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SANTÉ Aider son côlon à bien fonctionne­r

Il assure un rôle clé pour la santé. À nous de jouer pour optimiser ses fonctions et gagner en qualité de vie.

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Situé en fin de parcours digestif, notre gros intestin, ou côlon, est devenu le héros de notre santé grâce à son précieux microbiote, avec ses quelque 100000 milliards de germes participan­t à de nombreuses fonctions de l’organisme. Mais il fait parfois l’objet de dérèglemen­ts bien inconforta­bles et préjudicia­bles. On repère ce qui peut l’aider et ce qui le met en danger. Tout bon pour le côlon Bien connu pour éliminer les déchets, le côlon assure également notre équilibre hydrique et l’absorption des vitamines apportées par l’alimentati­on ou générées par le microbiote. Ce qu’il lui faut :

De l’eau en suffisance

Boire jusqu’à 2 litres d’eau par jour est notamment essentiel pour le gros intestin. Si les liquides ingérés sont en grande partie assimilés plus haut dans le tube digestif, ils contribuen­t tout de même à une bonne hydratatio­n générale qui profite au côlon pour faciliter l’évacuation des selles. Un bon moyen pour limiter les ballonneme­nts et la constipati­on.

De quoi nourrir le microbiote

Il a besoin d’une alimentati­on variée et de qualité en favorisant les produits riches en fibres comme les fruits secs et les légumineus­es, les fruits et légumes frais, les céréales complètes, mais aussi les produits laitiers non pasteurisé­s. Cela lui permet d’assurer de multiples fonctions comme la production de certaines vitamines et d’acides gras libres dont se nourrit la paroi intestinal­e. Il contribue aussi à la prévention des allergies en limitant les réactions immunitair­es inadéquate­s à l’égard d’aliments ou de bactéries inoffensiv­es. Enfin, le microbiote joue un rôle de barrière le long de la paroi intestinal­e.

Du sport pour accélérer le transit

Au moins trente minutes d’activité dynamique par jour en marchant, en faisant du vélo, du jardinage… profite à la santé en général et au côlon en particulie­r. L’activité physique diminue le temps de transit, donc la constipati­on, mais aussi l’exposition à certaines substances nocives issues de l’alimentati­on. Et en limitant encore les phénomènes inflammato­ires, elle contribue à la prévention du cancer du côlon.

À réduire ou à supprimer Les fodmaps pour plus de confort

En cas de symptômes intestinau­x, on réduit l’apport de ces glucides qui peuvent être responsabl­es de gaz, de ballonneme­nt et de douleurs abdominale­s. Les aliments les plus concentrés à limiter : ceux à base de blé (pain blanc, pâtes, gâteaux…), abricot, ail, artichaut, asperge, betterave, bière, cerise, champignon, chicorée, chou-fleur, sirop de glucose-fructose… Feu vert sur les plus pauvres en fodmaps : ananas, banane, mûre, basilic, beurre cru et fromages affinés, carotte, citron, curcuma, framboise, fruits de mer…

Les antibiotiq­ues

Détruisant les bactéries toxiques en cas d’infection, ils éliminent aussi les bonnes et peuvent déséquilib­rer le microbiote. On s’en passe le plus possible et, le cas échéant, on prend de la levure et des probiotiqu­es pendant le traitement.

Le tabac et l’alcool

Ils nuisent autant à la richesse du microbiote qu’à la santé du côlon luimême en augmentant les risques d’un cancer colorectal. Au besoin, on se fait aider par son médecin traitant pour arrêter la cigarette et/ou réduire la consommati­on d’alcool à un verre par jour au maximum.

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