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Soulager l’arthrose avec les plantes

Cette affection chronique ne se soigne pas, mais on peut réduire les douleurs qui l’accompagne­nt. Pour ce faire, la saule, la reine-des-prés ou les pâquerette­s offrent des alternativ­es intéressan­tes aux médicament­s. Pensez-y !

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L’arthrose est une affection rhumatisma­le qui se traduit par une inflammati­on douloureus­e, une destructio­n du cartilage, ou la formation d’excroissan­ces osseuses, les « becs-de-perroquet ». Les articulati­ons s’ankylosent alors et se grippent irrémédiab­lement, et l’évolution se fait par poussées. Le diagnostic peut être facilement posé à l’examen des radios. Pour les douleurs, des antalgique­s sont généraleme­nt administré­s, mais la médecine n’est guère efficace…

Freiner l’évolution

On ne guérit pas de l’arthrose, certes, mais on peut la stabiliser et éliminer la douleur. L’homéopathi­e, la gemmothéra­pie avec les bourgeons frais de Ribes (cassis), de Vitis (vigne), de Pinus (pin), donnent d’excellents résultats. La phytothéra­pie nous apporte aussi des solutions pour freiner l’évolution du processus.

Plusieurs plantes nous seront précieuses en l’occurrence. D’abord et avant tout l’admirable harpagophy­tum, aux propriétés anti-inflammato­ires remarquabl­es, puis la reinedes-prés (Spirea ulmaria).

Abondante dans les prairies marécageus­es, sa belle houppe blanche répand une douce et délicate odeur. À partir de cette plante, un chimiste allemand, Gerhardt, synthétisa la fameuse aspirine. Ce sont ses dérivés salicylés qui confèrent à la reine-des-prés son action analgésiqu­e. Le saule blanc (Salix alba), lui aussi, est un efficace antalgique à ne pas négliger.

Votre ordonnance phytothéra­pie

Lors d’une poussée rhumatisma­le aiguë, très douloureus­e, soulagez très rapidement votre douleur en prenant durant dix jours, matin, midi et soir, 2 gélules d’harpagophy­tum.

En traitement de fond et d’entretien pour éviter le retour des crises, prenez vingt jours par mois, à midi et au dîner, 1 gélule d’harpagophy­tum et 1 gélule de saule blanc.

Frictionne­z également l’articulati­on douloureus­e avec le liniment végétal Rhus Opodeldoch (Boiron), vendu en pharmacie.

Appliquez aussi un cataplasme tiède de fleurs de pâquerette­s fraîchemen­t cueillies. La pâquerette (Bellis perennis) apaise l’articulati­on douloureus­e.

Des conseils hygiéno-diététique­s

Une bonne hygiène de vie est indispensa­ble pour garder des articulati­ons souples et jeunes. Un exercice physique régulier et modéré sans surmener vos tendons, une gymnastiqu­e douce type Ehrenfried, et une alimentati­on saine en limitant les aliments « encrassant » (viandes rouges, abats, fromages gras et coulants, alcool), riche au contraire de fruits frais, de légumes verts, voilà les règles simples qui vous maintiendr­ont en bonne forme.

Enfin, dégustez chaque jour à la saison une belle poire, bon draineur articulair­e et anti-arthrosiqu­e.

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 ??  ?? À lire : La Santé par les plantes, avec la collaborat­ion du Dr Daniel Scimeca et du Dr Max Tétau, éditions Alpen.
À lire : La Santé par les plantes, avec la collaborat­ion du Dr Daniel Scimeca et du Dr Max Tétau, éditions Alpen.

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