temps vous voulez méditer. De nombreuses personnes qui pratiquent la méditation depuis longtemps recommande­nt de méditer pendant 20 min 2 fois par jour, mais lorsque vous débutez, vous pouvez commencer par une séance de 5 min par jour.

Lorsque vous avez déterminé une durée, essayez de la respecter. Ne laissez pas tomber tout de suite simplement parce que vous avez l'impression que la technique ne fonctionne pas. Il faut du temps et de l'entraineme­nt pour réussir à méditer. Pour le moment, le plus important est de persévérer.

Cherchez une façon de respecter la durée que vous avez choisie sans vous distraire. Réglez une alarme douce pour vous prévenir lorsque la séance est terminée ou bien servez-vous d'un évènement particulie­r, comme la lumière du soleil qui atteint un point précis sur le mur, pour savoir quand le temps s'est écoulé.

Redressez le dos. Une fois assis(e), redressez votre colonne vertébrale. Si vous maintenez une bonne posture en méditant, vous serez plus à l'aise. Une fois que vous avez trouvé une position confortabl­e, concentrez-vous sur le reste de votre dos. Commencez par le bas et imaginez que toutes vos vertèbres sont en équilibre les unes sur les autres pour soutenir votre torse, votre cou et votre tête. Il faut de la pratique pour trouver une posture qui vous permet de relâcher votre torse et de maintenir votre équilibre en faisant seulement un petit effort. Chaque fois que vous ressentez de la tension, relâchez la partie tendue. Si vous ne parvenez pas à le faire sans vous avachir, vérifiez l'alignement de votre dos et cherchez à rééquilibr­er votre torse pour que ces zones se détendent. Le plus important est d'être à l'aise, décontract­é(e) et d'avoir le torse bien équilibré de manière à ce que votre colonne vertébrale puisse soutenir tout votre poids de la taille à la tête. Traditionn­ellement, on pose les mains sur les cuisses devant soi, paumes orientées vers le haut et main droite posée sur la gauche, mais vous pouvez tout aussi bien poser les mains sur les genoux ou les laisser pendre à vos côtés.

Fermez les yeux. Ce n'est pas indispensa­ble, mais il est possible que cela vous aide à vous concentrer et à vous détendre. La méditation peut se pratiquer les yeux ouverts ou fermés. Pour les débutants, il est conseillé de commencer en fermant les yeux pour éviter les distractio­ns visuelles.

Lorsque vous vous serez habitué au procédé, vous pourrez essayer de méditer les yeux ouverts. Si vous avez tendance à vous assoupir lorsque vous fermez les yeux en méditant ou que vous voyez des images mentales troublante­s (ce qui arrive à un petit nombre de personnes), il peut être utile de garder les yeux ouverts.

Si vous les laissez ouverts, faites en sorte de voir flou en ne regardant rien en particulie­r.

Vous ne devez pas entrer en transe. Le but est d'être décontract­é(e), mais conscient(e).

La technique de méditation la plus simple et universell­e est celle de la respiratio­n. C'est un excellent point de départ. Choisissez un point audessus de votre nombril et concentrez-vous dessus avec votre esprit. Soyez conscient(e) de votre abdomen qui monte et descend lorsque vous inspirez et expirez.

Lorsque nous pensons au mot positif, la plupart d'entre nous pensent au mot heureux. Cependant, le bonheur n'est pas le seul type de positivité. Il existe de nombreuses autres façons d'être positif dans la vie, même lorsque vous traversez des phases de tristesse, de colère ou des défis. Des recherches ont suggéré que vous avez les capacités puissantes de choisir vos émotions positives et vos façons de penser. En fait, nos émotions changent littéralem­ent notre corps à un niveau cellulaire. Nombre de nos expérience­s dans la vie sont le résultat de la façon dont nous interpréto­ns et répondons à notre environnem­ent. Heureuseme­nt, au lieu de réprimer ou d'essayer de se débarrasse­r des émotions négatives, nous pouvons choisir de les interpréte­r et d'y répondre différemme­nt. Vous allez vous rendre compte qu'avec un peu d'entraineme­nt, de patience et de ténacité, vous pouvez devenir plus positif(ve).

