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Comment conserver une bonne mémoire

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De nombreuses études en témoignent désormais : on peut vraiment agir au quotidien pour garder un capital cérébral au top ! es neurones sont des cellules nerveuses cérébrales hautement performant­es. Elles stockent des masses d’informatio­ns et les restituent quand on en a besoin. Fini le temps où l’on disait que le vieillisse­ment cérébral était inéluctabl­e… On peut désormais conserver une excellente mémoire. Pour cela, agissez en permanence sur plusieurs plans à la fois.

Nourrissez votre cerveau

Pour bien fonctionne­r, il a besoin de nutriments. Composé pour moitié environ de graisses, il a un besoin crucial d’acides oméga-3 : poissons gras – saumon, truite, maquereau, hareng, sardine, thon –, mais aussi huile de colza, huile de noix et oeufs. À l’inverse, évitez les excès de graisses saturées et d’acides gras trans (viandes grasses, produits industriel­s). En outre, une alimentati­on riche en fruits et légumes est recommandé­e : elle apporte beaucoup d’antioxydan­ts et polyphénol­s aux effets protecteur­s sur les neurones et la mémoire. Une multitude de travaux l’ont prouvé. Dans leur livre Nourrissez votre cerveau (éd. Odile Jacob), Perla Kaliman et Miguel Aguilar mettent en avant des aliments phares bénéfiques à nos fonctions cérébrales : patate douce, pomme de terre violette, choux, betterave, myrtille, raisin noir, grenade, curcuma, gingembre… Mettez-en au menu, tout en variant le plus possible.

Bougez chaque jour

Non seulement l’activité physique est essentiell­e pour préserver votre santé, mais elle l’est aussi pour protéger votre mémoire ! Elle permet de fabriquer de nouveaux neurones, elle améliore l’oxygénatio­n du cerveau et la communicat­ion entre ses cellules nerveuses, et booste la mémorisati­on. Elle est associée à une diminution du risque de maladie d’Alzheimer. Dans l’idéal, bougez 30 minutes par jour : marche, vélo, montée des escaliers, gymnastiqu­e, jardinage… Tout est bon.

Faites de bonnes nuits

Des nuits de repos assez longues (en moyenne 7 à 8 heures) sont capitales : le sommeil permet de « digérer » les informatio­ns de la journée et d’enregistre­r celles qui sont importante­s. Et il améliore la capacité du cerveau à engranger de nouvelles infos le lendemain. À l’inverse, en cas de manque régulier de sommeil, la fatigue qui en résulte peut être cause de troubles de la mémoire. Elle se répercute également sur l’attention dans la journée, essentiell­e pour mémoriser. Par ailleurs, protégezvo­us autant que possible de l’impact du stress : en excès, par le biais de sécrétions hormonales, il ralentit le fonctionne­ment du cerveau. Décompress­ez par l’activité physique, la relaxation, des moments de détente et de loisirs.

Stimulez vos méninges

Le cerveau a besoin d’être sollicité : cela permet de booster les neurones, de conserver de meilleures connexions entre ces cellules et une mémoire plus vive. Pas besoin de grandes activités intellectu­elles… La lecture, tout simplement, a prouvé ses grands bienfaits. Ne vous forcez pas à faire des mots croisés si vous n’aimez pas ça. Tout ce qui fait travailler le cerveau, comme la curiosité envers l’actualité et les discussion­s, est bénéfique. Avoir une vie sociale et familiale avec des échanges est un facteur protecteur majeur pour vos neurones : en parlant, on travaille à restituer des informatio­ns ; en écoutant, on en enregistre d’autres.

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