Elle ne sait pas quoi faire plus tard
Comment bien l’accompagner dans son choix sans l’influencer ni la braquer…
Si certains enfants savent très tôt quelle est leur vocation, une grande majorité ne parvient pas à se faire une idée et bloque au moment du choix « Ce qui est difficile, c’est le contraste fort entre le cadre familial de l’enfance, où ils ont eu l’habitude d’être dirigés par les parents, et cette décision entièrement libre mais brutale qu’on leur demande de prendre », souligne AneLor Dabo. Quelle pression sur leurs frêles épaules ! « Il est nécessaire de dédramatiser, insiste la thérapeute. Aujourd’hui, on ne fait plus “le choix d’une vie”, on a le droit de se tromper… » Pour y voir plus clair, aidez-la déjà à se poser les bonnes questions : qu’aime-t-elle ou que déteste-t-elle faire en dehors des cours ? Quels sont ses talents, ses valeurs ? A-t-elle envie d’aider les autres, de partir à l’aventure, de diriger, de défendre une cause, d’avoir des responsabilités, de gagner beaucoup d’argent ? Y at-il dans votre entourage une personne qu’elle admire et pourquoi ?
Ses réponses donneront des indications sur les métiers, les formations ou les voies qui peuvent ou non lui correspondre. Montrez-lui qu’elle doit tenir compte de sa personnalité. Si elle est autonome, l’inscription à l’université est envisageable. Si elle a besoin d’un cadre pour se motiver, mieux vaut privilégier une classe préparatoire, un BTS ou un IUT. Un rendez-vous avec un conseiller d’orientation peut l’aider à affiner son choix. Aidez-la aussi à se projeter : où et comment se voit-elle dans 10 ans ? Laissez son imagination parler, montrez-lui que tout est possible si elle ose et que le bon choix sera celui où elle sera épanouie, pas celui qui vous ferait plaisir. Amenez-la enfin à rencontrer des personnes qui évoluent dans les domaines qui l’intéressent. La passion, c’est contagieux !