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CRÉATION MILITAIRE INÉDITE !
Les informations seront partagées en temps réel grâce à un cloud de combat intégré, permettant ainsi aux différents modules ou véhicules de traiter, stocker et distribuer instantanément des données tactiques et de coordonner leurs actions de manière semi-automatique pour maximiser les effets sur l'ennemi.
Avec une portée de tir allant jusqu'à 8 000 mètres, soit deux fois plus que le standard actuel du char Leclerc, le MGCS promet une force de frappe décuplée, selon le ministère des Armées. Les divers modules accompagnant le MGCS augmenteront également leur capacité d'attaque contre l'ennemi, renforçant ainsi l'effet de surprise.
L'écosystème du MGCS permettra une observation à une distance pouvant atteindre 10 000 mètres, améliorant ainsi les capacités de détection et d'anticipation des cibles. Enfin, grâce à son camouflage actif, son blindage renforcé, ses contremesures et ses systèmes de neutralisation, le MGCS créera une véritable bulle de protection pour faire face aux menaces aériennes et terrestres, contribuant ainsi à la sécurité des combattants.
Qui va fabriquer ce MGCS ?
Les ministres allemand et français de la Défense se sont réunis à Paris pour officialiser la répartition des responsabilités entre les industriels des deux pays. Financé à parts égales par Paris et Berlin et dirigé par l'Allemagne, ce programme, initialement piloté par KNDS, l'entreprise d'armement regroupant le français Nexter (fabricant du Leclerc) et le groupe allemand Krauss-Maffei Wegmann, a vu l'arrivée en 2019 du fabricant allemand Rheinmetall.
Quand doit être livré ce char du futur ?
L'objectif fixé est l'année 2040. L'accord signé ce vendredi devrait ouvrir la voie à une notification des contrats aux industriels "au début de l'année prochaine, ce qui est un objectif ambitieux", selon Boris Pistorius. Ce contrat portera sur la phase 1A du projet, qui consiste en la conception d'un démonstrateur, sorte de pré-prototype, qui devrait être fabriqué "au tournant de la décennie".
La défense européenne n’est-elle rien sans l’Otan ? "Si l'Europe est attaquée, nous ne viendrons pas vous aider." Ces paroles attribuées à Donald Trump, alors président des États-Unis, auraient été prononcées en 2020 lors du Forum économique mondial de Davos en Suisse, lorsqu'il s'est adressé à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.