Vous supportez mal qu’une autre femme élève votre enfant

La garde alternée vous pèse… Un terrain d’entente s’impose pour le bien-être de l’enfant.

Une semaine sur deux, c’est votre ex-conjoint et sa compagne qui s’occupent de votre enfant. Évidemment, depuis qu’il a refait sa vie, elle aussi se mêle de son éducation et, avouonsle, c’est difficile à avaler ! Selon la relation que l’on entretient avec son ex, jalousie et rivalité peuvent vite surgir. Surtout si vos principes d’éducation divergent et que vous avez le sentiment de ne pas reconnaître votre enfant lorsqu’il rentre de sa semaine loin de vous. « Par peur de perdre son amour, on a souvent tendance à critiquer la nouvelle compagne, remarque AneLor Dabo, coach et praticienne en psychologie positive chez ZenPro. En faisant cela, on augmente le sentiment chez l’enfant de manque de confiance en cette personne et on la met, elle, en difficulté. Or, ce n’est pas aider notre enfant, car il ne se sentira plus bien chez son père. » Remettons les choses à leur place : oui, il est normal que cette coéducation soit une blessure pour vous. Vous aimeriez profiter à plein temps de votre enfant et le voir s’amuser sans vous est douloureux. Vos sentiments mitigés à l’égard de leur belle-mère sont compréhensibles. Mais à trop les entretenir, c’est à vous-même que vous faites du mal. « La comparaison fait qu’on se dévalorise, poursuit la coach. Pour que la situation s’améliore, il faut plutôt travailler sur sa confiance en soi. Une mère est toujours le pilier de vie de son enfant : aucune autre femme ne peut nous enlever ça ! » Si la communication le permet, discutez-en directement avec son père, en tête à tête. Exprimez-lui alors vos difficultés, les situations auxquelles vous êtes confrontée (par exemple, vous posez un interdit qui n’est pas respecté chez lui, ou ils gâtent trop votre enfant : en comparaison, celui-ci s’ennuie chez vous, etc.) et établissez ensemble un terrain d’entente. « L’idéal est d’arriver à trouver le meilleur compromis possible pour les enfants », conclut AneLor Dabo.