De nouvelles mesures seront probablement nécessaires pour atteindre les objectifs
Cependant, l'éventualité d'un PLFR semble « inévitable » pour Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste chez BDO. « Avec ce plan, le gouvernement envoie un signal, mais cela ne sera pas suffisant », estime-t-elle. Ses prévisions semblent trop optimistes, avec une croissance attendue à 1 % alors que la plupart des institutions anticipent plutôt 0,8 %. De même, le déficit public risque d'être plus proche de 4,9 % que de 4,4 %... En somme, si Bercy souhaite respecter ses objectifs, de « plus importantes économies », potentiellement impactant davantage les ménages, seront nécessaires dans les prochains mois.
Pour le gouvernement, il ne semble cependant pas opportun de s'engager dans cette voie pour l'instant. Ce premier plan de réduction des dépenses répond à un enjeu économique et politique crucial pour l'exécutif, notamment face au risque d'une dégradation de la dette et de la notation financière de la France, qui pourrait intervenir juste avant les élections européennes. Derrière, se profile le risque d'un avantage accru pour le Rassemblement national, déjà fortement pressenti comme le grand favori de ces élections.
Réconcilier les Français avec l'économie
Le sujet du pouvoir d'achat n'a jamais été autant au centre des préoccupations qu'en 2023. La montée des prix à la consommation suite au choc inflationniste des deux dernières années a de quoi inquiéter. Quelles en sont les origines ? Cette inflation est-elle appelée à durer ? Quelles répercussions a-t-elle sur les salaires ou les pensions ? Comment préserver nos économies ? Ces interrogations, nombre de Français se les posent. Elles sont cruciales pour faire les choix adéquats afin de sauvegarder leur qualité de vie présente et à venir. Mais disposent-ils des outils nécessaires pour répondre à ces interrogations économiques essentielles, bien que basiques ? La réponse est trop souvent négative... Cela peut-il changer ? L’avenir nous le dira...