“Je suis heureuse de pouvoir enfin vendre mes livres” Marguerite, 45 ans, séparée, 4 enfants, autoentrepreneuse, Fontaine-lès-Vervins (02)
J’ai commencé à composer des poèmes dès que j’ai su lire et écrire. À 15 ans, je me suis lancée dans l’écriture d’un premier roman, mais je l’ai gardé pour moi, comme ceux qui ont suivi. Il y a deux ans, je me suis enfin décidée à envoyer un roman à un éditeur. Mon livre lui a plu, mais il m’a répondu qu’il n’entrait pas dans sa ligne éditoriale. J’ai contacté d’autres éditeurs qui acceptaient de l’éditer, à condition cependant que je débourse 2500 à 6000 euros. J’ai cessé mes démarches mais, en surfant sur Internet, je suis tombée sur Bookelis*, une plateforme d’autoédition. L’idée m’a séduite : il y a sept mois, j’ai autoédité Sursis en version numérique et en format papier, puis Le Droit des larmes et, enfin, une histoire qui me tenait particulièrement à coeur : celle de mon grand-père qui était capitaine de canonnière au Tonkin. Je les ai présentés aux libraires et aux bibliothécaires de ma région. Certains m’ont demandé de venir faire des séances de dédicace durant lesquelles j’ai pu en vendre plusieurs. Aujourd’hui, je suis bien décidée à continuer mes démarches pour me faire connaître. Cela représente beaucoup d’énergie, mais je reste très motivée et je continue à écrire. Peut-être que, un jour, je serai remarquée par un éditeur. * Infos sur bookelis.com.