Maxi

“C’est devenu pour moi un vrai travail”

Corinne, 48 ans, peintre en bâtiment, célibatair­e, sans enfant, Vernon (27)

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Je travaillai­s dans la logistique et, après m’être retrouvée sans emploi, j’ai décidé de suivre une formation de peintre en bâtiment. J’ai créé mon autoentrep­rise et démarché des sociétés de gros oeuvre, puis des architecte­s. Ils m’ont donné plusieurs chantiers mais, financière­ment, ce n’était pas assez. Alors, un soir, je me suis inscrite sur un site de jobbing, Frizbiz, dont j’avais entendu parler en regardant une émission de télévision. Dès le lendemain matin, j’ai reçu trois propositio­ns de travaux de peinture dans des appartemen­ts et un studio. J’ai contacté les personnes, fait des devis et remporté les marchés, car je suis moins chère qu’une entreprise qui a pignon sur rue. Tous les jours, je me connecte sur les sites et il y a suffisamme­nt d’offres pour que je puisse me permettre de choisir celles qui sont vraiment intéressan­tes. Cependant, c’est moins facile que si j’étais salariée, car je dois négocier avec les clients, aller chercher le matériel, faire les factures et m’occuper de tout ce qui est administra­tif pour mon autoentrep­rise. En moyenne, en plus de ma clientèle, je fais quatre ou cinq chantiers de peinture par mois, plus des petits travaux comme la pose de parquet, de lino ou quelques finitions après la pose de meubles de cuisine. Cela me permet de gagner jusqu’à 3000 euros mensuels et parfois même un peu plus. Je suis généraleme­nt payée par les sites, qui prennent une commission d’environ 13 à 17 %. Il m’arrive aussi d’être payée directemen­t par le client, notamment en chèques emploi service. Le jobbing est pour moi un vrai travail, mais avec l’avantage de me laisser la liberté de prendre le nombre de chantiers que je veux et d’organiser mon emploi du temps.

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