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Kylian Mbappé quitte le PSG : les trois points d’interrogation qui demeurent d’ici la fin de saison
Kylian Mbappé et le Paris Saint-Germain, c'est désormais une page qui se tourne. D'après diverses sources médiatiques et une personne proche du club, l'attaquant a fait part à la direction de son souhait de quitter l'équipe parisienne à la fin de la saison courante, coïncidant avec l'expiration de son contrat.
Après avoir passé sept années à Paris et devenu le meilleur buteur de l'histoire du PSG, Mbappé s'apprête à explorer de nouveaux horizons. Son imminent départ suscite néanmoins de grandes interrogations, notamment sur sa future destination. Bien que rien ne soit officiellement confirmé, le Real Madrid semble être en pole position pour accueillir le joueur. Des sources indiquent que des pourparlers ont déjà été initiés entre Mbappé et le club espagnol.
La presse sportive en Espagne est quasi unanime sur le fait que Mbappé rejoindra Madrid. Le quotidien Marca souligne que le Real Madrid attendait une initiative de la part de Mbappé, qui a finalement eu lieu. Selon As, l'arrivée de Mbappé propulserait le Real à un niveau supérieur, le qualifiant de « meilleur joueur au monde ».
À ce jour, le Real Madrid n'a pas encore réagi officiellement. Le président Florentino Perez a manifesté son intérêt pour Mbappé à plusieurs reprises par le passé (2019, 2021, 2022), sans succès, incitant à une certaine réserve quant à l'issue de ces nouvelles démarches. Liverpool apparaît comme l'autre candidat sérieux pour accueillir le talent français, Jürgen Klopp ayant manifesté son intérêt pour Mbappé depuis longtemps, comme le rapportait Le Parisien. Toutefois, Klopp a récemment annoncé son départ de Liverpool en fin de saison, jetant une ombre sur cette possibilité. Mikel Arteta, entraîneur d'Arsenal, a reconnu l'importance d'être considéré pour un joueur de la stature de Mbappé, tout en admettant que le joueur semble se diriger ailleurs.
Quant aux autres clubs susceptibles de recruter le champion du monde 2018, malgré l'attrait indéniable de Mbappé, des obstacles financiers ou des situations sportives complexes chez des géants tels que le Bayern Munich, le FC Barcelone ou Manchester United rendent leur candidature moins évidente.
Mettra-t-il tout en oeuvre pour le PSG en Champions League ?
Alors que le PSG semble bien parti pour remporter le titre de champion de France en mai, avec une avance de 11 points sur son plus proche poursuivant à 13 matchs de la fin, et est toujours en lice en Coupe de France (accueillant Nice en quarts de finale), l'attention se tourne naturellement vers la Champions League. Ayant marqué contre la Real Sociedad lors du match aller des huitièmes de finale mercredi (victoire 2-0 du PSG), Kylian Mbappé maintiendra-t-il son niveau de performance au match retour et dans les potentielles phases suivantes, quarts, demies, et finale ? Restera-t-il aussi motivé ?
Ce qui est certain, c’est que Mbappé a fréquemment exprimé son désir de remporter la première Champions League pour le club de sa région natale, après avoir échoué en finale contre le Bayern Munich en 2020 (défaite du PSG 1-0). Même si les dirigeants du PSG ne présentent plus ce trophée comme leur unique but, l'ambition demeure.
En tant que compétiteur né, il est peu probable que l'attaquant diminue son engagement dans un tel tournoi. Et un futur affrontement avec le Real Madrid ne changerait rien à sa détermination. Partir sur une victoire dans la compétition la plus prestigieuse serait pour lui la conclusion idéale.
Participera-t-il à l'Euro et aux Jeux Olympiques ?
Kylian Mbappé est assuré d’être un élément clé de l'attaque de l'équipe de France pour l'Euro, qui commence le 14 juin en Allemagne. Cependant, sa participation aux Jeux Olympiques de Paris, qui débutent peu après la finale de l'Euro à Berlin et coïncide avec le commencement de la saison pour les clubs européens, reste incertaine. Kylian Mbappé doit d'abord être sélectionné par le coach Thierry Henry. À 25 ans, il serait l'une des trois exceptions d'âge autorisées par équipe, les JO étant principalement réservés aux joueurs de 23 ans ou moins.
Mbappé a exprimé son souhait de jouer pour la France aux JO, en particulier à Paris. « J'en suis à un moment de ma vie et de ma carrière où je ne veux plus forcer les choses. Si c'est possible, j'irai avec plaisir, mais sinon, je comprendrai », a-t-il nuancé dans une interview à GQ en janvier. Avec son transfert probable au Real Madrid, sa disponibilité pour les JO après l'Euro pourrait être remise en question. Le club espagnol pourrait hésiter à se passer de lui durant tout le mois d'août. À moins que Mbappé ne fasse de sa participation aux JO une condition sine qua non de son engagement avec son futur club, visant une médaille d'or chez lui. La décision lui appartient.
Déjà une signature au Real Madrid ?