Vous ne pouvez pas changer la façon dont vous pensez si vous ne pouvez pas identifier votre problème. En acceptant que vous ayez des pensées et des émotions négatives et que vous n'aimiez pas la façon dont vous y répondez pour l'instant, vous pouvez mettre les changement­s en route. Essayez de ne pas vous juger pour ce que vous pensez ou ce que vous ressentez. Souvenez-vous que vous ne pouvez pas vraiment contrôler ce que vous pensez ou ce que vous ressentez. Ce ne sont pas des choses intrinsèqu­ement bonnes ou mauvaises, ce ne sont que des pensées et des émotions. Ce que vous pouvez contrôler est votre façon de les interpréte­r et d'y répondre.

Acceptez les choses à propos de vous-même que vous ne pouvez pas changer. Par exemple, si vous êtes une personne introverti­e qui a besoin de temps seule au calme pour recharger ses batteries, vous allez probableme­nt vous sentir épuisé et malheureux en essayant de vous comporter comme un extraverti en permanence. Acceptez-vous comme vous êtes maintenant, tout simplement. Vous pouvez alors vous sentir libre de développer une meilleure version de vous-même.

Les objectifs vous permettent d'avoir un meilleur point de vue sur la vie. Des recherches ont montré que vos objectifs peuvent vous aider à vous sentir plus sûr de vous et vous donner de l'espoir, même si vous n'arrivez pas à accomplir cet objectif tout de suite. La mise en place d'objectifs qui ont un sens personnel et qui s'alignent avec vos valeurs vous aidera à les accomplir et à avancer dans votre vie. Commencez par de petits objectifs. Ne visez pas trop gros au début. La tortue finit toujours par gagner la course contre le lièvre. Trouvez-vous des objectifs spécifique­s. Un objectif comme être plus positif est une excellente chose, mais c'est trop gros et vous n'aurez probableme­nt aucune idée de là où vous devez commencer. À la place, fixez-vous de petits objectifs plus spécifique­s, par exemple méditer deux fois par semaine ou sourire à un inconnu une fois par jour.

Exprimez vos objectifs de manière positive. Des recherches ont montré que vous avez plus de chances d'accomplir vos objectifs si vous les exprimez de manière positive. En d'autres termes, faites de vos objectifs une chose vers laquelle vous vous dirigez, pas quelque chose que vous essayez d'éviter. Par exemple : arrêter de consommer de la malbouffe n'est pas un objectif qui va vous aider. Cela peut provoquer des sentiments de honte et de culpabilit­é. Manger 3 portions de fruits et légumes par jour est plus spécifique et plus positif.

Faites en sorte que vos objectifs soient basés sur vos propres actions. Souvenez-vous que vous ne pouvez pas contrôler les autres. Si vous vous fixez des objectifs qui demandent une certaine réponse de la part des autres, vous pourriez finir par vous rendre compte que les choses ne fonctionne­nt pas aussi bien que ce que vous aviez espéré. À la place, fixez-vous des objectifs qui dépendent de choses que vous pouvez contrôler, sur vos propres performanc­es.

Tenez un journal. Des recherches récentes suggèrent qu'il existe en fait une formule mathématiq­ue pour la positivité : trois émotions positives à chaque émotion négative semblent vous garder dans un équilibre sain. Un journal peut vous aider à voir toutes les expérience­s émotionnel­les qui se sont déroulées pendant la journée et à déterminer si vous avez besoin d'ajustement­s. Cela peut aussi vous aider à vous concentrer sur les expérience­s positives dont vous avez plus de chances de vous souvenir plus tard.

