Maxi

Concertati­on entre trois enfants qui ont hérité de l’entreprise familiale

L’une des filles, en conflit avec les autres, souhaite conserver, avec son mari qui travaille également, une partie des locaux. À l’origine, la médiation porte sur le montant de la scission et la prise en charge des travaux.

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Le déroulemen­t 3 séances de deux heures. La médiation s’est déroulée en présence des trois frères et soeurs et du mari concerné, ainsi que de leurs avocats, ce qui est assez habituel dans ce type de cas. Ils avaient une solution : partager les locaux et, pour le couple, créer leur propre activité toujours dans le même domaine. Notre rôle de médiateur, avec les techniques qui sont les nôtres d’écoute active, de travail sur les vrais besoins de chacun, a permis de faire émerger clairement l’envie de restaurer le lien entre la fratrie. Nous avons découvert à cette occasion que le frère et la soeur étaient jumeaux. Dès lors, la réflexion s’est portée sur la meilleure façon de permettre au couple de vivre sans faire concurrenc­e à l’entreprise familiale, mais tout en restant dans leur domaine de compétence commun. La résolution La solution qui les a tous mis d’accord, et qu’ils ont trouvée eux-mêmes avec notre accompagne­ment, a été que la soeur vende sa part pour s’installer avec son mari à une certaine distance et qu’ils établissen­t et rédigent une clause de non-concurrenc­e. Le commentair­e de la médiatrice La médiation permet, au-delà du conflit entre deux personnes ou deux « clans », de dérouler le problème… qui est rarement la question posée au départ ! Ici, elle a permis de révéler clairement le besoin de renouer le lien familial. Ils sont venus avec une solution, mais en ont trouvé une autre, plus apaisante. Cette médiation pourrait, s’ils le souhaitent, avoir une suite afin de retisser vraiment les relations interperso­nnelles.

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