Maxi

Grâce à la gymnastiqu­e faciale “J’ai rajeuni de dix ans sans chirurgie”

Difficile d’imaginer son âge… Pour paraître facilement une décennie de moins, Catherine a cependant un truc qu’elle partage volontiers avec qui le souhaite.

- Catherine

C’est le plus beau compliment que l’on puisse me faire. En effet, il paraît que je ne les fais pas… Je parle de mes soixante-dix printemps. Même si je reste coquette et que je ne me vante pas spécialeme­nt de mon âge, beaucoup me donnent facilement dix ans de moins, voire davantage. Il y a des matins, pourtant, où je n’aime pas trop ce que je vois. Comme beaucoup de femmes, je me regarde parfois dans la glace un peu dépitée. Sauf que, maintenant, je sais comment y remédier. Dix minutes de travail, et c’est reparti…

Longtemps, comme la plupart des femmes, je n’y avais pas pensé.

Jeune et insouciant­e, j’ai fait des études de lettres et changé de voie après avoir rencontré un beau jeune homme qui faisait médecine. Nous nous sommes mariés et nous avons commencé à travailler ensemble. Je me suis formée et je suis devenue son assistante. Il était gynécologu­e-obstétrici­en. Pendant vingt ans, je l’ai aidé à opérer alors qu’il intervenai­t sur des seins ou des fibromes, par exemple. J’ai aussi travaillé pour lui comme secrétaire. À ce poste, j’ai énormément parlé avec ses patientes. J’étais un peu leur confidente et beaucoup partageaie­nt avec moi leur inquiétude d’avancer en âge et d’approcher de la ménopause. J’avoue qu’alors, avec ma petite quarantain­e, je ne me sentais pas concernée. Pas encore. Cependant, ces femmes m’ont touchée. Certaines m’ont montré leurs poches sous les yeux et m’ont confié leur envie de se faire opérer. Sans être forcément contre la chirurgie esthétique, je trouvais cette solution un peu radicale. Avant d’en arriver là, j’étais persuadée qu’il y avait sûrement d’autres voies plus naturelles à explorer. Peu à peu, j’ai commencé à chercher des réponses à leurs soucis. À cette époque, j’allais souvent aux États-Unis où ce sujet prenait de l’ampleur. Je passais des heures dans des librairies à feuilleter des livres de remise en forme. Selon moi, il y avait une piste trop souvent négligée : si l’on était capable, par exemple, de se remuscler la ceinture abdominale, il y avait sûrement quelque chose à faire au niveau du visage pour raffermir son menton, par exemple. Mon mari m’a confirmé que je n’avais peut-être pas tort et m’a aidée à identifier les différente­s parties de l’anatomie d’un visage, des muscles au derme en passant par les moindres vaisseaux. Avant de recourir au bistouri, selon moi, chaque élément du visage mérite notre attention…

Avec le temps, le jour est vite venu où j’ai dû tester toutes ces belles idées sur moi.

C’est arrivé peu après mes 50 ans. Peut-être le cap psychologi­que avait-il été un peu difficile à franchir. Quoi qu’il en soit, quasiment du jour au lendemain, j’ai commencé à scruter mon visage et à découvrir de nouveaux défauts. Cette triste évidence m’est tombée dessus un matin, à la maison, devant une de ces horribles glaces en pied un peu penchées qui ne vous mettent pas forcément en valeur. Soudain, j’ai eu comme l’impression que mon visage s’était affaissé. Peu après, à l’occasion d’une sortie, j’ai eu droit à une séance photo chez Harcourt, le célèbre photograph­e des stars en noir et blanc. Cependant, le résultat ne m’a pas paru très glamour ! Je me suis dit : « Ça y est, c’est mon tour ! » Mais pas le temps de déprimer pour autant : j’avais quand même quelques solutions sous le coude. J’ai commencé à pratiquer des massages pour améliorer ma circulatio­n sanguine, des pincements ciblés pour réveiller certains vaisseaux et combler certaines rides et, bien sûr, des exercices de gymnastiqu­e faciale pour rendre les résultats plus pérennes. Très vite, j’ai eu l’impression de ralentir le temps. Même si mon mari m’a toujours dit qu’il m’aimait comme j’étais, je sais qu’il a été sensible au résultat. En même temps, je n’avais pas beaucoup d’options : pour avoir vu beaucoup de résultats décevants sur certaines de ses patientes, je le savais réticent à la chirurgie esthétique. Quant au botox, il

Naturelle et gratuite, ma méthode demande juste un peu de régularité

disait souvent, à juste titre, que l’acide botulique figeait le visage des femmes. À la fin, ni lui ni moi n’avons regretté mon choix 100 % naturel !

Je dis souvent que ma méthode ne coûte pas plus cher qu’un peu d’assiduité.

Elle est en effet naturelle, rapide et gratuite. Tous les matins, il suffit de consacrer moins d’un quart d’heure à certains rituels. Aujourd’hui, par exemple, je trouvais que j’avais des poches sous les yeux. Allongée dans mon lit, j’ai pincé doucement la petite zone en dessous et je me suis massé doucement le visage avec une petite crème. Ayant un visage plutôt carré, je corrige l’ovale de mon menton avec des exercices. Je tends les muscles de mon cou dix fois et je relâche. Et je suis garante du résultat ! Au fil des ans, des éditeurs se sont aussi intéressés à ma démarche et voilà que je vais publier mon sixième livre*. Les retours que je reçois sont incroyable­s. Même ma grande fille de 45 ans s’y est mise ! Elle commence à s’inquiéter pour ses pattes-d’oie alors qu’elle n’en a quasiment pas. Peu importe, non seulement ces exercices ne comportent aucun risque, mais ils font du bien au visage et donnent aussi confiance en soi. La beauté sans chirurgie est un tout : c’est aussi avoir envie de se maquiller, de sourire et d’être belle. L’avantage de ma méthode est qu’elle peut être pratiquée par toutes, et même par certains hommes sensibles à leur image. Pour me taquiner, mon mari aime me dire qu’un de ses collègues, chirurgien esthétique, m’accuse de lui faire un peu de concurrenc­e déloyale. Je le prends encore comme un compliment…

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