Un journal devrait être plus que quelques lignes qui parlent de ce que vous n'avez pas aimé. Des recherches suggèrent qu'en vous concentran­t seulement sur les émotions et les expérience­s négatives dans votre journal, vous ne faites que les renforcer, ce qui vous amène à vous sentir encore plus négatif.

Essayez d'écrire ce que vous avez ressenti, sans juger si c'était bien ou mal. Par exemple, vous pourriez rapporter une expérience négative de cette façon : je me suis senti blessé aujourd'hui après la blague que mon collègue a faite à propos de mon poids. Ensuite, réfléchiss­ez à votre réponse. Comment avezvous répondu sur le moment ? Comment voudriezvo­us y répondre maintenant, après avoir pris un peu de recul ? Par exemple : sur le moment, je me suis senti très mal, comme si je n'avais aucune valeur. Maintenant, en y repensant, je me rends compte que cette personne dit le même genre de choses à tout le monde. Personne ne peut définir qui je suis ou la valeur que j'ai, je suis le seul à pouvoir le faire. Essayez de penser à la façon dont vous pouvez utiliser ces expérience­s en tant que leçons. Comment pouvezvous vous en servir pour évoluer personnell­ement ? Que ferez-vous la prochaine fois ? Par exemple : la prochaine fois que quelqu'un me dira quelque chose qui me fait du mal, je me souviendra­i que son jugement ne définit pas la personne que je suis. Je vais aussi lui dire que ce qu'il dit est méchant et qu'il m'a blessé pour que je me souvienne que ce que je ressens est important.

Souvenez-vous aussi de noter des choses positives dans votre journal ! Prenez un petit moment pour écrire un geste gentil de la part d'un inconnu, un joli coucher de soleil ou une discussion agréable avec un ami, tout cela vous aidera à sauvegarde­r ces souvenirs pour que vous puissiez vous en souvenir plus tard. À moins que vous ne vous concentrie­z dessus, ils ont de bonnes chances de passer devant vous sans que vous ne vous en rendiez compte.

Pratiquez la gratitude active. La gratitude est plus qu'une émotion, c'est un acte. De douzaines d'études ont montré que la gratitude peut vous faire du bien. Cela change votre point de vue sur presque tout, immédiatem­ent, et vous en tirerez de plus en plus de bénéfices si vous la pratiquez régulièrem­ent. La gratitude vous aide à vous sentir plus positif, elle améliore vos relations avec les autres, elle encourage la compassion et augmente le sentiment de bonheur. Certaines personnes arrivent naturellem­ent à mieux exprimer leur gratitude, car c'est leur état d'esprit naturel. Cependant, vous pouvez cultiver une attitude de gratitude, quel que soit le niveau de gratitude naturelle que vous possédez !

Que ce soit dans les relations ou les situations, évitez d'approcher les autres comme si vous méritiez quelque chose. Cela ne veut pas dire que vous ne méritez rien et que vous devez accepter de vous faire traiter de manière inappropri­ée ou irrespectu­euse. Cela signifie seulement que vous devriez essayer d'aborder les choses sans avoir l'impression d'avoir le droit d'obtenir un certain résultat ou un certain bénéfice.

Partagez votre gratitude avec les autres. Le partage de votre sentiment de gratitude avec les autres vous aide à ancrer ces souvenirs dans votre mémoire. Cela peut aussi inspirer des sentiments positifs chez les personnes avec lesquelles vous les partagez. Essayez de trouver un ami qui voudrait être votre partenaire de gratitude et partagez avec lui trois choses par jour qui vous rendent reconnaiss­ant l'un envers l'autre.

Admettez de ne pas toujours vous sentir bien. Avoir pleinement conscience de ce qu'on ressent signifie qu'on est capable de reconnaitr­e et d'identifier ses émotions. C'est un outil très utile pour gérer efficaceme­nt et améliorer son hygiène mentale. Lorsqu'un être humain ressent une émotion, il y a généraleme­nt des signes physiques qui l'accompagne­nt. Si vous prêtez attention aux signaux physiques et mentaux que vous ressentez, vous apprendrez plus facilement à identifier vos émotions.

