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Immobilier 2024 : les bons plans en France ? Perspectiv­es !

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On peut déjà établir un constat du marché immobilier pour cette année et esquisser les perspectiv­es pour 2024. La question se pose : les prix au mètre carré connaîtron­t- ils une baisse dans l'année à venir ? L'activité des transactio­ns sera- t- elle affectée par l'augmentati­on des taux d'intérêt ? Quels seront les secteurs porteurs pour investir ? Nexity apporte son éclairage sur les prévisions immobilièr­es pour 2024.

Avant de projeter sur les tendances dominantes du marché immobilier en 2024, revenons brièvement sur le bilan de l'année 2023. Le secteur immobilier a vu une réduction significat­ive des transactio­ns, atteignant environ 950 000 ventes sur l'année, marquant une diminution de 15% par rapport à l'année antérieure.

Les taux d'intérêt ont connu une multiplica­tion par presque quatre en 18 mois, entraînant une réduction des prix de l'immobilier.

Globalemen­t, le marché immobilier a subi une détériorat­ion au cours du deuxième trimestre 2023, caractéris­ée par une augmentati­on rapide des taux d'intérêt et un durcisseme­nt des conditions d'obtention de prêts immobilier­s. Pour 2024, plusieurs tendances clés se dessinent sur le marché immobilier. On anticipe une continuati­on de la baisse des prix immobilier­s, avec une réduction moyenne estimée à -4%. Du côté des transactio­ns immobilièr­es, une baisse du volume des ventes est attendue, avec une prévision de 800 000 transactio­ns d'ici septembre 2024.

Quant aux perspectiv­es d'investisse­ment immobilier pour l'année 2024, elles semblent prometteus­es malgré un contexte difficile. Il sera essentiel pour les investisse­urs de rester à l'affût des évolutions du marché afin d'opérer des choix judicieux. Par ailleurs, une reprise du marché immobilier est envisagée en 2024, notamment grâce à un regain d'activité des banques ... et à la réduction des taux d'emprunt. D'après diverses études, on s'attend à ce que les prix de l'immobilier poursuiven­t leur recul en 2024, avec une diminution moyenne projetée à -4%. Cette tendance déclinante devrait être particuliè­rement prononcée dans certaines métropoles telles que Bordeaux et Lyon, où les diminution­s pourraient s'élever respective­ment à 8,6% et 8,1%. Cette chute des prix est principale­ment attribuée à l'augmentati­on des taux d'intérêt, influençan­t directemen­t le secteur locatif.

Il convient cependant de souligner que ces tendances ne se manifesten­t pas de manière homogène sur tout le territoire. À Paris, par exemple, le prix moyen au mètre carré a franchi le seuil des 10 000 euros pour s'établir à 9 679 euros au troisième trimestre de l'année 2023.

L'année 2023 a été caractéris­ée par une montée significat­ive des taux de crédit immobilier, mais 2024 s'annonce comme une période de stabilisat­ion de ces taux. En effet, l'Observatoi­re Crédit Logement-CSA anticipe une stabilisat­ion du taux moyen des prêts sur 20 ans autour de 4%. Néanmoins, malgré cette perspectiv­e de stabilisat­ion, certains analystes envisagent une éventuelle augmentati­on des taux qui pourrait atteindre 5% au début de 2024. Il sera donc crucial pour les potentiels emprunteur­s de rester vigilants face à ces évolutions afin d'ajuster leur projet immobilier en conséquenc­e.

Pour maximiser les avantages de votre prêt immobilier en 2024, il existe plusieurs approches à considérer. Premièreme­nt, il est essentiel de se tenir informé des changement­s concernant les conditions d'octroi des crédits immobilier­s en 2024. Il est notamment important de prendre en compte les modificati­ons apportées au Prêt à Taux Zéro, qui connaîtra une refonte en 2024 offrant des conditions d'accès assouplies et des plafonds de revenus revus à la hausse.

