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QUESTION D’AUJOURD’HUI

Et si vous pensiez à l’autoéditio­n ?

- Par Sophie Dubois-Collet * Infos sur gabrielled­esabers.com.

En 2017, en France, plus de 68 000 livres* ont été publiés. Parmi eux, beaucoup hors du circuit classique des éditeurs profession­nels. En effet, grâce à des sites Internet spécialisé­s, il est nettement plus facile qu’avant de publier ses oeuvres en format numérique et en version papier. Et le succès peut être au rendezvous. Il y a treize ans, j’ai arrêté de travailler pour me consacrer à l’écriture, ma passion. En 2015, après avoir peaufiné mon premier roman, Le Foulard de l’imposture, j’ai eu envie de le faire publier. Je l’ai envoyé à trois éditeurs, mais sans même attendre leur retour, j’ai décidé d’autoéditer mon livre sur Amazon. J’ai confection­né la couverture moi-même, à l’aide d’un logiciel photo, puis j’ai mis mon texte sur le site. Comme les ventes étaient peu importante­s, j’ai envoyé un mail à tous mes contacts contenant un lien vers mon livre*. Les ventes ont alors décollé. Quelques semaines plus tard, j’ai été contactée par Amazon qui m’a proposé une offre éclair : le site mettait en avant mon livre durant vingt-quatre heures et, en échange, j’acceptais de le vendre 70 % moins cher. J’en ai vendu 457 en une journée, ce qui m’a encouragée à autoéditer un Ainsi, Agnès Martin-Lugant, auteure du best-seller Les gens heureux lisent et boivent du café, l’a d’abord publié ellemême avant d’être repérée par les éditions Michel Lafon. Camille-Sylvie, Marguerite et Gabrielle n’en sont pas encore là, mais elles ont aussi tenté l’expérience et ont adoré le résultat. * Sources Livres Hebdo et electre.com. deuxième roman qui, à ce jour, s’est vendu à 12 000 exemplaire­s. L’année suivante, j’ai participé au concours des Plumes Francophon­es organisé par la plateforme et j’ai remporté le deuxième prix, doté d’un équivalent de 20000 euros de publicité. Le site a mis mon roman en bandeau et rédigé un article sur mon parcours d’auteur. Aujourd’hui, j’ai autoédité six romans et j’ai la chance de pouvoir vivre de ma plume.

“Grâce à l’autoéditio­n, je peux vivre de ma plume” Gabrielle, 55 ans, mariée, 3 enfants, auteure, Lanvollon (22)

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