Manger dans un bowl, c’est tendance !
Beaux, sains et bons, les « bowls » ont pris la tête du top gourmand. Présentation de ces nouveaux chouchous des foodistas.
Manger dans une assiette… trop classique ! Au début des années 2000, les verrines ont fait fureur de l’entrée au dessert. Plus tard, ce sont les « mug cakes » (petits gâteaux réalisés dans des tasses) qui ont conquis les gourmands. Voilà maintenant les « bowls », des bols ou plutôt des assiettes creuses généreusement garnies. Le premier fut le « smoothie bowl » en 2015, suivi bientôt par de nombreuses déclinaisons : « Buddha bowl », « poke bowl », « açai bowl »… Les raisons du succès ? Leur aspect très photogénique d’abord, qui leur a permis de se répandre comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Leur composition ultra-saine ensuite, reprise par les nouveaux restaurants qui surfent sur la tendance « healthy ». Enfin leur côté pratique et réconfortant : on les tient dans le creux des mains, on les emporte facilement, on les déguste à table ou lové dans le canapé…
les précurseurs asiatiques
Avant que la tendance « bowl » déferle dans les pays occidentaux, il existait déjà des plats exotiques présentés dans de grands bols. Le fameux « bo bun » vietnamien (vermicelles de riz, morceaux de boeuf, crudités, nems, herbes et épices variées…), un plat généreux et souvent bon marché, a conquis nos palais depuis plusieurs années. Plus récemment, le « bibimbap » coréen (riz, légumes, chou fermenté, lamelles de boeuf et/ou oeuf au plat, sauce pimentée…) a fait une belle percée dans les restos branchés. On peut également citer les « ramen » japonais (des nouilles dans un bouillon, avec de la viande, des légumes…). Leurs points communs : ce sont des plats complets et équilibrés, goûteux et déclinables selon les envies. À déguster avec des baguettes évidemment !
le « smoothie bowl », pour les gourmands
Après la mode des smoothies, ces jus de fruits frais mixés qu’on sirote dans des grands verres, est arrivé le « smoothie bowl », nd un smoothie tellement épais qu’il se déguste à la cuillère et se surmonte de morceaux de fruits et de petites graines.
La recette : on mixe les fruits de son choix, en prenant soin de mettre suffisamment de fruits denses qui apporteront de la texture (banane, mangue, avocat…), avec un peu de lait végétal. On verse dans un bol, on dépose dessus quelques morceaux de fruits (kiwi, fraise, framboise, myrtille…) et on parsème de graines (chia, lin, courge, tournesol…).
Ses atouts : il permet de faire le plein de fruits et donc de vitamines, antioxydants et fibres. Les graines apportent de bonnes graisses et sont rassasiantes. Mais pas question d’en abuser, car cela reste un « bowl » très très sucré !
le « buddha bowl », spécial végétarien
Que vient faire Bouddha là-dedans ? Plusieurs théories existent : bien garni, ce bol rappelle le ventre rebondi du bouddha ; végétarien, il convient aux bouddhistes ; ou encore, il évoque le bol que les moines asiatiques utilisent pour demander leur nourriture.
La recette : l’association d’une céréale (riz, quinoa, blé…) et d’une légumineuse (lentille, pois chiche, haricot rouge…) pour avoir des protéines de qualité (avec tous les acides aminés indispensables), des légumes crus et cuits, des graines (noix, cajou, amande…) et une sauce.
Ses atouts : c’est un plat sans viande ni poisson mais équilibré. Il convient aux végétariens et à tous ceux qui veulent réduire leur consommation de protéines animales au profit des protéines végétales. Il permet de redécouvrir les légumineuses, rassasiantes et pleines de fibres, protéines et minéraux.
le « poke bowl », comme à Hawaï
À savoir : ça se prononce « pokaï » et ça signifie « coupé en morceaux » en hawaïen. Modeste plat de pêcheur à l’origine, il a pour base du riz et des cubes de thon cru mariné. Très en vogue aux États-unis et de plus en plus en Europe, il est en passe de détrôner