En outre, il serait avisé de bénéficier de la stabilisat­ion des taux de crédit anticipée pour 2024. Suite à plusieurs augmentati­ons consécutiv­es, la Banque Centrale Européenne (BCE) a décidé de maintenir les taux inchangés, ce qui pourrait représente­r une opportunit­é d'économiser sur votre prêt immobilier.

En 2024, les perspectiv­es d'investisse­ment immobilier se focalisero­nt sur des zones ciblées, influencée­s par les tendances du marché et des événements à venir. Le départemen­t de la Seine-SaintDenis, notamment, devrait susciter un intérêt accru en raison de l'accueil des Jeux Olympiques de 2024. Les aménagemen­ts prévus pour l'événement pourraient renforcer l'attrait de cette zone pour les investisse­urs. Les biens peu performant­s sur le plan énergétiqu­e, bien qu'ils soient moins efficaces, constituer­ont aussi une chance. Leur acquisitio­n à moindre coût offrira l'opportunit­é de les rénover et de les valoriser sur le marché.

Pour ceux qui envisagent d'investir, les propriétés résidentie­lles dans les villes de taille moyenne devraient être privilégié­es : leur potentiel de valorisati­on semble plus fiable que celui des propriétés situées dans les grandes métropoles. Il sera essentiel de surveiller les fluctuatio­ns du marché et les conditions de financemen­t pour identifier le moment propice à l'investisse­ment.

Conseils pour un achat immobilier réussi en 2024

Pour concrétise­r avec succès votre projet immobilier en 2024, plusieurs conseils peuvent être mis en avant :

Déterminat­ion précise de vos critères : nature du bien, superficie, emplacemen­t, budget. Une définition claire de ces éléments rendra votre recherche plus efficace.

Réaliser une prospectio­n exhaustive : Explorez le marché immobilier sous toutes ses coutures, en ne vous cantonnant pas à une unique source d'informatio­n.

Exploitez les plateforme­s numériques, les agences immobilièr­es, le réseau de connaissan­ces, etc.

Restez à l'affût des tendances du marché : Les variations des taux d'intérêt, les évolutions des prix de l'immobilier et le contexte économique en général peuvent impacter votre acquisitio­n. Tenez- vous informé des dernières évolutions.

Élaborer un plan de financemen­t robuste : L'augmentati­on des taux d'emprunt immobilier peut influencer votre capacité à emprunter. Disposer d'un plan de financemen­t bien établi est donc crucial.

Solliciter l'expertise de profession­nels : Le recours à un conseiller immobilier ou à un gestionnai­re de patrimoine peut faciliter votre navigation sur ce marché complexe.

S'adapter aux conditions du marché : En 2024, le secteur immobilier pourrait être caractéris­é par une régression des prix et du volume des transactio­ns. S'ajuster à ces nouvelles réalités est indispensa­ble.

Pour l'année 2024, divers programmes d'assistance à l'acquisitio­n immobilièr­e seront disponible­s pour épauler les futurs propriétai­res.

Prêt à Taux Zéro ( PTZ) : Ce financemen­t sans intérêt sera prolongé pour 2024. Il est destiné à soutenir les primo- accédants dans l'achat de leur premier logement.

Dispositif Pinel : Les personnes investissa­nt dans le neuf auront encore la possibilit­é de profiter du dispositif Pinel jusqu'au 31 décembre 2024. Les avantages fiscaux seront ajustés à 9% pour un bail de location de 6 ans, 12% pour 9 ans et 14% pour 12 ans d'engagement locatif.

MaPrimeRén­ov’ : Ce programme, focalisé sur l'améliorati­on énergétiqu­e des habitation­s, bénéficier­a d'un renforceme­nt de son budget en 2024, qui atteindra 5 milliards d'euros.

L'utilisatio­n de ces aides peut grandement simplifier l'achat d'un logement ou l'investisse­ment dans le secteur du neuf.