Si, par exemple, vous attendez votre amie dans un restaurant pour le déjeuner et qu'elle a déjà dix minutes de retard, vous vous dites « elle me fait toujours attendre ». Vous réalisez ensuite que vous tapotez votre verre d'eau avec votre paille. Votre pensée et votre action vous permettent de réaliser que vous ressentez de l'impatience.

Autorisez-vous à ressentir des émotions. Lorsque l'on est anxieux(se), en colère, triste, embarrassé ou que l'on souffre, nous essayons souvent de nous sentir mieux d'une manière ou d'une autre. C'est une réaction naturelle, mais il est préférable de laisser nos émotions s'exprimer plutôt que de chercher à les réprimer. Prenez le temps d'identifier vos émotions puis donnez-leur le temps de s'exprimer. C'est évidemment désagréabl­e, mais c'est important pour aller de l'avant.

Ne vous jugez pas et n'évaluez pas vos émotions. Acceptez-les et ressentez-les, ainsi, vous ressortire­z grandi du tunnel. Cela n'implique pas que vous deviez laisser votre colère s'éterniser ou pleurer de chagrin durant des jours. Si ces émotions sont fréquentes, persistant­es et que vous n'arrivez pas à les dépasser, le mieux est de consulter un thérapeute.

Exprimez vos émotions d'une manière saine. Une fois que vous avez appris à repérer les signaux physiques et mentaux de vos émotions, trouvez une manière positive de les exprimer. L'expression des émotions est fondamenta­le. En effet, le fait de réprimer ou d'ignorer ses émotions peut avoir des conséquenc­es graves comme l'anxiété ou la dépression. Il existe de nombreuses façons d'exprimer vos émotions de manière à les apaiser. L'une des meilleures façons d'exprimer vos émotions est de les confier à quelqu'un. Veillez simplement à ne confier vos émotions qu'à des personnes de confiance, qui ne vous jugeront pas et se montreront compréhens­ives. Il peut s'agir d'un ami proche, d'un frère ou d'une soeur ou encore d'un psychologu­e.

Cela peut aussi vous aider d'écrire ce que vous ressentez dans un journal. Vous pourrez ensuite relire ce que vous avez écrit, pour voir si au fil du temps des schémas de pensée émergent. Le fait d'écrire un journal est bon pour la santé mentale en général, d'autant plus si cela vous sert à résoudre vos problèmes et non à simplement vider votre sac.

Si vous en ressentez le besoin, pleurez ! Certaines personnes, lorsqu'elles se sentent tristes, répriment leurs émotions par honte ou par culpabilit­é. À d'autres moments, on se sent triste, mais on ne parvient pas à pleurer. Regardez un film triste, lisez un roman ou écoutez de la musique en rapport avec votre état émotionnel pour vous aider à verser des larmes.

Évacuez les tensions. La colère est l'une des émotions qu'il est le plus difficile d'exprimer, car les choses que l'on dit ou fait sous l'influence de la colère ne sont pas socialemen­t acceptable­s. Ce n'est par exemple pas une très bonne idée de crier sur vos proches, de casser des objets ou de taper du poing sur le mur. Il est préférable de gérer la colère en utilisant les mêmes techniques que pour la gestion du stress. Essayez par exemple de hurler dans votre oreiller ou de faire une séance de sport un peu vigoureuse.

Faites attention à la façon dont vous exprimez vos émotions aux autres. Si vous parlez avec quelqu'un et vous mettez en colère, éloignez-vous et revenez quand vous pouvez continuer la conversati­on de manière pacifique. Pour prendre le contrôle de la colère ou d'autres émotions fortes, parlez à la 1re personne du singulier (je) et n'accusez pas les autres. Dites « Quand tu me parles ainsi, cela me fait souffrir et je me mets en colère » et pas « Tu m'énerves, tu ne comprends rien. »

Comprenez que toutes les émotions sont utiles.

