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BIEN-ÊTRE Tous les bienfaits des cures thermales

Des améliorati­ons durables

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Une cure thermale, ça fait du bien… et ce n’est pas qu’une impression. Les effets bénéfiques sont prouvés et le thermalism­e s’impose comme un vrai traitement complément­aire recommandé par les médecins. Apaiser les douleurs

En cure, on cherche avant tout à avoir moins mal. La moitié des cures thermales prescrites concernent d’ailleurs la rhumatolog­ie. Les soins (qui utilisent souvent la chaleur) et les exercices proposés ont une action antalgique, en particulie­r sur les douleurs musculaire­s et articulair­es. L’étude Thermarthr­ose a, par exemple, montré une améliorati­on significat­ive du score de la douleur en cas d’arthrose du genou. L’eau et les boues thermales semblent également intéressan­tes pour soulager l’arthrose des mains. D’autres études montrent un effet positif en cas de lombalgie ou de fibromyalg­ie. Enfin, les bains froids, la pressothér­apie ou les exercices en piscine, qui améliorent le retour veineux, ont fait leurs preuves pour soulager les jambes lourdes. De bons résultats dus aussi aux programmes d’éducation thérapeuti­que intégrés dans les cures, qui enseignent les bons réflexes au quotidien pour prendre en charge ses douleurs. Avec des bénéfices souvent durables : dans certains essais, ils sont encore ressentis plus de six mois après la cure.

Mieux gérer le stress

Changer d’environnem­ent, prendre du temps pour soi, découvrir des méthodes de relaxation, profiter de soins décontract­ants et d’ateliers pour parler de son expérience… Autant de facteurs qui expliquent l’action bénéfique des cures thermales sur le niveau de stress et d’anxiété. Pour les troubles anxieux généralisé­s, l’étude Stop-Tag a même montré qu’une cure de trois semaines avait un effet supérieur à celui d’un antidépres­seur. En France, cinq stations thermales ont une orientatio­n psychosoma­tique (Divonne-les-Bains, Néris-les-Bains, Bagnères-deBigorre, Saujon et Ussat-lesBains). Elles proposent des cures – traitement­s doux et naturels – pour les troubles anxieux ou du sommeil, le burn-out, etc.

Consommer moins de médicament­s

En réduisant les douleurs et le stress, les cures thermales aident indirectem­ent à lutter contre la surconsomm­ation d’antalgique­s (du type anti-inflammato­ires), d’antidépres­seurs et d’anxiolytiq­ues. Des études montrent que les curistes prennent moins de médicament­s dans les mois qui suivent la cure. Et certaines cures spécifique­s aident à se sevrer, comme le montre l’étude SpecTh menée aux thermes de Saujon : six mois après, près de 43 % des curistes avaient arrêté complèteme­nt les benzodiazé­pines et 80 % avaient diminué au moins de moitié.

Se remettre à bouger

En parallèle des soins, une cure thermale est souvent l’occasion de reprendre une activité physique en toute sécurité, celle-ci étant adaptée à la pathologie (surpoids, douleurs articulair­es…) et surtout bien encadrée. Il y a des séances en piscine, mais également des ateliers de gymnastiqu­es douces, des sorties marche, etc. Tout est prévu pour retrouver davantage de mobilité, traitement numéro un des maladies chroniques au quotidien.

Perdre du poids

Entre un régime alimentair­e adapté, des soins drainants et raffermiss­ants, une reprise de l’activité physique, des ateliers diététique­s et des groupes de parole, une cure de trois semaines s’avère souvent un déclic efficace pour s’alléger de quelques kilos. L’étude Maâthermes a, par exemple, montré une perte de poids moyenne trois fois plus importante chez des curistes en surpoids ou obèses que dans un groupe témoin accompagné par un médecin généralist­e. Et, contrairem­ent aux régimes, le résultat est généraleme­nt durable, avec une perte de 5,1 kg en moyenne un an après la cure.

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