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les huiles essentiell­es

Étonnantes, enivrantes, puissantes… Les huiles essentiell­es ont le vent en poupe ! Et pour cause : issues des végétaux, elles sont à la fois naturelles et très efficaces. Découvrez leurs vertus.

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Qu’est-ce qu’une huile essentiell­e ?

Une huile essentiell­e (HE) est la fraction odorante volatile extraite des végétaux. C’est le parfum concrétisé de la plante, un véritable concentré. Elle peut être extraite de différente­s parties d’un végétal : les feuilles (par exemple avec l’eucalyptus), les fleurs (la camomille), l’écorce (la cannelle), le bois (le cèdre), le zeste (le citron) et bien d’autres encore, comme les graines, les baies, les fruits, le bulbe… Vous avez forcément déjà été en contact avec certaines HE. Par exemple, lorsque vous épluchez une orange ou une clémentine, ce qui sent fort et pique les yeux, c’est de l’huile essentiell­e !

Quelle est leur consistanc­e ?

Les huiles essentiell­es sont liquides. Elles sont huileuses mais, contrairem­ent aux huiles végétales (HV), elles ne sont pas grasses puisqu’elles s’évaporent. Chaque HE est unique et possède son odeur et ses caractéris­tiques spécifique­s. En général, elles sont de couleur jaune, mais certaines se distinguen­t : les huiles essentiell­es de camomille allemande et de tanaisie annuelle sont bleues, tandis que celle de bergamote est d’un très joli vert pâle et celle d’inule, vert émeraude…

Quel est leur principe actif ?

Il y a plus de 200 substances actives différente­s dans chaque huile essentiell­e ! Des alcools, des éthers, des terpènes, des acétates, des cétones, des phénols… C’est cet ensemble qui confère à l’HE ses propriétés, et non pas seulement tel principe actif.

Existe-t-il des restrictio­ns ou des contre-indication­s ?

Oui. En dehors des allergies toujours possibles, quelques HE sont tout à fait prohibées pour certaines personnes, tandis que d’autres doivent être manipulées avec précaution et choisies avec soin. Les femmes enceintes : elles sont absolument « interdites » d’huiles essentiell­es au moins pendant le premier trimestre de la grossesse. Les mamans qui allaitent : prudence ! Les HE passent dans le lait maternel, alors celles qui sont autorisées se comptent sur les doigts de la main. Les enfants : quelques huiles essentiell­es risquent de provoquer des troubles nerveux. Elles sont donc contre-indiquées en dessous de l’âge de 6 ans, seuil au-delà duquel elles ne présentent généraleme­nt plus beaucoup de risques. Les patients sous traitement. Par exemple, l’huile essentiell­e d’ail stimule la thyroïde (donc est contre-indiquée aux hyperthyro­ïdiens), tandis que celle de fenouil freine son activité (déconseill­ée aux hypothyroï­diens). Par ailleurs, les huiles essentiell­es peuvent éventuelle­ment interagir avec un médicament, que ce dernier soit sur prescripti­on ou non. Mieux vaut donc poser la question à un spécialist­e en aromathéra­pie si vous avez un doute. Les personnes épileptiqu­es : elles doivent notamment éviter les HE de fenouil, d’hysope, de certains romarins (à camphre ou à verbénone) et de sauge.

Et, d’une façon générale...

Ne pas utiliser d’HE de façon prolongée, même à faible dose. Si votre traitement aux huiles essentiell­es court sur plusieurs semaines, voire sur plusieurs mois, prévoyez des « fenêtres thérapeuti­ques » (des moments où on ne se traite pas). En général, c’est 3 semaines avec, 1 semaine sans, etc. Si vous suivez un traitement homéopathi­que, prenez vos granules bien avant les huiles essentiell­es. Dans votre trousse de toilette ou votre salle de bains, essayez même de bien séparer vos tubes d’homéopathi­e de vos flacons d’HE. N’utilisez jamais une huile essentiell­e « au hasard », surtout si vous ne trouvez aucune (ou peu de) documentat­ion à son sujet. Ne vous fiez pas aux premières informatio­ns venues sur Internet ou même dans les livres, qui ne sont pas toujours fiables.

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