Marca indique que dès le début de janvier, alors que Mbappé entrait dans les six derniers mois de son contrat avec le PSG et était libre de négocier, José Angel Sanchez, le principal conseiller de Florentino Perez, a pris contact avec l'entourage du joueur. Ils souhaitaient confirmer l'intérêt de Mbappé pour le Real Madrid, intérêt déjà exprimé en mai 2023. La réponse de l'entourage de Mbappé fut immédiatement affirmative, et les discussions salariales se sont rapidement conclues.
L'objectif était de faire de Mbappé le joueur le mieux payé de l'équipe sans pour autant creuser un écart salarial important avec d'autres joueurs clés comme Vinicius Jr ou Jude Bellingham, pour préserver l'harmonie de l'effectif.
Selon Marca, Kylian Mbappé percevra un salaire annuel fixe d'environ 20 millions d'euros, plus des bonus basés sur les performances, bien loin des 72 millions d'euros nets annuels qu'il recevait au PSG ces deux dernières années. L'ex-monégasque devrait également recevoir une prime à la signature de 50 millions d'euros nets lorsqu'il rejoindra officiellement le Real Madrid le 1er juillet. Le journal n'aborde pas la question de la participation de Mbappé aux Jeux Olympiques de Paris ni du numéro qu'il portera au Real, mais tout semble désormais prêt pour une annonce rapide par le club madrilène. Cependant, une éventuelle confrontation en Champions League entre le PSG et Madrid pourrait retarder l'officialisation de ce contrat de cinq ans.
Le temps des dépenses sans compter est révolu, l'État s'engage désormais dans une phase d'austérité. Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a dévoilé, dimanche soir au journal de 20 heures sur TF1, un programme d'économies s'élevant à 10 milliards d'euros. Cette mesure vise à abaisser le déficit public à 4,4 % du PIB en 2024, un but que le gouvernement s'est fixé et compte tenir, malgré l'alourdissement de la dette due à la politique du « quoi qu’il en coûte » et l'impact de la hausse des taux d'intérêt sur le budget national.
« La croissance mondiale, notamment en Europe, montre des signes de faiblesse. Dans ce contexte, nous ajustons nos prévisions de croissance de 1,4 % à 1 % pour 2024. Moins de croissance signifie moins de recettes fiscales, rendant les économies indispensables », a indiqué Bruno Le Maire.
Ces mesures d'économie n'entraîneront pas une hausse des impôts pour les ménages, considérée comme « la solution de facilité » par le ministre de l'Économie, en accord avec le président de la République et le Premier ministre. « Cette fois, c’est au tour de l'État de se serrer la ceinture », souligne l'entourage du Premier ministre, Gabriel Attal.
Le ministre et le Premier ministre se sont rencontrés à quatre reprises cette semaine pour déterminer ensemble les mesures d'économie à annoncer et la manière de communiquer politiquement à ce sujet, suite à une réunion mardi à l'Élysée avec le président. « Nous avons opté pour une réduction immédiate et significative des dépenses. C'est un choix courageux et responsable », insiste Bruno Le Maire. « L'enjeu est de réaliser des économies de manière rapide et que celles-ci soient clairement visibles pour les citoyens », ajoute Matignon.
Le plan d'économies de 10 milliards d'euros se divise en deux volets. Un premier montant de 5 milliards d'euros sera économisé sur la gestion courante (immobilier, énergie, achats...) de l'ensemble des ministères. Un décret visant à réduire les crédits attribués sera publié « dans les jours à venir ». Les 5 milliards d'euros restants proviendront de l'annulation de certaines politiques publiques. Parmi ces économies, un milliard d'euros sera retiré des budgets d'organismes étatiques tels que le Cnes (Centre national d'études spatiales), France compétences ou Business France ; 800 millions d'euros seront coupés des aides au développement, notamment celles destinées à l'Organisation des Nations Unies (ONU).
Parmi les mesures annoncées, et la seule affectant directement les particuliers, le budget alloué à MaPrimeRénov' subira une coupe d'un milliard d'euros. « Initialement, nous avions prévu une augmentation de 3,5 milliards en 2023 à 5 milliards en 2024. Finalement, le budget sera de 4 milliards cette année », précise Bruno Le Maire. Cette décision s'accompagnera de démarches de simplification réclamées par les secteurs du bâtiment et de la construction. Cette réduction semble contradictoire avec l'ambition de l'État de réaliser 200 000 rénovations significatives par an en 2024.
Ces économies seront réalisées sans recourir à un projet de loi de finances rectificative (PLFR), option qui avait été envisagée. « Nous observerons l'évolution de la situation économique, notamment la direction que prendront les taux d'intérêt fixés par les banques centrales. Selon cela, nous envisagerons la possibilité d'un PLFR à l'été 2024, avant de proposer de nouvelles coupes budgétaires dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025 », indique Bruno Le Maire. L'objectif du gouvernement est d'éviter ce scénario qui nécessiterait probablement le recours à l'article 49.3, une issue que Gabriel Attal préfère éviter.
« L’État se serre la ceinture » : le plan de Bruno Le Maire pour réaliser 10 milliards d’euros d’économies