“Exercer son métier en étant plus solidaire”
Aurélie a grandi dans le Périgord, une terre au patrimoine culturel et gastronomique riche. Elle y est très attachée. C’est là qu’elle a fait ses études afin de devenir esthéticienne. Elle aime s’occuper des autres et commence logiquement sa carrière en institut. Les plannings surchargés et l’impression de parfois faire les choses trop vite l’amènent rapidement à repenser son activité. Aurélie veut donner plus de sens à son métier, convaincue que son savoir-faire peut faire la différence et améliorer le quotidien de ceux qui sont le plus en souffrance. Après une formation, elle obtient le diplôme d’État de socioesthéticienne. L’idée est d’apporter des soins aux personnes les plus en difficulté, en particulier à ceux qui souffrent d’un cancer, et dont les traitements ont des effets secondaires importants. Elle prend ainsi soin de leur peau, de leurs ongles et de leurs cheveux pour permettre d’oublier un peu la souffrance. Aurélie travaille désormais avec le centre hospitalier universitaire de Périgueux. La vallée de la Dordogne et ses alentours n’ont plus de secret pour elle. Les personnes dont elle prend soin vivent principalement en milieu rural, dans les campagnes périgourdines. Procurer des soins à des personnes âgées, souvent isolées, demande du temps. Aurélie a appris à le prendre. Elle aime plus que jamais ce métier qui lui permet de créer des liens humains forts. Aux larges sourires dont elle se voit gratifiée à chacune de ses arrivées, Aurélie ressent son utilité. Et avec le développement des soins à domicile, toujours plus important en milieu rural, son métier est promis à un bel avenir…