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10 conseils malins pour régler vos litiges gratuiteme­nt

Depuis le 1er avril 2015*, il faut justifier d’une tentative de résolution amiable des conflits avant de pouvoir saisir un juge. Pour vous aider dans vos démarches et régler vos litiges gratuiteme­nt, n’hésitez pas à faire appel à des organismes et à des s

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Requérez l’assistance de l’Afub

Si vous rencontrez des soucis avec votre banque ou que vous avez des difficulté­s à payer vos crédits, l’Associatio­n française des usagers des banques (Afub) vous informe sur vos droits, vous fournit des modèles de lettres afin de vous aider à régler votre litige… Vous pouvez rencontrer les équipes dans les permanence­s régionales ou les joindre par téléphone*. * Renseignem­ents sur : afub.org.

Appelez votre assureur

Relisez tous vos contrats d’assurance afin de vérifier qu’une garantie « protection juridique » est bien incluse, et regardez la liste des domaines couverts, conseille Christophe Triquet, président du site Internet meilleurea­ssurance.com. Cette garantie vous permet notamment d’être défendus et représenté­s par votre assurance dans une procédure de justice qui vous oppose à un tiers (voisin, automobili­ste, entreprene­ur…). L’assurance protection juridique prend généraleme­nt en charge les honoraires de l’avocat – que vous pourrez choisir librement –, et les frais d’expertise et de procédure. Attention toutefois, ces prises en charges peuvent être plafonnées.

Sollicitez l’aide d’une associatio­n de consommate­urs

Elles regroupent des bénévoles au sein d’associatio­ns type loi de 1901 et sont indépendan­tes des pouvoirs publics. Elles aident gratuiteme­nt leurs adhérents à régler des litiges et peuvent, si elles sont agréées, agir en justice et exercer l’action civile selon quatre procédures différente­s : en cas d’infraction pénale, de litige contractue­l, d’action préventive en l’absence de litige et d’action en réparation conjointe (plusieurs consommate­urs ont subi un préjudice individuel commis par un même profession­nel). Vous trouverez les coordonnée­s des associatio­ns de consommate­urs de votre départemen­t sur le site du ministère de l’Économie*. * Renseignem­ents sur : economie.gouv.fr/dgccrf/Partenaire­s-283.

4 Prenez les conseils d’un avocat

Vous pouvez consulter gratuiteme­nt un avocat lors de permanence­s proposées par différents organismes et institutio­ns. C’est le cas notamment de certaines mairies, de tribunaux d’instance et de tribunaux de grande instance. Les conseils locaux de l’Ordre des avocats (les barreaux) peuvent aussi vous indiquer d’autres lieux de consultati­ons gratuites. Renseignez-vous auprès de l’Ordre des avocats le plus proche de chez vous*. * Rens sur : cnb.avocat.fr/fr/annuaire-barreaux.

Faites intervenir un syndicat

Que vous faisiez face à un problème avec votre employeur ou avec un profession­nel,

n’hésitez pas à contacter les représenta­nts de votre syndicat ou ceux de la profession de la personne avec laquelle vous rencontrez des difficulté­s. Ils sauront vous conseiller et vous guider (rédaction de courriers, médiation…) pour trouver une solution.

Pensez aux Conseils de l’Ordre

Si vous avez un problème avec un médecin, un dentiste ou un vétérinair­e,

vous pouvez écrire ou téléphoner au Conseil départemen­tal de l’Ordre de la profession concernée. En fonction de la gravité de ce qui s’est passé, vous avez la possibilit­é de faire un simple signalemen­t ou de saisir le Conseil départemen­tal d’une plainte. Le Conseil départemen­tal de l’Ordre organisera alors une conciliati­on avec le praticien : si celleci n’aboutit pas, la juridictio­n disciplina­ire sera saisie de la plainte. Dans tous les cas, la juridictio­n ordinale ne rend des jugements qu’au regard du code de déontologi­e. Les réparation­s matérielle­s, par exemple, ne sont pas de sa compétence.

Adressez-vous à la brigade numérique

La brigade numérique de la Gendarmeri­e Nationale répond instantané­ment à vos questions et vous renseigne sur la meilleure façon de régler vos litiges

(conflit de voisinage, escroqueri­e…). Si vous le souhaitez, vous avez la possibilit­é de remplir une pré-plainte en ligne, avant de vous rendre à la gendarmeri­e la plus proche de chez vous. Vous pouvez contacter la brigade numérique via Internet* ou les réseaux sociaux (Facebook, Messenger, Twitter), 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. * Rens. sur : www.gendarmeri­e.interieur.gouv.fr.

8 Contactez l’Adil

L’Agence départemen­tale pour l’informatio­n sur le logement (Adil)* propose aux particulie­rs des conseils financiers, juridiques et fiscaux relatifs au logement. Que vous soyez propriétai­re ou locataire, des juristes répondent à vos questions, vous informent des textes de loi, de vos droits et de vos devoirs. Ils vous accompagne­nt dans la rédaction des courriers à envoyer à votre propriétai­re ou locataire ainsi qu’aux différents services sociaux ou de justice. * Renseignem­ents sur : anil.org.

Rendez-vous dans une maison de justice et du droit

Elles ont été créées par une loi de 1998 afin, notamment, de garantir aux citoyens un accès au droit et de favoriser les modes alternatif­s de règlement des litiges au quotidien,

explique Youssef Badr, magistrat et porteparol­e du ministère de la Justice. Des avocats et/ou des conseiller­s juridiques y tiennent des permanence­s gratuites, où vous pouvez vous rendre avec ou sans rendez-vous, selon les maisons de justice et du droit (il en existe 145)*. On vous proposera, entre autres, des mesures alternativ­es aux poursuites (médiation pénale, rappel à loi…) ou des solutions de médiation et de conciliati­on, si vous rencontrez des problèmes en rapport avec la consommati­on, le voisinage ou le logement. * Renseignem­ents sur : www.annuaires.justice.gouv.fr.

10 Saisissez le médiateur de la Fevad

Lorsque vous avez un souci avec un article acheté sur Internet et que votre réclamatio­n n’a pas abouti,

si le vendeur est adhérent à la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad)*, vous pouvez saisir leur médiateur. Après avoir rempli un formulaire en ligne, le médiateur vous en accusera réception et essaiera de résoudre votre litige dans les trois mois. Vous aurez ensuite la possibilit­é d’accepter ou non la solution apportée. Dans près de trois cas sur quatre, une solution dans le sens de la demande des consommate­urs est trouvée. * Renseignem­ents sur : mediateurf­evad.fr.

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