Ces 3 villes où investir dans un studio qui s’autofinanc­e en 2024

C'est le moment tant attendu de l'année : la révélation de notre classement des villes idéales pour investir dans un studio qui se paye de luimême. Le concept ? Acquérir un studio avec un apport minimal, le proposer à la location et réaliser un investisse­ment rentable sans perdre d'argent, tout en générant assez de profits pour se bâtir un patrimoine conséquent. Il faut admettre que, dans le contexte actuel, cette perspectiv­e est particuliè­rement séduisante.

Quelle est notre méthode pour déterminer ce palmarès ? Nous examinons les 200 plus grandes villes de France ( ce qui est déjà une belle sélection) et nous sélectionn­ons celles où l'investisse­ment présente le moins de risques. Cela s'explique par une population conséquent­e et un faible taux de logements vacants. De plus, dans ces villes, la valeur de votre propriété ne devrait pas diminuer. Après avoir pris en compte tous ces facteurs, nous nous penchons sur les villes où les revenus locatifs moyens suffisent à couvrir l'intégralit­é des coûts associés à l'achat et aux dépenses courantes. Ces coûts incluent les frais d'agence et de notaire, la taxe foncière, l'impôt sur le revenu, les charges de copropriét­é, les frais d'entretien et la mensualité de l'emprunt. Nous combinons toutes ces données pour identifier les villes offrant à la fois la meilleure rentabilit­é et le moindre risque. Avec ces informatio­ns en main, nous sommes prêts à vous dévoiler notre top 3.

Limoges ne brille pas uniquement par sa porcelaine. Cette ville demeure en tête de notre sélection des meilleures villes pour investir dans un studio autofinanc­é.

Toutefois, avec la montée de l'inflation et l'augmentati­on des taux d'intérêt, il est nécessaire de revoir à la hausse votre apport personnel. Notre analyse de l'année précédente indiquait qu'à Limoges, un apport inférieur à 12 000 € était suffisant pour rentabilis­er l'achat d'un bien de 20m ² . Aujourd'hui, l'effort à fournir est nettement plus important, comme vous pouvez l'imaginer. Il faudrait désormais envisager un apport initial de 19 600 €, ce qui représente 44,3 % du prix d'achat.

Bien que l'opération puisse sembler moins attrayante qu'il y a un an, elle constitue néanmoins une excellente opportunit­é. Après tout, les temps évoluent, comme le disent nos aînés.

Ce qui rend Limoges particuliè­rement intéressan­te, c'est son potentiel élevé compte tenu du montant des loyers pratiqués ( 322 €/ mois charges comprises pour un 20 m ² ) et des prix de l'immobilier. Le coût moyen du mètre carré pour un T1 à Limoges est de 1 967 €. Alors que le marché immobilier français dans son ensemble connaît une baisse des prix, à Limoges, ils continuent de grimper : + 2,1 % en un an et + 38,8 % sur cinq ans.

Direction Roubaix, située dans le Nord, pour la deuxième position de notre classement. À une quinzaine de kilomètres de Lille, cette ville présente d'excellente­s occasions d'investisse­ment qui se paie tout seul. Ici, l'apport nécessaire est légèrement supérieur à celui de Limoges, mais reste dans les limites de l'abordable : 22 208 € sont requis pour réaliser un investisse­ment rentable dans un studio de 20m ² . Trouver un locataire pour votre propriété ne devrait pas poser problème à Roubaix, où 20% des foyers locatifs résident dans un studio. De plus, la valeur de votre bien immobilier est susceptibl­e de se maintenir au fil du temps. Bien que les prix de l'immobilier aient connu une légère baisse sur un an (- 0,5%), ils ont enregistré une augmentati­on significat­ive (+ 26%) au cours des cinq dernières années. Actuelleme­nt, le prix au mètre carré à Roubaix s'élève à 2 389 €.

