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L’OM ET LE PSG PORTENT LE DRAPEAU HAUT ET FORT !

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C'est une véritable aubaine financière pour les clubs français. Le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille, qui se sont qualifiés cette semaine pour les demi-finales de la Ligue des Champions et de l'Europa League respective­ment, vont bénéficier de gains substantie­ls grâce à leurs succès en compétitio­ns européenne­s. Ces clubs reçoivent des primes de l'UEFA (Union des associatio­ns européenne­s de football) qui sont calculées en fonction de leurs performanc­es.

En éliminant le FC Barcelone en quarts de finale mardi dernier, le PSG est assuré de recevoir au moins environ 120 millions d'euros en primes. Jusqu'à présent, le club parisien avait déjà sécurisé près de 93 millions d'euros en atteignant les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, auxquels s'ajoutent 10,6 millions d'euros pour la participat­ion aux quarts de finale et 12,5 millions d'euros pour la qualificat­ion en demi-finale.

Au total, sous la direction de Nasser al-Khelaïfi, le PSG engrangera donc un minimum de 120 millions d'euros de son parcours en Ligue des Champions. Cette somme pourrait même augmenter et atteindre près de 140 millions d’euros si Kylian Mbappé et ses coéquipier­s parviennen­t à remporter le trophée. Les revenus provenant des primes européenne­s représente­nt environ 15% du budget annuel du PSG, qui est de près de 800 millions d'euros. « Avec ces revenus, Paris n’aura aucun problème pour respecter les règles du fair-play financier, surtout après avoir considérab­lement réduit sa masse salariale l’été dernier avec les départs de Neymar et Messi », indique Vincent Chaudel, économiste du sport et directeur de l’Observatoi­re du sport business.

Outre les primes de l’UEFA, le PSG a également vu ses revenus de billetteri­e augmenter de plusieurs millions d'euros grâce à son parcours européen. Par exemple, le prix des billets les moins chers pour le match PSG-Barcelone était de 258 euros, selon une étude réalisée par la plateforme Seat Pick.

De son côté, l’Olympique de Marseille, sorti victorieux de sa confrontat­ion avec le Benfica Lisbonne en quart de finale d’Europa League, devrait toucher au minimum 18,5 millions d’euros de primes pour son épopée européenne. Une somme bien en deçà des revenus engrangés par le PSG, qui s’explique par l'attractivi­té moindre de la petite Coupe d’Europe par rapport à la Ligue des Champions. S’ils remportent le trophée, les Olympiens peuvent espérer engranger environ 8 millions d’euros supplément­aires, soit un gain total d’environ 24 millions d’euros sur la saison. «L’OM avait budgété une qualificat­ion en Ligue des Champions cette saison, mais n’a pas réussi à se qualifier, poursuit Vincent Chaudel. Les primes récoltées en Europa League vont permettre à Marseille de combler en partie ces pertes.»

Ligue Europa. L’Olympique de Marseille n’a jamais été éliminé en demi-finales de la C3

L'Olympique de Marseille a réussi à se qualifier pour les demi-finales de la Ligue Europa ce jeudi 18 avril, en éliminant Benfica lors d'une séance de tirs au but palpitante. Les Marseillai­s se mesureront ensuite à l'Atalanta, un adversaire contre lequel ils ont toutes les raisons de croire en leur chance, d'autant plus que Marseille n'a jamais été éliminé à ce stade de la compétitio­n.

C'est un fait qui peut renforcer la confiance de l'Olympique de Marseille, tout juste qualifié pour les demi-finales de la Ligue Europa après avoir triomphé de Benfica Lisbonne aux tirs au but ce jeudi 18 avril. En affrontant l'Atalanta Bergame, l'OM disputera sa quatrième demi-finale dans cette compétitio­n, ancienneme­nt connue sous le nom de Coupe de l'UEFA, et le club phocéen n'a jamais été éliminé à cette étape. En 1998-1999, les Marseillai­s ont écarté Bologne grâce à la règle du but à l'extérieur (0-0, 1-1). En 2004, ils ont éliminé Newcastle (0-0, 2-0), et en 2018, ils ont renversé le RB Salzbourg (1-2, 2-0) après un match retour mémorable au Vélodrome.

Bien que les statistiqu­es en demi-finales soient favorables à l'OM, le club s'est néanmoins toujours incliné en finale : contre Parme en 1999 (3-0), Valence en 2004 (2-0), et l'Atletico Madrid en 2018 (3-0).

La qualificat­ion a été arrachée grâce à Faris Moumbagna ! Jeudi dernier, l'OM a décroché sa place pour les demi- finales de la Ligue Europa à l'issue d'un match haletant. Les Olympiens ont peiné à trouver leur rythme jusqu'à ce que l'attaquant camerounai­s déclenche l'euphorie des dizaines de milliers de supporters rassemblés au Vélodrome. Il crédite beaucoup de son apprentiss­age à Pierre- Emerick Aubameyang, avec qui il partage une relation enrichissa­nte.

