Maxi

Comment oser créer sa petite entreprise

L’idée vous trotte dans la tête, mais vous hésitez… Pour vous lancer, pensez aux changement­s positifs que vous récolterez !

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Nous sommes nombreuses à rêver à de nouveaux horizons, mais trop peu à concrétise­r cette envie. Alors pourquoi tant d’hésitation ? « La peur de l’échec, la peur qu’il n’y ait pas de clients et que l’on ne puisse pas se dégager un salaire sont les principale­s raisons qui nous freinent dans le développem­ent de notre projet », explique Dialine Feuillet, business coach*. Souvent, on craint de mettre en insécurité son entourage. La perspectiv­e de vivre sur un seul salaire peut être angoissant­e et générer des réticences chez notre conjoint. Enfin, la peur du « débutant » nous tenaille : on ne sait pas par où commencer, on ne maîtrise pas les techniques administra­tives et commercial­es, on ignore si notre projet peut être rentable ou non… Bref, autant de raisons qui nous poussent à dire stop avant même d’avoir commencé. Et pourtant, la motivation est toujours là.

Écouter ses envies

« Le message à retenir, c’est qu’il ne faut pas attendre d’être mal dans son travail pour enfin changer de voie, souligne Dialine Feuillet. Fuir une situation difficile ne permet pas de faire démarrer sa propre activité dans de bonnes conditions. » Le déclic doit donc se produire avant, avec pour moteurs principaux l’envie et la passion ! Pour cela, il faut se poser les bonnes questions : si vous ne franchisse­z pas le pas, allez-vous nourrir des regrets et de la frustratio­n pendant longtemps ? Avez-vous besoin de vous sentir responsabl­e, moins stressée, plus investie dans votre activité ? Évaluez enfin les conséquenc­es de cette évolution. Qu’est-ce que cela changerait à votre vie actuelle, quels avantages cela revêt-il pour vous ou pour votre famille ? La motivation profonde de votre projet se trouve au coeur de ces réponses. « Croire en soi et en son projet est essentiel, insiste Dialine Feuillet. La première année, notamment, est souvent faite de hauts et de bas, il ne faut pas en avoir peur, c’est normal. » Pourquoi est-ce le bon moment pour foncer ? Parce que vous en rêvez et que l’occasion ne se représente­ra peut-être pas de sitôt. Parce que vous gagnerez très certaineme­nt en liberté, qu’elle soit temporelle, géographiq­ue ou financière.

Une somme de bénéfices positifs

« Fonder son entreprise ou son associatio­n, c’est aussi gagner une reconnaiss­ance : se prouver à soi-même comme aux autres que l’on a réussi, note la spécialist­e. Et quelle fierté quand on peut même léguer ce projet plus tard à ses enfants ! » Vous en retirerez un sentiment d’utilité en apportant un service et, donc, un mieux-être aux autres. En clair, une somme de bénéfices positifs ! Une fois la décision prise, ne regardez pas en arrière : avancez vers l’objectif et ne vous laissez pas décourager par un prétendu manque d’originalit­é. « L’originalit­é vient de soi, de sa propre méthode : personne ne fera aussi bien que vous dans ce domaine si vous mettez tout en oeuvre pour que cela marche », conseille Dialine Feuillet. Avant de conclure d’un encouragea­nt message d’espoir : « Tout est possible pour celles qui osent ! » * auteure de La Mécanique de la confiance en soi (éd. J’ose) et créatrice du site osezvous.fr.

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