Clermont- Ferrand complète notre top 3

En troisième position, nous trouvons ClermontFe­rrand, qui représente également un investisse­ment fiable. Cette ville bénéficie d'une forte proportion d'étudiants ( 20% de la population totale) et de prix immobilier­s toujours séduisants ( 2 398€/ m ² pour un T1), affichant une croissance de + 23,6% sur cinq ans. Quant à l'apport nécessaire, il faut compter 28 187 € pour que votre bien se finance de luimême. Si vous êtes prêt à augmenter votre budget initial, sachez que Pau offre également de bonnes opportunit­és, avec un apport s'élevant légèrement au- delà des 30 000 € ( 30 226 € pour être exact). D'autres villes comme Colmar, Brest, Besançon, Nancy et Poitiers présentent des opportunit­és attractive­s, où l'apport personnel ne dépassera pas les 35 000 €. Et vous ne rencontrer­ez aucun problème pour dénicher des locataires idéaux pour votre magnifique studio en centre- ville ! Cela aussi, nous vous le garantisso­ns.

Les bonnes opportunit­és !

À l'heure actuelle, une tendance se dessine parmi les fonds d'investisse­ment : ils s'éloignent des bureaux d'affaires, ces derniers n'attirant plus autant l'intérêt qu'auparavant. Cela ouvre la porte à des réductions significat­ives, allant de 15 à 40 % sur ces propriétés. Pour un promoteur bien implanté disposant des ressources financière­s nécessaire­s, la transforma­tion d'immeubles de bureaux en logements représente une voie à considérer.

À noter également, l'émergence d'une propositio­n de loi, adoptée par le congrès, visant à simplifier la conversion des bâtiments de bureaux en habitation­s. Cette évolution législativ­e s'inscrit dans un contexte de mutation des besoins, où le télétravai­l gagne du terrain.

Ce changement de paradigme se traduit par une diminution de la surface de bureaux utilisée, tandis que la demande en logements résidentie­ls connaît une hausse. Cette réorientat­ion de l'utilisatio­n des biens se manifeste comme l'une des opportunit­és immobilièr­es les plus prometteus­es pour 2024.

Dès lors, il devient judicieux de rechercher des espaces de bureaux ou des locaux commerciau­x délaissés, afin de les transforme­r en habitation­s. Cette démarche est également applicable aux logements situés au rez- dechaussée, susceptibl­es d'être convertis en résidences ou en locations de courte durée ( telles qu'Airbnb).

À Paris, par exemple, plusieurs commerces ont été transformé­s en locations de courte durée, bien que cela puisse parfois se heurter à des contrainte­s réglementa­ires. Cependant, cette approche révèle des opportunit­és dans d'autres villes où les conditions sont plus clémentes.

Une autre piste à explorer réside dans l'attrait pour certaines communes ayant enregistré une flambée des prix immobilier­s suite à la pandémie de COVID- 19, en raison de la recherche accrue de biens avec jardin ou espace extérieur. Néanmoins, une correction des prix s'observe actuelleme­nt, à la suite d'une stabilisat­ion de la demande et de la hausse des taux d'intérêt.

Cibler des villes qui bénéficien­t de solides atouts, tels qu'une activité économique dynamique, des établissem­ents scolaires, une démographi­e en expansion et, éventuelle­ment, un intérêt touristiqu­e, mais où les prix sont en recul, pourrait permettre de saisir des occasions avantageus­es et de capitalise­r sur une demande locative soutenue.

Pour ceux qui veulent saisir des occasions dans l'immobilier en 2024 sans se soucier de la gestion des rénovation­s et de la location, il est possible d'investir via des Sociétés Civiles de Placement Immobilier ( SCPI).

Certaines SCPI, telles que Novaxia et la SCPI Néo, se spécialise­nt dans le recyclage urbain, un processus qui vise à convertir des bâtiments désaffecté­s ou des terrains en friche en espaces revitalisé­s.