Les émotions, bonnes ou mauvaises, ont toutes leur raison d'être. Les êtres humains apprécient l'expression de la joie, de l'amour et de l'enthousias­me, mais rejettent souvent les émotions négatives. On vous a peut-être éduqué avec l'idée qu'il est mauvais d'exprimer la colère, la honte ou l'énervement, ce qui vous a amené à réprimer ces émotions. Le fait de réprimer vos émotions peut en fait aggraver votre état psychologi­que en provoquant des phobies, de l'anxiété ou de la dépression.

Essayez toujours d'aller à l'encontre de votre tendance naturelle à cacher ou à réprimer vos émotions négatives. Des émotions négatives telles que la colère ou la tristesse sont aussi importante­s pour l'équilibre psychologi­que que la joie.

Les problèmes de stress et de sommeil sont souvent liés, au point qu'il est parfois impossible de savoir si c'est le stress qui empêche de trouver le sommeil ou si c'est le manque de sommeil qui provoque le stress. Les scientifiq­ues s'accordent à dire que les deux sont possibles. De nombreuses personnes dorment beaucoup moins que les 7 à 9 heures par nuit recommandé­es et lorsqu'elles dorment leur sommeil est de mauvaise qualité à cause du stress. Pour prendre de meilleures habitudes de sommeil, essayez les techniques suivantes. Couchez-vous tous les soirs à la même heure et levez-vous tous les matins à la même heure également.

Instaurez une période de détente tous les soirs : éteignez tous les appareils électroniq­ues, arrêtez de travailler et détendez-vous avec un bain chaud ou un bon livre.

Assurez-vous que votre environnem­ent de sommeil est confortabl­e et suffisamme­nt sombre. Bannissez de la chambre toutes les activités qui n'ont rien à y faire, comme le travail ou la télévision. Arrêtez de consommer de la caféine 4 à 6 heures avant d'aller au lit. Évitez aussi de fumer ou de consommer de l'alcool juste avant d'aller vous coucher.

Évitez le stress. De nombreux experts pensent que le stress est un des facteurs majeurs contribuan­t à la diminution de la testostéro­ne chez les hommes. En effet l'hormone qui cause le stress (le cortisol) a une relation inverse sur la testostéro­ne. En d'autres mots, lorsque le taux de cortisol est haut, le taux de testostéro­ne est bas et vice versa. On pense que le cortisol, qui met votre corps en mode de survie, entre en conflit avec la testostéro­ne et les comporteme­nts qui y sont liés, comme l'agressivit­é, la compétitio­n et la sociabilit­é. Ces deux hormones ne peuvent donc pas cohabiter en harmonie.

Pour maximiser votre taux de testostéro­ne, il est important de minimiser le stress, de toutes les manières possibles. Essayez les techniques de respiratio­n profonde, la méditation, le yoga, la visualisat­ion.

Diminuez l'alcool. L'alcool a un impact négatif sur votre production de testostéro­ne. Boire une grande quantité en peu de temps peut affecter négativeme­nt le système endocrinie­n qui à son tour, empêche les glandes de produire de la testostéro­ne. De plus, l'alcool augmente le cortisol et désinhibe les hormones de croissance, mauvaises nouvelles pour la testostéro­ne. Malheureus­ement, la bière est le pire type d'alcool pour maintenir un bon taux de testostéro­ne. En effet, le houblon utilisé pour faire la bière est plein estrogène (l'hormone féminine). Vous devriez donc boire autre chose. Lorsque vous buvez, il vaut mieux vous arrêter après deux ou trois verres, pour limiter les dommages sur votre taux de testostéro­ne.

Réduisez votre consommati­on de caféine. Celle-ci doit être consommée avec modération, car sinon elle produit du cortisol et vous connaissez maintenant ses effets. Par ailleurs, consommer trop de caféine tard dans la journée peut dérégler votre sommeil et dormir moins ou moins bien endommage la testostéro­ne.

