Maxi

“C’est fantastiqu­e de partager ces bons moments avec Noa”

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Rose-Marie,

Il y a 25 ans, j’ai parrainé un premier bambin, après avoir lu un article sur le sujet. Célibatair­e, sans enfant, j’avais du temps et de l’affection à donner. Je suis ainsi devenue la marraine de Sarah, puis d’Angélique, de Claire, et depuis deux ans, je m’occupe de Noa, 10 ans et demi. Sa maman, qui ne travaille pas, est célibatair­e. Elle a eu six enfants et quatre vivent encore avec elle. Ne disposant pas de beaucoup de moyens, ne possédant pas de voiture, elle ne peut pas faire beaucoup d’activités avec eux. C’est pourquoi l’Aide sociale à l’enfance lui a proposé le parrainage de proximité. Noa vient à la maison un week-end sur deux. Le calendrier est fixé à l’avance avec l’associatio­n France Parrainage et sa maman. Je me charge d’aller le chercher et de le ramener. Chez moi, Noa a sa chambre, qu’il a décorée et où il laisse ses jouets. Ensemble, nous faisons beaucoup de jeux de société, des balades, du vélo, nous cuisinons, nous allons à la piscine… L’été, je l’emmène une semaine en vacances au camping en Picardie. Il est alors très heureux d’être au grand air, de se faire des petits copains, d’aller à la plage. Il ne savait pas nager mais je lui ai offert des cours de natation. Depuis, il s’éclate dans l’eau ! Vivant seule, je suis très heureuse d’avoir une relation privilégié­e avec cet enfant. C’est fantastiqu­e de partager ces bons moments avec lui, de lui faire découvrir des activités… Je lui fais aussi rencontrer mes amis, ma famille, pour qu’il connaisse d’autres personnes, d’autres métiers, d’autres façons de vivre. Parfois, ce n’est pas simple: en ce moment, Noa ne veut plus aller à l’école, donc j’essaie de comprendre pourquoi et, surtout, j’essaie de le raisonner. Je me sens investie dans la vie future des enfants dont je suis la marraine : ceux que j’ai parrainés par le passé et qui sont devenus adultes me donnent encore de leurs nouvelles. Je suis invitée aux baptêmes, aux mariages et je m’occupe parfois de leurs enfants pendant les vacances. Angélique, qui a 35 ans, m’a confié que je l’avais aidée à grandir de façon équilibrée. Pour certains qui n’ont plus de contact avec leurs parents, je sais que je suis aujourd’hui leur seule famille.

Si vous avez envie de tenter l’aventure…

Ces deux associatio­ns présentes partout en France recherchen­t des bonnes volontés.

• Plus de renseignem­ents sur

parrainspa­rmille.org.

• Toutes les infos sur

france-parrainage­s.org.

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