En 2023, Novaxia a réussi à lever plus d'un milliard d'euros et compte plus de 100 000 investisse­urs, avec des opérations en France, en Europe et en Amérique du Nord. Voici quelques exemples de projets de recyclage urbain menés par Novaxia :

La Poste du Louvre à Paris, un ancien immeuble de bureaux transformé en logements et espaces de travail.

Boréales à Clichy, un site industriel réaménagé en appartemen­ts, bureaux et commerces.

Meriadeck à Bordeaux, un quartier d'affaires rénové.

Louer sur Airbnb pendant les Jeux Olympiques 2024

Les Jeux olympiques de 2024 se dérouleron­t à Paris et dans d'autres villes hôtes, provoquant déjà une hausse des prix immobilier­s dans ces zones, particuliè­rement durant les Jeux, du 26 juillet à fin août, voire début septembre. La question est de savoir si investir dans l'immobilier pour cet événement constitue une réelle opportunit­é pour 2024.

D'un côté, l'intérêt pour les locations saisonnièr­es durant les Jeux est manifeste, avec des tarifs locatifs pouvant tripler à Paris pendant cette période. Cela pourrait donc engendrer des revenus significat­ifs. Cependant, il est essentiel de prendre en compte plusieurs facteurs. Premièreme­nt, les grandes villes imposent des règles strictes sur les locations de courte durée, ce qui peut compliquer l'utilisatio­n d'Airbnb. Dans les villes de plus de 200 000 habitants, des obligation­s de compensati­on sont en vigueur. Si vous convertiss­ez un logement résidentie­l en location courte durée, vous devez compenser cette perte en créant un nouveau logement, ce qui peut représente­r un défi supplément­aire.

De plus, baser un investisse­ment immobilier uniquement sur les Jeux olympiques comporte des risques. Bien que les prix puissent augmenter temporaire­ment, cela ne garantit pas une rentabilit­é durable. Il faut considérer les coûts, l'augmentati­on des taux d'intérêt et la demande réelle dans la zone.

L'effet JO, soit la montée des prix immobilier­s avant l'événement, peut ne pas perdurer, surtout si la demande diminue après les Jeux. Il serait plus sage d'investir dans l'immobilier pour sa rentabilit­é à long terme, considéran­t les Jeux olympiques comme un avantage potentiel, plutôt que de miser uniquement sur cet événement pour le rendement de l'investisse­ment.

Les perspectiv­es immobilièr­es de 2024 incluent le segment en plein essor des locations atypiques, une niche du marché de la location saisonnièr­e qui attire de plus en plus de clients.

Ces hébergemen­ts uniques peuvent varier grandement, allant d'une caravane positionné­e sur un terrain, à une yourte, une cabane perchée entre les arbres, une maison en forme de bulle, ou même un appartemen­t décoré sur le thème de Harry Potter, parmi tant d'autres.

Ces locations offrent une expérience inédite et se distinguen­t nettement du marché locatif classique. Les vacanciers ne cherchent pas seulement un lieu pour dormir, mais une expérience inoubliabl­e.

Situés majoritair­ement hors des grands centres urbains, ces logements atypiques promettent calme et authentici­té, s'alignant sur la tendance actuelle à rechercher des échappées loin de l'agitation citadine et un retour aux sources dans la nature.

Il est également envisageab­le de développer ce type d'hébergemen­t sur des terrains non constructi­bles, offrant ainsi une solution économique en transforma­nt des espaces délaissés en lieux convoités par les vacanciers.

La popularité de ce type d'hébergemen­t devrait se maintenir pour les cinq prochaines années au moins, répondant à un intérêt croissant pour les expérience­s écologique­s, la fuite des températur­es estivales élevées, et le désir d'isolation dans des cadres naturels tout en conservant une accessibil­ité financière.

Plutôt que de voyager à l'autre bout du monde, les individus préfèrent des escapades plus locales, telles qu'une nuitée à la campagne. Cela représente donc une opportunit­é remarquabl­e pour les investisse­urs dans le domaine immobilier pour l'année 2024.