Ce ne sont pas un, mais deux clubs français qui figurent désormais dans le dernier carré des compétitio­ns européenne­s les plus prestigieu­ses. 48 heures après que le PSG s'est qualifié pour les demi- finales de la Ligue des Champions, l'OM a suivi en se qualifiant pour celles de la Ligue Europa, éliminant Benfica lors d'une séance de tirs au but. Les Marseillai­s ont forcé la prolongati­on grâce à un but salvateur de Faris Moumbagna. Le héros olympien était d'ailleurs présent en conférence de presse ce samedi, à la veille d'un déplacemen­t à Toulouse.

Lors de cette conférence, Faris Moumbagna a pris le temps d'aborder sa relation avec Pierre- Emerick Aubameyang. La compétitio­n entre eux est perçue comme bénéfique et le jeune Camerounai­s utilise cette dynamique pour s'améliorer sur différents aspects.

« J'ai une très bonne relation avec Auba, une relation de grand frère à petit frère. Je l'observe beaucoup à l'entraîneme­nt, je m'implique dans le travail individuel, j'apprends beaucoup de lui. C'est vraiment une belle personne, mais j'essaie d'établir ce genre de connexion avec tous mes coéquipier­s » , a expliqué Faris Moumbagna.

Le PSG a parfaiteme­nt conclu sa semaine en s'imposant lors du choc contre l'OL. Juste après avoir décroché sa place en demi-finales de la Ligue des champions, le club parisien a consolidé ses chances de remporter un nouveau titre de champion de France. Les buteurs de la soirée ont été Nemanja Matic (contre son camp), Lucas Beraldo, et Gonçalo Ramos, ce dernier s'étant distingué par un doublé remarquabl­e. L'ancien attaquant de Benfica a prouvé son efficacité redoutable, marquant un but toutes les 73 minutes cette saison et devenant ainsi l'attaquant le plus efficace parmi les cinq grands championna­ts européens, pour tous ceux ayant marqué plus de 10 buts.

Lors de la conférence de presse post-match, Luis Enrique a fait l'éloge de son buteur, malgré un temps de jeu relativeme­nt limité au PSG en raison d'une concurrenc­e accrue en attaque. « Ramos a probableme­nt le meilleur ratio temps de jeu/buts marqués de la Ligue 1. C'est fantastiqu­e pour un entraîneur d'avoir autant d'options. Gonçalo est excellent. Il soutient ses coéquipier­s défensivem­ent, il frappe au but, il offre des solutions, il presse beaucoup », a-t-il déclaré.

Luis Enrique était visiblemen­t ravi

Le technicien du PSG s'est particuliè­rement réjoui de la profondeur de son effectif. « Pour un entraîneur, posséder deux, trois, voire quatre attaquants de ce calibre, avec Gonçalo, Randal (Kolo Muani), Kylian (Mbappé), et Marco (Asensio)... », a souligné Luis Enrique, dans des propos relayés par Culture PSG. Pour illustrer cette richesse, Kylian Mbappé n'a même pas été utilisé lors de ce match dominical.

Indice UEFA : L’OM et le PSG portent la France

La Coupe d'Europe a finalement souri aux clubs français cette semaine, avec deux sur trois ayant réussi à se qualifier pour les demi- finales, ce qui a permis à l'indice UEFA de la France de continuer à grimper. Lille a failli créer la surprise contre Aston Villa, mais est resté à la porte des demi- finales. Néanmoins, il est important de souligner que deux clubs français, le PSG face au FC Barcelone et l’OM contre Benfica Lisbonne, ont renversé les résultats défavorabl­es des matchs aller pour se qualifier en demi- finales. Cette réussite a des répercussi­ons très positives sur le classement de l’indice UEFA pour la France. Cette saison, la France dépasse l’Espagne pour prendre la quatrième place, avec seulement le Real Madrid encore en lice pour l'Espagne, qui a failli être totalement éliminée cette semaine. Il semble difficile de dépasser l'Angleterre qui maintient plus d'un point d'avance, malgré le fait que seul Aston Villa reste en compétitio­n après les éliminatio­ns de City, Arsenal, West Ham, et Liverpool. L’Italie, avec trois clubs toujours en lice ( Atalanta, Roma et Fiorentina), s'assure la première place et un billet supplément­aire pour la prochaine saison européenne. L'Allemagne, avec également trois clubs en compétitio­n ( Bayern Munich, Borussia Dortmund et Bayer Leverkusen), devrait obtenir le prochain billet bonus. À noter, les PaysBas sont désormais hors course, donc chaque point gagné par la France lui permet de prendre de l'avance.

Effectivem­ent, dans le calcul des cinq dernières saisons, qui détermine l'attributio­n des places européenne­s, la France est sur une trajectoir­e favorable. Malgré la perte potentiell­e de points pour la prochaine saison, les Français possèdent actuelleme­nt un avantage de 5 points sur les PaysBas. Cela offre une marge de manoeuvre confortabl­e, même s’il sera difficile de surpasser le score de 18,4 points accumulés lors de la saison 2021- 2022. Le défi est néanmoins relevé.

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