Vous avez un petit-enfant préféré
Vous en éprouvez un peu de culpabilité et aimeriez rééquilibrer vos rapports avec vos autres petits-enfants. Quelques pistes…
Préférer l’un de ses petits-enfants n’est pas rare, mais on ne s’en rend cependant pas toujours compte. Parfois, ce sont nos enfants qui sont obligés de nous ouvrir les yeux. Qu’elle soit consciente ou inconsciente, cette préférence doit vous amener à vous interroger. Pourquoi portez-vous davantage d’attention sur cet enfant ? Est-ce que son rang de naissance, son sexe ou son caractère remuent en vous des souvenirs de votre enfance ? « Très souvent, on observe un effet miroir avec sa propre histoire, confirme Virginie Ferrara*. On se reconnaît dans ce petit-enfant… » Un événement lié à la naissance de celui-ci (maladie, accident, inquiétude particulière) ou une relation avec une belle-fille plus forte qu’avec une autre peut aussi expliquer ce sentiment. Le problème, c’est que cette préférence occasionne des tensions et des rivalités dans la fratrie. Les frères et soeurs le ressentent et en souffrent. Leurs parents aussi s’en offusquent. Prenez le temps d’y réfléchir posément. Pourquoi n’avez-vous pas réussi à construire la même relation avec vos autres petitsenfants ? « Reconnaître sa préférence et s’en excuser est une grande qualité, qui peut déjà changer le cours de la relation », précise la spécialiste. Apprenez ainsi à connaître vos autres petits-enfants indépendamment de leurs parents (notamment si la relation avec eux est tendue). Votre responsabilité en tant que grand-mère est de porter un regard neutre sur chacun. Prenez-les en vacances, faites-leur découvrir des activités, partagez de bons moments. C’est ainsi que vous construirez un lien particulier, propre à chacun d’eux. Enfin, échangez avec votre conjoint : lui aussi peut proposer des solutions pour aider à rééquilibrer la situation. Car il ne s’agit pas de soudainement délaisser votre petit-enfant préféré, mais bien de faire une place aux autres dans votre coeur !