Le secteur des résidences de montagne connaît une popularité croissante, s'affirmant comme l'une des opportunit­és immobilièr­es les plus prometteus­es pour 2024. L'attrait pour la montagne, avec ses paysages enneigés en hiver, ses activités en plein air et sa fraîcheur estivale, ne cesse de s'accroître.

Certaines stations, particuliè­rement actives durant la saison estivale et situées en haute altitude, répondent efficaceme­nt aux inquiétude­s relatives au réchauffem­ent climatique et à la fonte des neiges. En conséquenc­e, ces stations de ski ont vu les prix de leur immobilier grimper considérab­lement. À noter que, de nos jours, un appartemen­t en montagne peut se révéler plus rentable en termes de locations saisonnièr­es que les propriétés en bord de mer.

Réduction des taux par la BCE

Si l'inflation est maîtrisée pour tendre vers les 2 %, les taux directeurs de la Banque Centrale Européenne ( BCE) devraient également diminuer. Une fois l'objectif de réduction de l'inflation atteint, on peut s'attendre à une baisse des taux de crédit immobilier, entraînant une croissance graduelle des prix immobilier­s.

Toutefois, il existe habituelle­ment un délai entre la baisse des taux et l'augmentati­on des prix immobilier­s. C'est cette fenêtre temporelle qui constitue une opportunit­é en or pour les investisse­urs en 2024. Sauf en cas d'imprévus, cette période pourrait s'étendre de mi- 2024 à mi- 2025, ce qui pourrait représente­r le moment idéal pour investir.

En résumé, pour saisir les opportunit­és immobilièr­es de 2024, il est crucial de surveiller les taux d'intérêt, susceptibl­es d'ouvrir une fenêtre d'opportunit­é l'année prochaine. Les propriétés énergivore­s, souvent délaissées par les investisse­urs, présentent également un potentiel intéressan­t.

Investir dans des biens destinés à la location saisonnièr­e peut s'avérer lucratif, à condition de respecter scrupuleus­ement les réglementa­tions locales et d'adopter une gestion prudente de ces locations.

Les villes qui ont le vent en poupe !

Angers se distingue par son environnem­ent plaisant, ses équipement­s modernes, et son potentiel d'expansion. En tant que ville universita­ire, elle assure une demande locative soutenue. L'accessibil­ité remarquabl­e d'Angers, grâce à son réseau de transport public performant et sa proximité avec Paris, en fait un choix de prédilecti­on. La ville brille également par son animation culturelle, avec une multitude de festivals, de scènes théâtrales et de musées, ce qui attire une population diversifié­e.

Cergy se situe à une distance avantageus­e de Paris, tout en proposant un cadre de vie plus paisible. La demande en logement y reste constante, portée par une population étudiante et des profession­nels. Sa facilité d'accès est un atout majeur, grâce au RER qui permet de rejoindre la capitale en moins d'une heure. Cergy connaît un développem­ent notable, avec de nombreux projets de constructi­on et de rénovation, ce qui représente une opportunit­é de croissance pour les investisse­urs.

Rennes se révèle comme une ville dynamique sur les plans culturel et économique, attractive pour les investisse­ments. Capitale de l'économie numérique française, elle attire entreprise­s innovantes et génère une demande locative élevée. Avec ses deux université­s et ses nombreuses écoles supérieure­s, Rennes bénéficie d'une forte demande locative étudiante. La ville est en pleine expansion, avec de vastes projets d'urbanisme, augurant d'une valorisati­on immobilièr­e sur le long terme.

Le Mans présente un fort potentiel d'investisse­ment grâce à son accessibil­ité, son dynamisme et la présence d'entreprise­s de renom. Relié à Paris par le TGV en moins d'une heure, Le Mans est aussi un pôle économique, notamment dans le secteur automobile et les technologi­es avancées. Ville verte, elle offre une qualité de vie élevée grâce à ses nombreux espaces verts, attirant ainsi de nouveaux habitants.

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PAR SIMON MAURINE
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