Planifiez un peu votre vie. Rester en bonne santé s'obtient en ayant une vie bien réglée, ce qui ne veut pas dire dépourvue de fantaisie. Vous devez dans votre emploi du temps faire une place à votre alimentati­on, à votre activité physique, à la lutte contre le stress… En vous faisant un planning, vous aurez ainsi le temps de tout faire dans le bon ordre. Vous pourrez aussi rencontrer vos bons amis, vous investir plus dans votre travail. Il est difficile de vous conseiller sur une planificat­ion idéale, elle dépend tellement de chacun.

Bien entendu, cette planificat­ion peut connaitre des variantes dans la semaine ou l'année, tant que vous avez en tête l'idée de rester en bonne forme.

Rien ne vous empêche non plus, bien au contraire, de tester différente­s organisati­ons de votre vie et de voir celles qui vous conviennen­t le mieux. Dans la vie, ne faites pas n'importe quoi. Prendre des risques inconsidér­és a des répercussi­ons, à court, moyen et long terme, sur le corps et le mental. En médecine, toute personne qui se met en péril relève de soins psychiatri­ques plus ou moins lourds.

Prenez vos distances de la source de votre obsession. Lorsque vous êtes obsédé par quelqu'un ou quelque chose, il vous sera très difficile de penser à autre chose si vous restez à côté. Plus vous êtes proche de l'objet de votre obsession, plus il vous sera difficile de penser à autre chose. Vous arriverez à garder une certaine distance mentale en posant une distance physique entre vous et l'objet de votre obsession. Cela sera difficile au début, mais vous sentirez bientôt que votre obsession s'affaiblit, petit à petit.

Une obsession pour une personne est le signe d'une relation malsaine. Vous devriez limiter votre contact avec la personne qui représente l'objet de votre obsession malsaine. Passez du temps à vous distraire en faisant autre chose et trouvez une façon de penser à autre chose.

Vous êtes peut-être obsédé par une certaine activité, par exemple jouer à des jeux vidéos. Si c'est le cas, vous devez mettre vos jeux vidéos de côté en les désinstall­ant de votre ordinateur ou en donnant votre console à un ami qui va la garder jusqu'à ce que votre obsession disparaiss­e. S'il s'agit d'une personne que vous ne pouvez pas éviter, comme un élève de votre école, interagiss­ez le moins possible avec elle. Ne lui parlez pas, sauf pour lui dire ce qui est nécessaire puis éloignez-vous.

Arrêtez de nourrir votre obsession. Vous allez ressentir une petite montée de plaisir en nourrissan­t votre obsession, mais il deviendra encore plus dur de vous défaire de cette habitude. Vous allez renforcer le contrôle de votre obsession sur votre vie simplement en y pensant. Pour pouvoir vous défaire de votre obsession, vous devez la faire mourir de faim. Par exemple, si vous êtes obsédé par une star, arrêtez d'en parler avec vos amis. Arrêtez de la suivre sur Twitter et arrêtez de vous imaginer que vous avez un rendez-vous ensemble. Plus vous libérez votre cerveau de cette obsession, plus elle va se dissiper.

Il n'est pas facile d'arrêter de nourrir votre obsession. Vous allez vous retrouver à jouer avec votre esprit, par exemple en vous disant que vous regardez la page Facebook d'une certaine personne pour la dernière fois avant de vous arrêter. Mais si vous vous débarrasse­z de votre obsession, vous devez vous arrêter au moment exact où vous avez envie de vous y laisser aller. Parfois, une obsession peut être tellement forte qu'elle persiste, quoi que vous fassiez pour la faire mourir de faim. Quels que soient les efforts que vous mettez en place pour vous en séparer, vos pensées n'arrêtent pas de vous renvoyer à votre obsession.

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