Elles ont besoin de vous
L’idée d’une chimiothérapie m’angoisse Soyez mes amies de plume
Chères amies lectrices, je ne sais plus que faire ni quoi penser. C’est pourquoi je m’adresse à vous avec le secret espoir que vous m’apportiez la solution qui m’évitera un traitement lourd, telle que la chimiothérapie. Je suis septuagénaire et, depuis plusieurs années, j’ai des boutons sur un bras et une jambe. J’ai consulté bon nombre de dermatologues, on a pratiqué une biopsie, ce qui a permis de diagnostiquer une papulose lymphomatoïde (prolifération anormale d’une variété de globules blancs dans le sang), se manifestant sous forme de petits boutons rouges qui desquament. J’ai été soignée avec des crèmes à base de cortisone, mais aucune ne m’a guérie. Il paraît que j’ai beaucoup de chance de ne pas en avoir sur le visage et que cela ne soit pas cancéreux. La chimiothérapie, en tant que remède, me fait très peur et, avant d’en arriver là, j’attends vos suggestions pour me soigner autrement. J’aime beaucoup lire la rubrique « Solidarité » et je me dis que, pour une fois, je pourrais peut-être y passer ma propre annonce. J’aimerais tout particulièrement trouver des amies de plume, car il m’est difficile de parler à cause d’une maladie des os de la mâchoire et des sinus. Je dois dire que ma solitude, après mon divorce, conjugué à mon état de santé désastreux, me donne un moral en dents de scie. J’ai 60 ans, je suis en invalidité, et mon idée serait de voyager grâce à vos courriers venant des îles (La Réunion, Polynésie, NouvelleCalédonie) et de tous les autres pays, car je comprends l’anglais et l’espagnol. Votre amitiés me redonnerait la joie de vivre qui me manque dans ce contexte très lourd… J’ai oublié de vous préciser que j’ai dû revenir chez mes parents, qui sont très âgés !