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DROIT Perte d’autonomie : des aides pour faciliter le quotidien

Quand on est confrontés à la fragilité d’un proche, comment l’aider à accomplir les gestes et taches de tous les jours ? Il existe des solutions…

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Sécuriser le logement

Une des premières choses à faire est d’adapter le logement, afin de prévenir les chutes. Pour commencer, on peut acquérir des accessoire­s peu coûteux : barres d’appui, chemin lumineux, nez de marches et revêtement antidérapa­nt, marchepied et tabouret pour la douche, rehausseur de W.-C. Mais parfois, des travaux plus importants sont nécessaire­s : installati­on d’un bac à douche extra-plat, réagenceme­nt de la cuisine, monte-escalier… QUELLES AIDES ?

Un crédit d’impôt de 25 % du coût des travaux plafonnés à 5000 € pour une personne seule.

Une subvention de l’agence nationale pour l’améliorati­on de l’habitat (ANAH) allant de 35 % à 50 % du montant des travaux, selon les revenus du ménage. Les retraités peuvent recevoir jusqu’à 3500 € de leur caisse de retraite et demander le diagnostic d’un ergothérap­eute pour analyser les risques et les dispositif­s à mettre en place.

Une subvention de 5000 € est proposée par le groupe Action logement aux retraités aux revenus modestes.

Recruter une aide

à domicile

Pour certaines tâches (aide à la toilette, à la préparatio­n des repas, au ménage…), l’assistance d’une personne quelques heures par semaine peut être nécessaire. QUELLES AIDES ?

Pour les plus modestes, en retirant un dossier au

Centre communal d’action sociale (CCAS), il est possible d’avoir une aide sociale du départemen­t pour financer jusqu’à 30 heures par mois pour une personne seule (48 heures pour un couple).

Pour les revenus plus élevés, l’assurance retraite propose jusqu’à 3500 € pour la prise en charge du service à domicile via le dispositif « Bien vieillir chez soi ».

L’allocation personnali­sée d’autonomie (APA), dont le dossier est à retourner au Conseil départemen­tal, permet également de bénéficier d’une aide mensuelle déterminée en fonction des ressources et de la perte d’autonomie.

Organiser des visites

Pour rompre l’isolement, des visites de votre parent chez lui ou les services d’un accompagna­teur pour aller chez le coiffeur, faire une course ou une promenade sont une solution.

QUELLES AIDES ?

Des associatio­ns comme les Petits Frères des Pauvres ou la CroixRouge font intervenir des bénévoles. Vous trouverez leurs adresses sur monalisa-asso.fr. La Poste propose aussi un service de veille par le facteur, pour un coût de 19,90 €/mois pour une visite par semaine, éligible au crédit d’impôt à 50 %.

Opter pour un

service de téléassist­ance Cela consiste à équiper la personne d’un bouton sous forme d’un bracelet ou de médaillon porté au cou relié à une assistance téléphoniq­ue. En cas de chute ou si la personne presse le bouton, elle ou une personne proche est rappelée par l’opérateur. L’installati­on coûte 30 à 60 € et l’abonnement de 20 à 30 € par mois. QUELLES AIDES ?

Un crédit d’impôt de 50 % des services dans la limite de 12000 € par an et jusqu’à 20000 € pour un handicap supérieur à 80 %. Renseignez-vous auprès de votre mairie qui peut avoir passé un marché avec certaines sociétés et faire baisser l’abonnement à 5 € par mois.

Faire livrer des repas

Les mairies sont en lien avec des entreprise­s de portage de repas. Calculés en fonction des ressources, ils permettent des tarifs plus intéressan­ts qu’auprès des sociétés de services privées.

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